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Max Horkheimer et le tournant de 1942-1949 de la Théorie critiqueGauthier, Marc January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le problème d'être un problème : théorie critique sur le racismeBisanswa, Donon 24 October 2024 (has links)
Cette thèse est née de la question suivante : « comment les groupes humains, notamment les Noirs, les Arabes, les musulmans ou les Autochtones, ont été amenés à être interprétés, jugés et traités comme des problèmes ? ». L'enjeu de la thèse est donc de répondre à cette question en proposant une *théorie critique sur le racisme*. La force de cette théorie critique, qui est une interprétation parmi plusieurs autres durant la longue histoire mouvementée du racisme, réside, avant tout, dans sa capacité à explorer la condition humaine, c'est-à-dire, les diverses situations dans lesquelles l'être humain s'engage en tant que comme *mode* d'être, en tant que projet en vertu des choix qui font *sens* à sa vie. En se basant sur les travaux de Jean-Paul Sartre, de Frantz Fanon et de Lewis Gordon, la thèse éclaire comment le concept sartrien de la mauvaise foi, compris en tant qu'attitude de l'être humain à se mentir à soi-même, est lié à la liberté et au racisme. Elle montre qu'échouer voir les membres d'autres races dans la dimension existentielle et contradictoire de la réalité humaine, c'est adopter l'attitude de la mauvaise foi, soit l'évasion de la réalité humaine. La mauvaise foi manifeste donc notre investissement dans les phénomènes, de sorte que nous pouvons créer des réalités ossifiées qui nous dissimulent à nous-même et permettent aux institutions oppressives de subsister. La thèse montre qu'une telle attitude affecte, également, nos *modes* de savoir, d'apprendre et de penser, qui sont, aussi, notre monde de *sens*, c'est-à-dire, le monde en tant que ce monde fait *sens* pour nous. La réflexion engagée à partir des travaux de Gayatri Spivak, d'Edward Saïd, de Fanon, de Boaventura de Soussa, d'Achille Mbembe, de Gordon et d'Edgar Morin examine comment cette attitude peut contribuer à la formation de « colonies » épistémiques et comment le but avoué de libérer l'humanité peut, paradoxalement, s'effondrer en son contraire. L'examen de la réalité humaine à partir du modèle herméneutique de la mauvaise foi et de sa *relation* avec le monde social, ce qu'Alfred Schütz appelait le monde de l'horizon de *sens* ou « socialité », permet d'apporter un éclairage original et une importante contribution sur la *généalogie* du racisme et de penser une véritable *praxis* de libération. / This thesis was born from the following question: « how have human groups, notably Blacks, Arabs, Muslims or Indigenous people, come to be interpreted, judged and treated as problems? ». The challenge of the thesis is therefore to answer this question by proposing a *critical theory on racism*. The strength of this critical theory, which is one interpretation among several others during the long turbulent history of racism, lies, above all, in its capacity to explore the human condition, that is to say, the various situations in which the human being engages as a mode of being, as a project in virtue of the choices that give meaning to one's life. Based on the work of Jean-Paul Sartre, Frantz Fanon and Lewis Gordon, the thesis sheds light on how Sartre's concept of bad faith, understood as the attitude of human beings to lie to themselves, is linked to freedom and racism. It shows that failing to see members of other races in the existential and contradictory dimension of human reality is to adopt the attitude of bad faith, or the escape from human reality. Bad faith therefore manifests our investment in phenomena, so that we can create ossified realities that hide us from ourselves and allow oppressive institutions to persist. The thesis shows that such an attitude also affects our ways of knowing, learning and thinking, which are also our world of meaning, that is to say, the world as this world makes meaning to us. The reflection initiated from the works of Gayatri Spivak, Edward Saïd, Fanon, Boaventura de Soussa, Achille Mbembe, Gordon and Edgar Morin examines how this attitude can contribute to the formation of epistemic « colonies » and how the avowed goal of liberating humanity can, paradoxically, collapse into its opposite. The examination of human reality based on the hermeneutic model of bad faith and its relationship with the social world, what Alfred Schütz called the world of the horizon of meaning or « sociality », allows us to provide original and an important contribution to the genealogy of racism and to think about a true praxis of liberation.
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Principe d'identité et société d'échange : critique de l'idéalisme et théorie de la société chez T.W. Adorno / Identity principle and exchange principle : T. W. Adorno's critique of idealism and social theoryChanson, Vincent 15 May 2018 (has links)
Cette thèse se propose de rendre compte de l’articulation qui est opérée dans l’œuvre de Theodor W. Adorno entre critique de l’idéalisme et critique de la société. Ceci en confrontant deux figures que nous considérons comme centrales pour son dispositif : celle de principe d’identité et celle de société d’échange. Car il s’agit pour Adorno de déterminer la manière dont la logique de le pensée identifiante peut rencontrer celle de l’abstraction marchande : une même tendance à la mutilation de l’hétérogène y serait repérable. La question étant ici celle d’analyser comment ces deux modalités peuvent se médiatiser, de comprendre comment une philosophie orientée en direction du primat de la non-identité peut aussi dans le même temps se déployer comme théorie critique. En d’autres termes, saisir une contrainte objective dans et par le concept implique chez Adorno de rendre compte de l’imbrication entre idéalisme et domination sociale : de la critique de la logique conceptuelle identificatoire à celle de l’immanence du monde devenu système, en passant par celle de la subjectivité constituante ou des formes d’abstraction sociales fétichistes et réifiées. Tout l’enjeu de notre travail sera de ce fait de reconstruire les principales modalités d’une telle problématique, nous concentrant sur la discussion par Adorno des thèses d’Alfred Sohn-Rethel dans un premier temps, pour ensuite étudier selon deux grands moments le statut du principe d’échange et sa liaison avec la rationalité identificatoire ‒ celui de la Dialectique de la Raison (1944-47) et celui de la Dialectique négative (1966). / The aim of this dissertation is to account for the articulation between the critique of idealism and the critique of society operated in Theodor W. Adorno’s work. In order to do so, I compare two figures which I consider central in his conceptual apparatus : the identity principle and the exchange society. For Adorno’s goal is to determine the way the logic of identificatory thought meets the logic of commodity abstraction, where a same tendency towards the mutilation of the heterogeneous is at work. The question is thus to analyse how these two modalities can mediate each other and to understand how a philosophy which is guided by the primacy of non-identity can, at the same time, deploy itself as a critical theory. In other words, to grasp conceptually an objective constraint means for Adorno to account for the interweaving of idealism and social domination : from the critique of the indentificatory conceptual logic to the critique of the immancence of a now system-like world, through the critique of constitutive subjectivity and of forms of social, fetishistic and reified abstractions. The aim of this study is to reconstruct the main modalities of this problematic, focusing on Adorno’s dicussion of Alfred Sohn-Rethel first, and then on the status of the exchange principle and its connection witch identificatory rationality in Dialectic of Enlightenment (19944-47) and in Negative Dialectic (1966).
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Communication et émancipation : la transformation communicationnelle du concept de l'émancipation chez Habermas / Communication and Emancipation : Habermas's communicative transformation of the concept of emancipationKrissaane, Belgacem 26 November 2015 (has links)
L'objectif de ce travail est de réunir deux concepts dont il n’est pas courant de le faire communiquer : l’émancipation qui remonte aux débuts de la réflexion philosophique et dont il est le cœur actif ; et la communication qui renvoie à notre présent historique et dont il est l’emblème le plus répondu.Le projet philosophique de Habermas peut être lu en tant qu’actualisation du projet de la Théorie critique et en tant que lieu de repenser le concept de l’émancipation dans les sociétés complexes du capitalisme avancé à travers la communication. C’est dans le cadre du tournant pragmatique que Habermas reconstruit le paradigme communicationnel, ce qui permet d’articuler le tournant linguistique avec la théorie de l’action dans le cadre d’une théorie de la société. La présente recherche enquête sur l’argument philosophique de Habermas qui peut justifier la thèse que face à une colonisation de plus en plus violente du monde vécu par les impératifs systémique, il nous est encore possible d’organiser une émancipation réelle, collectif et effective. Assumant les contraintes multiformes de ce travail théorique faillible Habermas défend l'idée selon laquelle une politique délibérative fondée sur le principe de discussion (l’implication politique de la pragmatique universelle) peut être la condition de cette émancipation. La délibération active le rôle de la communication intacte et exempte de violence pour retrouver un accord rationnellement fondé, mais faillible. Tournée vers la vie concrète des hommes de la société actuelle, la délibération ira jusqu’à légitimer et même légaliser la désobéissance civile. / The objective of this work is to bring together two concepts which it is not common to do communicate: the emancipation that goes back to the beginnings of philosophical reflection and of which he is the active heart; and communication that refers to our historical present and of which he is the symbol most replied. Habermas's philosophical project can be read as the actualization of the project of Critical Theory and as a place to rethink the concept of emancipation in complex societies of advanced capitalism through communication. It is in the pragmatic turn that Habermas reconstructs the communication paradigm, allowing articulating the linguistic turn to the theory of action in the framework of a theory of society. This research investigates the philosophical argument of Habermas which may justify the thesis that the colonization increasingly violent of life-world by the systemic imperatives, we can still organize a real emancipation, collective and effective. Assuming the multifaceted constraints of this theoretical work Habermas argues that deliberative policy based on the principle of discussion (political involvement of universal pragmatics) may be the condition of this emancipation. The deliberation active the role of communication (free of violence) in order to find a rationally founded agreement. Facing the concrete life of men of modern society, deliberation will even legitimize and legalize the civil disobedience.
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Familles victimes de violence perpétrée par un proche souffrant de troubles mentaux sévères : une théorisation du phénomèneParadis-Gagné, Etienne 18 January 2019 (has links)
Cette recherche a gravité autour des soins offerts aux familles de patients atteints de troubles mentaux et qui sont hospitalisés en milieu de psychiatrie légale. Le but de cette recherche doctorale était d’étudier le phénomène de la violence familiale perpétrée par un proche atteint de troubles mentaux et de mettre en lumière les dynamiques qui existent entre les acteurs impliqués (familles, milieux hospitaliers et organismes de soutien). Selon les écrits recensés, les familles vivant avec un proche atteint d’un trouble mental sont bien souvent confrontées à une problématique de violence. En effet, près de la moitié de ces familles en sont victimes. On observe dans la pratique clinique et en recherche la difficulté des familles à devoir conjuguer la violence et la maladie. Il ressort des écrits que ces familles doivent faire intervenir les policiers et effectuer des démarches juridiques afin de faire hospitaliser le proche contre son gré. Cette réalité entraîne une animosité chez le proche à l’endroit de sa famille, et peut exacerber les perceptions paranoïdes ou persécutrices. Pareille interaction entre la psychiatrie et le système judiciaire est par contre délétère pour la relation familiale. Ce projet doctoral avait pour but d’étudier l’expérience vécue des membres de ces familles, qui sont à la fois soignants et victimes de violence. Nous voulions également explorer les impacts de la violence à l’endroit des membres de la famille ainsi que les stratégies utilisées afin de la prévenir. La théorie du gouvernement des familles de Donzelot (1977/2005) a été préconisée comme cadre théorique. Le concept de gouvernementalité englobe les différents mécanismes de pouvoir et de contrôle qui s’exercent à l’endroit de la famille. Sur le plan méthodologique, le devis est de type qualitatif et la théorisation ancrée a été utilisée comme stratégie de recherche. Cette méthode de recherche a pour objectif de mettre en lumière les processus, les interactions et le vécu des participants (Corbin et Strauss, 2014). Lors de la collecte de données, 14 participants ayant été victimes de violence perpétrée par un proche atteint de troubles mentaux sévères ont été recrutés. Les participants provenaient de dix familles différentes à travers la grande région de Montréal, et ont été rencontrés dans le cadre d’entretiens semi-structurés en individuel, en couple ou en groupe. Des notes d’observation et des mémos analytiques ont été rédigés, et ont aussi fait partie du matériel analysé. Cinq thèmes ont émergé de l’analyse qualitative des données : 1) le dispositif médico-légal ; 2) l’expérience de la violence ; 3) la prise en charge du proche par la famille ; 4) les mécanismes d’exclusion et de stigmatisation ; et 5) souffrances et résilience. Les principaux résultats de notre recherche indiquent qu’un gouvernement de la famille s’effectue par l’entremise de certains mécanismes, dont l’instrumentalisation du rôle de la famille et le transfert du mandat de soin à cette dernière. Nous avons pu observer qu’un double mandat (soin et contrôle) est imposé à la famille. L’existence de ce double mandat engendre une ambivalence affective chez les familles et est source de tensions internes. Nous avons aussi observé la présence de barrières à l’inclusion des familles dans la trajectoire de soins, soit entre autres la confidentialité, le vocabulaire psychiatrique hermétique et la stigmatisation de la famille en présence de la violence. En résumé, cette recherche s’avère pertinente pour la discipline et la pratique infirmières puisqu’elle permet d’éclairer les interventions cliniques et les politiques de santé par rapport aux soins à la famille. Elle est aussi pertinente afin de pouvoir offrir des soins de qualité adaptés à une situation familiale des plus complexes. Enfin, grâce à cette recherche, nous avons tenté de donner une voix aux membres de familles, sur qui pèse un lourd fardeau.
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Critique et herméneutique : Adorno, Gadamer, Habermas / Critic and hermeneutics : Adorno, Gadamer, HabermasDubouclez, Pauline 07 April 2012 (has links)
Le célèbre débat qui, dans les années soixante, opposa l’herméneutique à la Théorie critique, par l’intermédiaire de leurs principaux représentants respectifs, H.-G. Gadamer et J. Habermas, met en scène une alternative tranchée entre « conscience herméneutique » et « conscience critique » (P.Ricoeur). L’histoire de la Théorie critique montre cependant que sa volonté de s’immerger dans lacrisis qu’est l’histoire, son refus de se constituer en « science traditionnelle » l’amènent à tisser avec l’herméneutique des relations plus complexes qu’il n’y paraît. Ainsi Adorno érige-t-il« l’interprétation » en paradigme de la réflexion philosophique. La théorie habermassienne, dans sa volonté d’assurer à la critique ses fondements de droit, marque une rupture avec un tel paradigme, au profit de celui de la reconstruction. Mais ce tournant, qui vient bouleverser la Théorie critique dans sa conception initiale, n’a-t-il pas pour prix une approche moins pénétrante des phénomènes de domination ? La question est posée par A. Honneth, qui, pour pallier ce déficit critique, élabore une philosophie sociale moins soucieuse de la question de la fondation philosophique et plus hospitalière au thème herméneutique.Cette interrogation ouvre la possibilité d’une relecture de la pensée adornienne, attentive aux accomplissements critiques dont peut se prévaloir la singulière « herméneutique allégorique » qu’elle met en oeuvre. / In the Sixties took place a famous debate setting against each other hermeneutics, represented byGadamer, and Critical theory, represented by Habermas. It embodied a deep-seated antagonismbetween « hermeneutical conscience » and « critical conscience » (P. Ricoeur). However, its historyshows that Critical theory’s decision to merge within history, conceived as crisis, and its refusal of« traditional science » lead it to establish complex connections with the hermeneutical trend. ThusAdorno sets up « interpretation » as a paradigm for philosophical thinking. Because he is concernedwith giving Critical theory its philosophical foundation, Habermas breaks with this paradigm, followinginstead the path of reconstruction. This turn undermines the initial conception of Critical theory; andone might ask - as does A. Honneth - if it does not weaken its ability to detect social dominationphenomena. In order to remedy to the critical shortcomings of habermasian theory, Honneth worksout a social philosophy which is less concerned about the question of philosophical foundation andmore open to the hermeneutical motives.This questioning opens the way for a new reading of Adorno’s philosophy, focused on the criticalachievements of « allegorical hermeneutics ».
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Pour une figure de l'utopie : le cryptogramme post-exotique chez Antoine VolodineSt-Onge, Simon January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur deux romans de l'écrivain français Antoine Volodine, à savoir Lisbonne dernière marge (1990) et Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze (1998). Il vise à saisir comment ces deux textes font du cryptogramme une figure de l'utopie dans le cadre du projet esthétique post-exotique fictionnalisé dans l'oeuvre de Volodine. En d'autres mots, l'hypothèse à l'origine de ce travail est que, dans le post-exotisme, la pratique littéraire de la cryptographie réactualise le discours utopique à un moment où l'imaginaire du devenir est épuisé. Dans un premier temps, il s'agit d'identifier les cinq stratégies textuelles à caractère cryptographique, qui viennent donner corps au cryptogramme post-exotique et de démontrer en quoi ces dispositifs participent d'une poétique du possible. Dans un deuxième temps, ces stratégies sont rapportées à la question de l'utopie, en prenant appui sur les thèses développées par la Théorie critique et plus spécifiquement sur la philosophie et l'esthétique adorniennes. Ce second temps de l'analyse permet de redéployer la poétique du possible post-exotique dans le sens d'un projet utopique et d'en évaluer la pertinence en regard d'une époque souffrant d'un grave déficit d'avenir. L'originalité de cette étude tient d'abord au fait qu'elle remet en question l'opinion généralisée dans la critique voulant qu'il y ait absence d'utopie concrète chez Volodine. Par ailleurs, la mise en rapport de la pratique littéraire cryptographique et de la question de l'utopie ouvre la voie à une nouvelle interprétation du post-exotisme. Finalement, en ce qui concerne les deux principaux axes théoriques employés au cours de ce mémoire, la conjugaison de la poétique du possible et de l'utopie non-affirmative de type adornien jette un éclairage inédit sur une conception de l'utopie rattachée à l'esthétique. Ce mémoire permet donc non seulement de comprendre comment les écrivains fictionnalisés par Volodine instituent une figure de l'utopie par une pratique singulière de la cryptographie, mais également de montrer comment, dans cet univers de fiction, le cryptogramme apparaît comme le dernier avatar de la subversion et de la dissidence, ouvrant des lignes de fuites hors d'un état sociétal caractérisé par le statu quo. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Antoine Volodine, Lisbonne dernière marge, Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze, Utopie, Cryptogramme, Figure, Poétique, Esthétique, Dialectique négative.
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Savoirs traditionnels et développement : apports critiquesCardinal, Arianne January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse aux différentes conceptions des «savoirs traditionnels» dans le champ des théories du développement, et cherche à déceler le potentiel alternatif de ces savoirs pour le champ du développement (théorique et pratique), un champ marqué par l'actuelle «crise du développement». Les écoles classiques constituant le paradigme dominant y sont d'abord présentées, soit l'école de la modernisation et l'école de la dépendance, avec leur conception du monde et du développement basée avant tout sur la croissance, leurs fondements et a priori quant aux sociétés du Sud et aux savoirs traditionnels. La critique du paradigme dominant, considérée comme une «nébuleuse critique» est aussi présentée avec ses principaux thèmes. L'auteure en vient finalement à montrer l'insuffisance du paradigme développementiste pour aborder les savoirs traditionnels comme une ressource éventuelle pour le développement, en raison de son ethnocentrisme et de ses postulats. Ensuite, une revue de la littérature de quatre courants critiques est effectuée, de façon à trouver une nouvelle interprétation du lien entre les variables «savoirs traditionnels» et «développement». L'écoféminisme, le capitalisme cognitif, l'ethnodéveloppement et le post-développement sont ici considérés comme des courants qui remettent en cause les a priori développementistes entourant les savoirs, la science, la tradition, la modernisation, la culture. Particulièrement, le post-développement constitue le principal apport subversif quant au développement, déconstruisant les mythes entourant ce concept et le présentant comme un projet idéologique ethnocentrique. Il représente aussi en quelque sorte l'aboutissement des trois autres courants, reprenant les mêmes thèmes mais en prônant une sortie de l'ère développementiste. Enfin, de façon à vérifier et nuancer certains concepts et certaines pistes d'analyse issus de la littérature critique, l'auteure effectue quatre entretiens avec des représentant d'initiatives locales québécoises qui vont dans le sens d'un post-développement (Nicole Fafard de l'écovillage TerraVie, Michel Gaudreault de SEL BECS, Gabriel Riel-Salvatore de Slow Food Montréal, et Serge Mongeau de la simplicité volontaire et du mouvement pour la décroissance). Les savoirs traditionneIs, d'abord considérés par certains courants théoriques en tant que pratiques écologiques efficaces et utiles pour le développement autocentré des communautés du Sud, en viennent à être considérés en tant que référence idéologique dans une remise en question du mode de développement des sociétés du Nord, en tant qu'ensemble de valeurs et attitudes qui inspirent la recherche post-développementiste pour des «alternatives au développement», des «alternatives à la modernité», ou une société de «décroissance conviviale». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Savoirs traditionnels, Théories critiques du développement, Écoféminisme, Capitalisme cognitif, Ethnodéveloppement, Post-développement, Alternatives, Décroissance, Simplicité volontaire, Écovillages, Systèmes d'échange local (SEL), Slow Food.
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Parallaxes : lectures tangentes d'historiographie critique et d'épistémologie de la traductionLamy, Laurent 07 1900 (has links)
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Marx, ontologie sociale et critique du capitalisme : une lecture des manuscrits économico-philosophiques de 1844 / Marx social ontology and critique of capitalism : a reading of the economic and philosophic manuscripts of 1844Monferrand, Frédéric 08 April 2016 (has links)
À quel type d’ontologie fait-on appel lorsqu’on affirme que le capitalisme est une forme d’organisation sociale spécifique et historiquement dépassable ? C’est pour répondre à cette question que nous entreprenons dans cette étude une lecture des Manuscrits économico-philosophiques de 1844. À partir de l’analyse de leur contexte jeune-hégélien d’élaboration comme des enjeux de leur réception dans le marxisme, nous soutenons la thèse selon laquelle Marx s’appuie dans ces manuscrits sur une description critique de l’expérience de l’aliénation pour développer une ontologie processuelle de la société. Cette ontologie conjugue une théorie des formes aliénantes qui structurent le monde social (argent, division du travail, propriété privée) à une théorie du contenu aliéné sous ces formes (forces et objets essentiels, nature et être générique). Le modèle critique qui se dégage ainsi – que nous proposons de qualifier de « critique ontologique du capitalisme – a produit de profonds effets sur les différentes tentatives accomplies, de Herbert Marcuse à Louis Althusser et de Georg Lukács à Antonio Negri, pour conférer au projet d’une transformation radicale de la société l’ontologie qu’il mérite. Et c’est par l’évaluation de ces effets qu’il est possible de poser à nouveaux frais la question des ruptures et des continuités entre les Manuscrits de 1844 et Le Capital. / What type of ontology is mobilized when one asserts that capitalism is a form of social organization which is specific and can be historically overcome? In order to answer this question, we proceed in this study to a reading of the Economic and Philosophic Manuscripts of 1844. Starting with an analysis of their young-Hegelian context of elaboration as well as of the stakes of their reception within Marxism, I argue that Marx in these manuscripts builds upon a critical description of the experience of alienation to develop a processual ontology of society. This ontology combines a theory of the alienated forms that structure the social world (money, division of labour, private property) and a theory of the content alienated under these forms (essential forces and objects, nature and species-being). The critical model that emerges here – which can be described as a “critical ontology of capitalism” - has produced profound effects on the different attempts by theoreticians, from Herbert Marcuse to Louis Althusser and from Georg Lukács to Antonio Negri, to confer to the project of a radical transformation of society the ontology it deserves. And it is by the evaluation of its effects that it become possible to formulate anew the question of the ruptures and continuities between the Manuscripts of 1844 and Capital.
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