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Chasseurs d’Afrique : safari de chasse et quête du sauvage / Hunters of Africa : hunting safari and quest for the wild

Michaud, Maxime 31 October 2011 (has links)
Des voyages de la fin du XVIIIe siècle au tourisme cynégétique contemporain, les relations entre l’Europe et le continent africain ont été marquées par la pratique de la chasse. Le terme safari, qui désigne la formalisation dans une activité codifiée de ces séjours de chasse, suffit à incarner une certaine image romantique de l’Afrique sauvage. À travers une ethnographie dans des zones de chasse du nord du Bénin et l’analyse de sources textuelles et iconographiques diverses, il s’agit d’interroger le sens que donnent les chasseurs d’hier et d’aujourd’hui à leur engouement pour le safari de chasse. Lié historiquement au colonialisme, celui-ci peut être interprété comme une forme symbolique d’appropriation, à travers la mise en trophée de l’animal, d’un continent réduit à sa nature sauvage. Mais cette conquête, malgré sa facilité apparente, nécessite toutefois une contextualisation permettant d’actualiser des représentations du sauvage : y compris dans sa version commerciale, le safari ne peut se réduire à l’acquisition d’un trophée à prix d’argent. Les chasseurs associent de plus à leur pratique tout un discours de légitimation tournant autour de l’éthique de la chasse, qui emprunte, de nos jours, à des registres humanitaires ou écologistes. Si le tourisme cynégétique est relativement marginal et contesté dans le monde occidental contemporain, les représentations qui l’accompagnent et le fantasme d’un sauvage à conquérir incarné par le continent africain semblent, pour leur part, particulièrement répandus. / Hunting has had a prominent place in the relations between Europe and the African continent, from the expeditions of the end of the 18th century through to contemporary hunting tourism. The word safari alone, which refers to the formalisation within a codified activity of these hunting trips, evokes a fairly romantic image of wild Africa. Using data from an ethnography in the hunting areas of north Benin, and with the analysis of various textual and iconographic documents, it is worth questioning the meaning that hunters of yesterday and today give to the their infatuation for safari hunting. Historically linked to colonialism, safari hunting can be interpreted as a kind of symbolical appropriation, in the shape of the hunting trophy, of a continent reduced to its wildness. This kind of conquest, however, in spite of its apparent ease, calls for a contextualisation to actualise the representations of the wild; even in its commercial version, a safari cannot be reduced to acquiring a paid-for trophy. Hunters furthermore link their activities to a legitimising discourse revolving around the ethics of hunting, a discourse which, nowadays, borrows from humanitarian or ecological discourses. Even though, on the one hand, hunting tourism is relatively marginal and controversial in the contemporary western world, the representations that go with it and the fantasy of a wilderness to be conquered – embodied by the African continent – are, on the other hand, particularly widespread.
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A la rencontre de l'animal sauvage : dynamiques, usages et enjeux du récréotourisme faunique

Chanteloup, Elaine 06 1900 (has links)
Historiquement, les animaux sauvages ont toujours représenté une ressource pour les hommes, assurant la sécurité alimentaire des sociétés locales et traditionnelles. L’exploitation touristique de la faune implique dès lors une évolution dans les modes de vie, la culture et les identités locales. L’objectif de cette recherche doctorale est d’analyser le récréotourisme faunique. Les activités récréotouristiques autour de la faune sauvage traduisent une requalification de la ressource faune, ce qui a des impacts à la fois sur les espaces humains et non humains, les jeux de construction territoriale et sur les rapports développés à la faune sauvage. Ce travail analyse les rapports que les sociétés entretiennent avec la faune sauvage à travers les activités récréotouristiques de chasse et de vision. Ces deux formes de tourisme sont généralement opposées car le tourisme de vision est présenté comme un usage non-consomptif de la ressource alors que le tourisme de chasse est reconnu comme un usage consomptif de la ressource. Dépassant certaines idées reçues sur les pratiques de la chasse et une approche manichéenne entre ces différentes activités, il convient d’interroger les distinctions et / ou le rapport dialogique entre ces pratiques. Afin de conduire cette recherche, le choix d’une analyse comparative a été retenu, laquelle se propose de mettre en perspective différentes études de cas en France et au Canada. Ce travail comparatif permet de mieux comprendre les enjeux touristiques et territoriaux associés à la gestion de la faune sauvage et de penser la transférabilité des processus observés entre différents terrains d’études. D’un point de vue méthodologique, ce travail doctoral nous a conduite à définir un cadre analytique organisé autour de quatre entrées croisant des (i) aspects conceptuels, (ii) l’analyse d’archives, (iii) des méthodes d’observation ainsi que (iv) des outils d’analyse des rapports homme / faune via l’analyse de discours des populations touristiques. La première partie de ce travail présente le contexte théorique de l’étude et la démarche systémique de cette recherche (chapitre 1, 2 et 3). En termes de résultat, ces présupposés méthodologiques et théoriques nous ont permis d’analyser comment les dynamiques du récréotourisme faunique agissent, réagissent et rétroagissent sur l’ensemble du système territorial. Ainsi, la deuxième partie interroge l’organisation socio-spatiale des activités récréotouristiques de chasse et de vision (chapitre 4 et 5). Ces différentes formes de tourisme sont analysées en prenant en compte l’implantation de ces activités au sein des territoires, les attentes touristiques de la part des visiteurs, et les effets des différentes pratiques sur les populations fauniques. La troisième et dernière partie s’intéresse à l’évolution des rapports hommes / faune sauvage dans le temps et l’espace au regard des activités récréotouristiques développées. Le chapitre 6 s’intéresse aux rapports dialectiques entre processus de patrimonialisation et les usages acceptés ou non de la ressource faunique, alors que le chapitre 7 propose une réflexion sur les rapports hommes / animaux à l’échelle de l’individu en interrogeant l’éthique de chacun dans ses usages, ses comportements et ses pratiques développés autour de la faune sauvage. / Historically, wildlife has always been a resource for mankind by ensuring food safety to local and traditional societies. Wildlife tourism represents an evolution in the use of wildlife and affects livelihoods, culture and the local identities. The aim of this PhD research is to have a better understanding of what is wildlife tourism. This specific tourism causes a requalification of the resource, which has some impacts on human and non-human spaces, on the territorial building processes and on the relationship between men and animals. This research focuses particularly on these issues by studying wildlife viewing tourism and sport hunting tourism. These two kinds of tourism are usually in conflict because wildlife tourism is viewed as a non-consumptive tourism whereas hunting tourism is viewed as a consumptive tourism. Going beyond some common preconceptions on these different tourisms, we question the differences and/or the dialogical relationship between these practices. To conduct this research, we chose to lead a comparative analysis putting into perspective different case studies in France and in Canada. This comparative work allows a better understanding of tourism and territorial stakes linked to wildlife tourism and it allows to reflect on the transferability of processes observed between different fieldworks. From a methodological point of view, we have defined a framework to analyse wildlife tourism. This framework is based on conceptual aspects, analysis of archives, observation methods and discourse analysis. The first part of this work presents the theoretical context and introduces the systemic approach of this research (chapter 1, 2 and 3). These methodological and theoretical presuppositions are used to analyse how wildlife tourism dynamics act, react and retroact on the whole territorial system. The second part questions the socio-spatial organisation of wildlife viewing and hunting tourisms (chapters 4 and 5). These forms of tourisms are studied taking into account the settlement of these activities on space, the visitors’ expectations and the impacts on wildlife populations. The third and last part discusses the evolution of the relationship between humans and wildlife in time and space according to the tourism activity. Chapter 6 looks at the dialectical link between heritage processes and the uses of wildlife resource that are accepted or not, whereas chapter 7 suggests a reflection on human / animal interaction at the individual level questioning the people’s ethic in their use, behaviour and habits developed around wildlife.

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