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Soutien à la transition vers l'âge adulte et à l'autodétermination chez des jeunes en centre jeunesseFréchette, Valérie January 2017 (has links)
À chaque année au Québec, des milliers de jeunes doivent quitter les ressources institutionnelles des centres jeunesse (p. ex., centre de réadaptation) suite à l’atteinte de la majorité puisqu’ils ne sont plus sous le couvert de la Loi de la protection de la jeunesse. Plusieurs étant issus de milieux familiaux vivant dans l’adversité, la moitié de ces jeunes ne retourneront pas habiter chez leurs parents et devront alors débuter une vie d’adulte autonome. N’ayant pas acquis les compétences nécessaires afin d’assurer leur indépendance, plusieurs se buteront à des problèmes sur les plans financier, de santé mentale, d’insertion socioprofessionnelle, ou encore, de l’hébergement. Suite à ces constats, les centres jeunesse du Québec ont décidé au cours des dernières années de se doter de programmes spécialisés afin de faciliter la transition vers l’âge adulte des jeunes qui quittent leurs services. Ainsi, en 2010, le Centre jeunesse de Laval (CJL) a mis sur pied une ressource (Centre multiservice – CMS) constituée de studios individuels afin de travailler de façon intensive certaines compétences liées à l’autonomie. Le CJL a ainsi la volonté de bonifier son programme et de mieux comprendre les facteurs qui favorisent l’apprentissage de ces compétences et le passage à l’âge adulte des jeunes qui y participent. La présente étude visait donc à comprendre comment le cadre du programme du CMS soutient les jeunes dans le développement des compétences liées au passage à l’âge adulte, de même que le rôle exercé par les éducateurs du programme à cet effet, tel que rapporté par des jeunes et des éducateurs du programme. À titre de cadre de référence, cette thèse a fait appel à la théorie de l’autodétermination (TAD) qui soutient que la satisfaction des besoins psychologiques de base d’un individu, ainsi qu’une motivation autodéterminée, sont associées à de nombreux bienfaits. Une méthode qualitative, de type compréhensif, a été utilisée afin de répondre à l’objectif. À partir des données issues d’entrevues semi-structurées auprès de cinq jeunes et trois éducateurs, l’analyse thématique a permis de dégager les idées saillantes. Les résultats de l’étude suggèrent que, conformément à la volonté du CJL, le programme préparerait mieux les jeunes face à la transition à la vie adulte en leur permettant notamment de développer concrètement et globalement leurs compétences, en leur allouant des ressources, ainsi qu’en leur laissant l’espace nécessaire à l’expérimentation lors de ce processus de transition. Les résultats ont été présentés et discutés à partir du cadre théorique lié à la TAD. À la lumière de ce cadre théorique, les résultats de cette étude contribuent à mieux comprendre les facteurs et les processus sous-jacents à la réussite du programme, et appuient la pertinence de soutenir les besoins psychologiques de base des jeunes de centres jeunesse en transition vers la vie adulte.
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Les jeux pour s’évader : exposition aux stresseurs et utilisation problématique des jeux vidéo lors du passage de l’adolescence à l’âge adulte : le rôle modérateur des traits dépressifsPaquette, Charlotte 10 1900 (has links)
Malgré les nombreux bienfaits des jeux vidéo, environ 10% des joueurs présenteraient un profil d’utilisation problématique associé à de graves répercussions sur le fonctionnement – profil néfaste qui toucherait particulièrement les jeunes adultes. Selon les modèles théoriques généraux de stress-coping (Folkman et Lazarus, 1984) et spécifiques à la dépendance aux nouveaux médias (Douglas et al., 2008), l’exposition à des stresseurs serait un des facteurs étiologiques les plus importants de l’utilisation problématique des jeux vidéo (UPJV), dont l’impact serait amplifié par certains états internes, notamment les traits dépressifs. Plusieurs études empiriques sur l’UPJV appuient ces prémisses, mais utilisent des mesures d’exposition aux stresseurs problématiques et excluent généralement les jeunes adultes ne fréquentant pas les institutions d’enseignement. Cette étude visait ainsi à examiner le lien entre l’UPJV et l’exposition à des stresseurs ponctuels et chroniques (évènements de vie et difficultés) telle que captée par des mesures fiables et valides, ainsi que le rôle modérateur des traits dépressifs auprès d’un échantillon constitué majoritairement de jeunes peu scolarisés (N = 386, 52,3% garçons) et suivi de l’adolescence au début de l’âge adulte (devis longitudinal ; environ de 16 à 20 ans). En contrôlant divers facteurs confondants potentiels, un lien direct avec l’UPJV a été observé pour les traits dépressifs, mais pas pour l’exposition aux stresseurs. Parmi un ensemble d’interactions testées à partir des différentes mesures d’exposition aux stresseurs, une seule s’est avérée significative ; la méthode de décomposition de la variance a révélé des patrons inverses à ceux attendus. Les possibles interprétations de ces résultats sont discutées, ainsi que leurs retombées pour la pratique et la recherche. / Despite the many benefits of video games, approximately 10% of gamers have a
problematic use profile associated with severe repercussions on functioning - a negative profile
that could particularly affect young adults. According to general theoretical models of stress-coping
(Folkman et Lazarus, 1988) and specific to addiction to new media (Douglas et al., 2008), exposure
to stressors is one of the most important etiological factors of problematic video games use (French
acronym: UPJV), and its impact is likely to be amplified by certain internal states, in particular
depressive traits. Several empirical studies of the UPJV support this premise but use weak measures
of problematic stressors exposure and generally exclude young adults not attending educational
institutions. This study thus aimed to examine the link between the UPJV and exposure to
occasional and chronic stressors (life events and difficulties) as captured by reliable and valid
measurements, as well as the moderating role of depressive traits in a sample made up mainly of
young people with low levels of education (N = 386, 52.3% boys) and followed from adolescence
to early adulthood (longitudinal design; around 16 to 20 years old). Controlling for various
potential confounder factors, a direct association with UPJV was observed for depressive traits, but
not for exposure to stressors. Among a set of interactions tested using different measures of
exposure to stressors, only one was found to be significant; the variance decomposition method
revealed reverse patterns to those expected. The possible interpretations of these results are
discussed, as well as their implications for practice and research.
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Activité physique et santé mentale chez les jeunes au collégialDoré, Isabelle 12 1900 (has links)
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