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L'hétérogénéité discursive en poésie. Description, narration, argumentation chez Norge, Henri Michaux et Francis PongeErken, Geneviève B. M. 01 March 2005 (has links)
Le texte poétique devient, au XXe siècle, de plus en plus difficile à définir. Il a perdu plusieurs attributs qui aidaient autrefois à le caractériser (vers, rimes, parallélismes), et ne se laisse pas non plus circonscrire par le biais du lyrisme : bon nombre de poètes, en effet, ont abandonné le programme de la "poésie pure" pour renouer avec un art descriptif, narratif ou argumentatif. Dès lors, faut-il considérer que l'organisation poétique n'est qu'une structure de surface qui se surajoute à un type de texte de base, en entraînant certaines conséquences sur le plan sémantique et grammatical ? N'existe-t-il pas malgré tout des propriétés typiques de l'oeuvre poétique, qui permettent d'instaurer un rapport tout à fait particulier entre le lecteur, le langage et le monde ?
Nous avons voulu nous pencher sur ces questions en explorant le phénomène de l'hétérogénéité discursive chez quelques poètes francophones du XXe siècle. Nous constaterons que ceux-ci n'hésitent pas à décrire, à raconter ou à argumenter, mais nous verrons aussi que la poésie tend à transfigurer les schémas de base auxquels elle s'allie, si bien qu'un récit en vers n'est pas du tout semblable à son homologue en prose. C'est par cet angle d'approche que nous espérons contribuer à faire mieux comprendre le mystère poétique, qui déroute terriblement les jeunes lecteurs.
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L'hétérogénéité discursive en poésie: description, narration, argumentation chez Norge, Henri Michaux, Francis PongeErken, Geneviève 01 March 2005 (has links)
Le texte poétique devient, au XXe siècle, de plus en plus difficile à définir. Il a perdu plusieurs attributs qui aidaient autrefois à le caractériser (vers, rimes, parallélismes), et ne se laisse pas non plus circonscrire par le biais du lyrisme :bon nombre de poètes, en effet, ont abandonné le programme de la "poésie pure" pour renouer avec un art descriptif, narratif ou argumentatif. Dès lors, faut-il considérer que l'organisation poétique n'est qu'une structure de surface qui se surajoute à un type de texte de base, en entraînant certaines conséquences sur le plan sémantique et grammatical ?N'existe-t-il pas malgré tout des propriétés typiques de l'oeuvre poétique, qui permettent d'instaurer un rapport tout à fait particulier entre le lecteur, le langage et le monde ?<p>Nous avons voulu nous pencher sur ces questions en explorant le phénomène de l'hétérogénéité discursive chez quelques poètes francophones du XXe siècle. Nous constaterons que ceux-ci n'hésitent pas à décrire, à raconter ou à argumenter, mais nous verrons aussi que la poésie tend à transfigurer les schémas de base auxquels elle s'allie, si bien qu'un récit en vers n'est pas du tout semblable à son homologue en prose. C'est par cet angle d'approche que nous espérons contribuer à faire mieux comprendre le mystère poétique, qui déroute terriblement les jeunes lecteurs. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le traducteur en tant que médiateur culturel - L'exemple de Rifâ'a Al-Tahtâwî (1801-1873) / The Traslator as Cultural Mediator - The example of Rifâ'a At-Tahtâwî (1801-1873)Azab, Lamiss 15 January 2015 (has links)
Malgré l’ancrage de la médiation et de la médiation culturelle en traductologie surtout depuis le Tournant Culturel, il manque encore à ces notions une définition traductologique arrêtée. Partant des apports provenant de différents domaines – notamment la communication culturelle – et prenant appui sur une théorie causale de la traduction, nous proposons une réflexion en trois temps sur le traducteur comme médiateur culturel et sur ses interventions délibérées, dans une approche identitaire, textuelle et fonctionnaliste. Nous sondons la particularité de la construction identitaire du traducteur, acteur marqué par sa formation linguistique et par ses normes socioculturelles d’origine, mais très empathique envers l’Autre et son système normatif. Dans ce premier volet, les stratégies traductives sont étudiées en miroir des stratégies identitaires déployées par le traducteur pour préserver cohérence et valorisation de sa construction identitaire. Ensuite, nous considérons le texte et le type de texte à traduire comme des créations culturelles que le traducteur re-présente à sa communauté, en lui rendant la différence abordable aux niveaux formel, lexical et discursif. Pour ce faire, il déploie une panoplie de stratégies traductives variant de la norme rédactionnelle la plus conformisante à la plus différenciatrice. Dans ce deuxième volet, la préface du traducteur est étudiée comme un lieu de médiation directe, pour informer et recommander la lecture. Enfin, nous analysons deux finalités traductives par lesquelles le traducteur agit sur l’identité culturelle de sa communauté par le biais de sa re-présentation : la formation intellectuelle et la déconstruction/re-construction identitaire. Que ce soit à travers de simples textes ou des institutions à caractère éducatif, l’objectif premier du traducteur est d’informer le lecteur et, par cette information, il agit sur la re-définition de fondements essentiels de sa construction identitaire. / Though mediation and cultural mediation seem to be enrooted in Translation Studies especially since the Cultural Turn, a specialized definition of these notions is still missing. Based on their definitions in other different domains – especially cultural communication – and on a causal theory of translation, we present a three-fold thesis on the translator as a cultural mediator and on his deliberate interventions. The three axes we develop here are based on identity, textual and functionalist approaches. First, we analyze the specificity of the identity of the translator seen as a construction that is not only marked by the linguistic formation and the sociocultural norms of his original community, but also by the actor’s empathy towards the Other and his system of norms. In this first fold, translation strategies are studied as mirrors of identity strategies the translator follows in order to keep the coherence and the valorization of his identity construction. Then, the texts and types of texts are considered as cultural creations that the translator re-presents to his community through making cultural differences understandable on the formal, lexical and discourse levels. To do so, he uses different writing norms from the most conforming to the most differentiating one. In this second fold, the translator’s preface is seen as a privileged place for a direct mediation, in which he already informs his reader about the translation he’s about to read and recommends the reading. Finally, we study two translation functions through which the translator acts on the cultural identity of his community based on his re-presentation of the text: the intellectual formation of the reader and the de-construction/ re-construction of his identity. By the means of a simple text or of an educational institution, the translator’s first aim is to inform the reader, and through this information, he acts on the re-definition of essential foundations of his identity construction.
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