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La céramique achrome de l'Incoronata : concepts, terminologies, typologies d'une production indigène de l'Âge du Fer / Achromic pottery from Incoronata : concepts, terminologies, typologies of an Iron age indigenous productionMeadeb, François 21 January 2016 (has links)
Cette thèse doctorale constitue une enquête éminemment céramologique, prenant pour cadre historique le phénomène de la « protocolonisation » grecque en Italie méridionale, et plus particulièrement dans une région du littoral ionien. Elle prend en considération la céramique auparavant considérée et dite « commune », classe de matériel aux contours incertains et à la définition particulièrement fluctuante. En effet, contrairement à la production fine indigène décorée ou à celle produite localement par des migrants Grecs, dont les formes et les motifs décoratifs sont nettement identifiables, la céramique commune, qu’elle soit de production hellénique ou indigène, apparaît comme une classe relativement peu étudiée et fonctionnellement hétéroclite.Il s’agit ici d’étudier et d’approfondir les perspectives théoriques, conceptuelles et anthropologiques, autour de cette céramique caractérisée notamment par des critères techniques et esthétiques, à savoir une facture de moyenne voire de mauvaise qualité, des formes relativement simples et achromes, et une polyvalence théorique à définir ; et d’autre part de proposer un catalogue typochronologique et contextualisé du matériel en céramique fine achrome de l’Incoronata, excluant de facto la céramique a impasto et es très grands conteneurs.Il conviendra évidemment de multiplier les confrontations en s’intéressant d’une part, à tous les types de contextes, grecs, indigènes ou mixtes, fouillés dans le Métapontin et la Siritide, mais également en élargissant le cadre géographique de l’enquête à toute l’Italie méridionale, voire au-delà / This doctoral thesis constitutes an eminently ceramological investigation, within the historic background of the henomenon of the Greek «protocolonization» in Southern Italy, more particularly in the Ionian coast district. This survey takes into consideration the ceramic previously treated and said as «plain ware», class of material which outlines and definition are uncertain and particularly fluctuating. Indeed, contrary to the indigenous fine ware production or to the local greek production, among whom the forms and the ornamental motives are clearly recognizable, the common ceramic, whether it is of greek or indigenous production, appears as a class relatively little studied and functionally heterogeneous.Here we aim to study and to deepen the theoretical, abstract and anthropological perspectives, around this ceramic traditionally characterized by technical and esthetic criteria: namely a poor quality average, relatively simple forms and achromy, and a polyfonctionality to be defined; on the other hand we’ll try to propose a typo-chronological and contextualized catalog of the achromic ceramic material from Incoronata, excluding de facto the impasto class and the major containers.Obviously, it will be advisable to multiply the confrontations by being interested on one hand, to all the types of contexts, Greek, native or mixed, between the Metapontino and the Siritide, but also by widening the geographical frame to the Southern Italy and even beyond.
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De briques et de bois: contribution à l'histoire de l'architecture à Bruxelles :étude archéologique, technique et historique des matériaux de construction, XIII - XVIIIe siècle / From brick and wood: contribution to the history of architecture in Brussels :archaeological, historical and technical study of building materials used in the Brussels landscape, 13th-18th centurySosnowska, Philippe 03 December 2013 (has links)
Cette enquête archéologique et historique vise à mettre en relief les rapports entre matériaux et immeubles au travers de l’histoire du bâti ancien bruxellois. <p><p>Des trois matériaux qui marquent le bâti bruxellois, deux seront étudiés :le bois et la céramique architecturale. Un troisième volet sera consacré à l’étude des remplois, recyclages et remaniements. Dans le temps imparti à ce travail, compte tenu des impératifs méthodologiques, des contraintes factuelles, il n’était pas possible de traiter de manière approfondie et novatrice des trois types de matériau. La pierre domine symboliquement (mais certainement pas quantitativement) le paysage bruxellois :son emploi caractérise en effet la production architecturale des grands ensembles monumentaux tels que l’Aula Magna, l’hôtel de Ville de Bruxelles ou encore la collégiale Saints-Michel-et-Gudule, pour ne citer que ces exemples. D’une manière générale pour l’ancien duché de Brabant, dans sa partie couvrant l’espace belge actuel, c’est le matériau le mieux étudié dans ses aspects divers (extraction, façonnage des blocs, mise en œuvre…). La pierre sera abordée indirectement, lorsque son emploi a des implications directes dans la mise en œuvre des matériaux étudiés. Une approche de l’ensemble des matériaux lithiques ainsi qu’une réflexion sur certaines mises en œuvre et le développement de futures pistes de recherche seront en outre proposées en conclusion.<p><p>Le choix s’est porté sur le bois et la brique, car leur emploi est, de manière générale, moins bien apprécié et moins connu en région bruxelloise par rapport à la pierre. Il fallait en fonder solidement l’étude. L’objectif est donc de pallier à cette lacune en proposant une lecture nouvelle de l’habitat selon des champs d’investigations spécifiques à l’histoire de la construction. La construction de typochronologies pour les planchers, les revêtements de sol, et la brique a pour but d’apporter aux archéologues des marqueurs chronologiques fiables pour l’interprétation et la construction de l’évolution des structures rencontrées. Mais pas seulement. La mise en place de ces typochronologies va de pair avec l’élaboration d’une réflexion sur l’ensemble des chaînes opératoires de la fabrication ou du façonnage des matériaux. Cette production n’est pas uniquement matérielle mais répond à des critères environnementaux, économiques, techniques et sociétaux. Il s’agit donc de comprendre ou d’ouvrir des pistes de réflexion pour appréhender les mécanismes qui ont permis aux bâtisseurs d’utiliser à Bruxelles une large gamme de matériaux et qui par ce biais a façonné le visage urbain bruxellois. L’apport de cette recherche, bien que se focalisant pour l’essentiel sur Bruxelles, a pour objectif de renouveler l’approche des matériaux de construction en apportant une base de références solides dans leur étude pour Bruxelles mais également pour les autres villes et de dépasser ainsi les méthodes traditionnelles d’histoire des formes pour développer une relation dialectique entre matériau, forme, usage et caractérisation sociale de la ville, de son habitat et de ses populations.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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