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Risque de récidive des manifestations cliniques indésirables survenant après la vaccinationZafack Guetsop, Joseline 02 February 2024 (has links)
La vaccination est un outil important et très efficace dans la prévention des maladies. Cependant, pour que la vaccination soit pleinement efficace, chaque individu doit recevoir toutes les doses de vaccins nécessaires à l’établissement et au maintien d’une immunité protectrice. Les personnes ayant eu une manifestation clinique indésirable après une vaccination (MCIV) précédente sont parfois enclines à arrêter ou retarder leur série vaccinale par crainte d’une récidive (potentiellement plus sévère) de la MCIV s’ils reçoivent les prochaines doses du vaccin. Lors de la prise en charge de ces patients, le médecin doit évaluer la MCIV et déterminer s’il est sécuritaire pour le patient de recevoir les prochaines doses de vaccin. Cette dernière étape est souvent difficile car la majorité des études de sécurité vaccinale décrivent la fréquence des MCIV dans la population générale mais rapportent rarement le risque de récidive et les facteurs influençant ces récidives. L’objectif de cette thèse était d’évaluer le risque de récidive des MCIV et d’identifier les facteurs qui influencent ce risque de récidive. Afin de répondre à cet objectif, quatre études ont été menées : 1) L’étude 1 est une revue systématique avec méta-analyse qui a permis de synthétiser la littérature disponible sur le risque de récidive des MCIV. 2) L’étude 2 est une analyse rétrospective qui avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV à partir des données recueillies par le système de surveillance passive du Québec entre 1998 et 2016. 3) L’étude 3 est une analyse rétrospective de dossiers médicaux qui avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV d’allure allergique et comparer la prise en charge des patients ayant eu une MCIV d’allure allergique aux recommandations de pratique du Joint Task Force on Practice Parameters (JTFPP), un groupe d’experts américains. 4) L’étude 4 était une analyse secondaire des données de réactogénicité recueillies lors de trois essais cliniques menés en Europe entre 2004 et 2010 auprès de 5026 enfants âgés de moins de 2 ans. Elle avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV et l’interaction résultant de la coadministration du vaccin à 4 composantes contre le méningocoque de sérogroupe B (4CMenB, Bexsero™, GSK) et des vaccins de routine sur l’occurrence, la récidive et la sévérité des MCIV. Ce travail a montré qu’à ce jour, très peu d’études ont évalué le risque de récidive des MCIV. La revaccination est sécuritaire chez la majorité des patients avec une MCIV légère ou modérée. Pour les patients avec des MCIV graves les données semblent aussi aller dans la même direction mais sont moins robustes car ces patients étaient moins souvent revaccinés. La majorité des MCIV d’allure allergique ne sont pas suggestives d’anaphylaxie mais sont prises en charge comme si elles en étaient. La définition de l’anaphylaxie du JTFPP est non spécifique et nécessiterait probablement une révision. Limiter les précautions (tests cutanés et la revaccination en doses graduées) aux patients ayant eu une MCIV d’allure allergique débutant ≤ 1 heure suivant la vaccination (compatible avec une réaction IgE médiée) et à ceux rencontrant les critères spécifiques de l’anaphylaxie (quel que soit le délai de survenue) semble suffisamment sensible et prudent pour prévenir les anaphylaxies lors de la revaccination. Comparé à l’administration à des visites séparées, la coadministration du 4CMenB et des vaccins de routine réduit le risque de MCIV de 4% à 49% (interaction négative) selon la MCIV avec une réduction plus importante chez les enfants ayant eu des MCIV lors des vaccinations antérieures. Comparé aux enfants sans antécédents de MCIV, les enfants avec des antécédents sont plus à risque de présenter la même MCIV lors des vaccinations ultérieures mais les récidives ne sont généralement pas plus sévères que les MCIV antérieures. En conclusion, la majorité des personnes ayant eu une MCIV lors de vaccination(s) précédente(s) peuvent être revaccinées de manière sécuritaire. Pour fournir une base scientifique robuste aux cliniciens prenant en charge les patients ayant eu des MCIV, il serait utile que les futures études cliniques présentent non seulement le risque global de MCIV mais aussi leur risque de récidive. / Immunization is an important and very effective tool in the prevention of diseases. However, for immunization to be fully effective, each individual must receive all the vaccine doses needed to establish and maintain a protective immunity. People who have had a previous adverse event following immunization (AEFI) are sometimes inclined to stop or delay their vaccination series by fear of a potentially more severe recurrence of the AEFI if they receive the next doses of vaccine. When managing these patients, physicians should evaluate the AEFI and determine if it is safe for the patient to receive the next doses of vaccine. This last step is often difficult because most vaccine safety studies describe AEFI frequency in the general population but rarely report their risk of recurrence and the factors influencing these recurrences. The objective of this thesis was to assess the risk of AEFI recurrence and to identify the factors influencing it. To meet this objective, four studies were conducted: 1) Study 1 is a systematic review with meta-analysis that synthesized the available literature on the risk of AEFI recurrence. 2) Study 2 is a retrospective analysis aimed at estimating the risk of AEFI recurrence using the data collected by the Quebec passive surveillance system between 1998 and 2016. 3) Study 3 is a retrospective analysis of medical records that aimed at estimating the risk of recurrence of allergic-like AEFIs and comparing the management of patients who had an allergic-like AEFI with the practice guidelines of the Joint Task Force on Practice Parameters (JTFPP), a group of American experts. 4) Study 4 was a secondary analysis of reactogenicity data collected in three European randomized controlled clinical trials conducted between 2004 and 2010 among 5026 children aged less than 2 years. The purpose of this study was to estimate the risk of AEFI recurrence and the interaction resulting from the co-administration of the 4-component meningococcal serogroup B vaccine (4CMenB, Bexsero ™, GSK) and routine vaccines on the occurrence, recurrence and severity of AEFIs. This work has shown that to date, very few studies have evaluated the risk of AEFI recurrence. Re-immunization is safe in most patients with mild or moderate AEFIs. For patients with serious AEFIs, the data appear to be in the same direction but are less robust as these patients were less often re-immunized. Most allergic-like AEFIs are not suggestive of anaphylaxis but are treated as if they were. The JTFPP definition of anaphylaxis is nonspecific and may require revision. Limiting precautions (skin tests and revaccination in graduated doses) to patients who have had an allergic-like AEFI starting ≤ 1 hour following vaccination (compatible with an IgE-mediated reaction) and those meeting the specific criteria of anaphylaxis (whatever their delay of onset) seems sufficiently sensitive and careful to prevent anaphylaxis during re-immunization. Compared to separate visits, co-administration of 4CMenB and routine vaccines reduces the risk of AEFI from 4% to 49% (negative interaction) depending on the AEFI with a greater reduction in children who have had an AEFI at previous immunizations. Compared to children without a history of AEFI, children who have had a previous AEFI are at higher risk of presenting the same AEFI at subsequent immunizations but recurrences are generally not more severe than previous events. In conclusion, the majority of people who have had an AEFI during previous immunization(s) can be safely re-immunized. To provide a robust scientific basis to clinicians caring for patients with AEFIs, it would be useful for future clinical studies to present not only the overall risk of AEFI but also their risk of recurrence.
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Influenza vaccination and its association with Guillain-barréSyndromeFok, Nga-yin, Angel., 霍雅妍. January 2010 (has links)
published_or_final_version / Community Medicine / Master / Master of Public Health
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Épidémiologie des réactions d'allure allergique au vaccin contre la grippe pandémique A(H1N1)pdm09Rouleau, Isabelle 20 April 2018 (has links)
À l’automne 2010, le Québec a réalisé une campagne de vaccination de masse contre la grippe pandémique A(H1N1) en utilisant presque exclusivement un nouveau vaccin adjuvanté à l’AS03 (Arepanrix, GlaxoSmithKline). Les données de surveillance recueillies durant la campagne de vaccination ont montré que le taux de déclaration d’anaphylaxie, une réaction systémique sévère souvent attribuable à l’allergie, s’est avéré être supérieur à celui historiquement observé avec les vaccins contre la grippe saisonnière (8 contre < 1 cas par million de doses, respectivement). De plus, l’évaluation systématique des déclarations de manifestations cliniques inhabituelles (MCI) d’allure allergique a démontré que l’anaphylaxie avait été sous-diagnostiquée parmi les cas déclarés. Plus du deux tiers des MCI d’allure allergique observées durant la campagne de vaccination contre la grippe pandémique sont survenues chez des femmes. En tenant compte du nombre de doses administrées, les femmes avaient un risque deux fois plus élevé que les hommes. De plus, ce risque était plus important durant les années de vie reproductive, soit entre l’âge de 20 et 49 ans. Notre étude cas-témoin appariée a identifié certains facteurs de risque dont l’histoire personnelle et familiale d’allergie, la présence d’une infection respiratoire et la prise de médicaments pour l’asthme dans les jours précédant la vaccination, le statut de travailleur de la santé, et une vaccination dans les 4 premières semaines de campagne. Toutefois, aucun de ces facteurs n’expliquait une grande partie des anaphylaxies ou des MCI d’allure allergique. La présence d’une allergie aux œufs ou au poisson, deux composantes potentiellement allergènes du vaccin, ne s’est pas avéré être un facteur de risque significatif de MCI d’allure allergique. Nous avons aussi réalisé une étude clinique en allergie auprès d’une centaine de cas déclarés durant la campagne de vaccination contre la grippe pandémique qui a montré que peu de ces événements pouvaient être attribuables à une allergie IgE-dépendante au vaccin ou à ses composantes. Cette recherche a mis en évidence le risque plus élevé d’anaphylaxie et de MCI d’allure allergique chez les femmes en âge reproducteur mais n’a pas réussi à identifier d’autres facteurs de risque majeurs. Elle a toutefois démontré que le mécanisme habituellement évoqué pour les expliquer soit la présence d’IgE ciblant une des composantes du vaccin semble jouer un rôle très mineur.
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Two epidemiological studies in central HaitiBonnlander, Heinke P. 06 May 1994 (has links)
Two epidemiological studies, designed to expand our knowledge of morbidity and
mortality indicators concerning malaria and Bacillus Calmette-Guerin vaccination in the
Hospital Albert Schweitzer health district located in Central Haiti's Artibonite Valley, are
presented. The hospital serves a rural population of 190,000 in its 610 square mile
district. A large proportion of the rural population still relies on traditional healers in
times of illness. Consequently, accurate morbidity and mortality data from individuals and
communities in the district are scarce.
The first study investigated an outbreak of axillary lymphadenitis and abscesses
after Bacillus Calmette-Guerin vaccination among rural Haitian children treated at
Hospital Albert Schweitzer from January 1986 through March 1991. Seventy-seven cases
of vaccine-related complications were identified, all among children immunized before the
age of 1 year. The proportions of children with complications were 0.017% for 1986
through 1989, 0.91% for 1990, and 2.2% for January through March 1991. The probable
explanation for the increase is a change in the BCG strain or in the reactogenicity of the
Pasteur strain. / Graduation date: 1994
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Surveillance des effets secondaires du vaccin contre l'influenza : modifications du système, résultats observés et processus décisionnel lors de la campagne de vaccination massive contre l'influenza pandémiqueDioubate, Fatoumata 17 April 2018 (has links)
OBJECTIFS : A l'automne 2009, le Québec a procédé à une vaccination de masse de sa population contre la grippe pandémique A(H1N1). Les objectifs de cette étude étaient de décrire le rehaussement du système de surveillance des manifestations cliniques indésirables (MCI) mis en place en vue de la campagne de vaccination contre 1'influenza pandémique et de comparer le profil des MCI rapportées dans le cadre de la surveillance faite durant la campagne de vaccination contre le virus pandémique H1N1 par rapport à ceux de la vaccination saisonnière des années précédentes. MÉTHODE : Pour le rehaussement de la surveillance, les données présentées ont été recueillies à partir des procès verbaux des rencontres des membres du groupe ESPRI depuis juin 2009, des conférences téléphoniques et des documents d'orientation pour le groupe. Pour la comparaison du profil des MCI rapportées dans le cadre de la surveillance faite durant la campagne de vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1) par rapport à ceux de la vaccination saisonnière des six saisons précédentes (2003-2004, 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007, 2007-2008 et 2008-2009), les données analysées proviennent des informations saisies au fichier ESPRI au 21 mai 2010. RÉSULTATS : Les principales modifications à la surveillance ont été la mise en place d'une surveillance spécifique du syndrome de Guillain Barré et la déclaration directe à la surveillance passive par les infirmières d'info-santé. Le vaccin pandémique a été associé à une fréquence trois plus élevée de MCI que le vaccin saisonnier soit 50,4 et 18,9 par 100 000 doses, respectivement. Les taux de chacune des MCI sont supérieurs avec le vaccin pandémique adjuvante que ceux des vaccins saisonniers. Cette augmentation s'est manifestée principalement pour les allergies (11.8 vs 4.1/100 000 doses), mais aussi pour des manifestations neurologiques de type anesthésie/paresthésie (2.5 vs 0.3/100 000 doses). CONCLUSION : Le Québec a opéré des modifications de sa surveillance des MCI lors de la campagne de vaccination massive de 2009. Bien qu'un taux plus élevé de MCI ait été rapporté, aucune MCI n'a été assez fréquente ou sévère pour mener à des modifications dans le déroulement du programme.
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L'impact de l'âge à la vaccination, du type de vaccin et de la présence des manifestations cliniques indésirables sur la réponse immunitaire au vaccin contre la rougeoleCarazo Perez, Sara 09 July 2018 (has links)
La vaccination universelle contre la rougeole a permis de contrôler cette maladie et de l’éliminer dans la région des Amériques depuis 2002. Pour atteindre et maintenir l’élimination, une immunité de plus de 90% de la population est nécessaire. Outre la couverture vaccinale, une efficacité vaccinale élevée est primordiale pour assurer une telle immunité. L’âge à la première dose détermine la réponse immunitaire, mais cela semble être surtout important chez les enfants vaccinés avec une dose unique et nés de mères qui ont eu la rougeole. La deuxième dose a été ajoutée pour assurer la séroconversion de ceux qui n’auraient pas répondu à la première dose (échec primaire). Cependant, l’épidémie de 2011 au Québec a montré que le risque chez ceux ayant reçu deux doses augmentait avec un âge plus précoce à la première vaccination. D’autres études épidémiologiques ont documenté des échecs vaccinaux secondaires parmi les cas vaccinés avec deux doses; ils auraient développé une réponse immunitaire faible et transitoire. Par ailleurs, le vaccin contre la rougeole est généralement administré comme vaccin combiné trivalent, contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO), ou tétravalent, en incluant le vaccin contre la varicelle (RROV). Ce dernier induit plus d’anticorps contre la rougeole, mais aussi plus de fièvre que le RRO. Dans un contexte épidémiologique caractérisé par un calendrier à deux doses et des mères vaccinées, notre projet visait à évaluer l’impact de l’âge à la première dose, du type de vaccin combiné et des manifestations cliniques indésirables sur la réponse à une et deux doses du RRO ou RROV. Trois études ont été menées: 1. La première étude est une revue systématique avec méta-analyse qui a synthétisé les connaissances sur l’effet de l’âge à la première dose sur la protection et l’immunogénicité du vaccin contre la rougeole chez des enfants ayant reçu une ou deux doses. 2. La seconde étude avait pour objectif d’estimer l’effet de l’âge à la première dose du vaccin RRO ou RROV sur la réponse immunitaire, d’évaluer la corrélation entre le titre d’anticorps après la première et la deuxième dose et de décrire l’évolution des titres d’anticorps pendant un suivi de trois ans. 3. La troisième étude a évalué le rôle de la fièvre suivant la vaccination comme médiateur dans les associations entre l’âge, le type de vaccin et le titre d’anticorps. Les études 2 et 3 étaient des analyses secondaires des données immunologiques et de réactogénicité recueillies lors de cinq essais cliniques menés en Europe et aux États-Unis entre 2004 et 2010 avec 5542 enfants âgés de 11 à 22 mois. Pour évaluer les différentes associations, des modèles de régression linéaires et log-binomiaux ont été bâtis pour modéliser respectivement, la concentration d’anticorps et le risque de séronégativité. Une analyse de médiation a permis d’estimer la proportion de l’effet de l’âge et de l’effet du type de vaccin sur l’immunogénicité qui était expliquée par la fièvre. Nous avons montré que la séroconversion, la concentration d’anticorps et la protection augmentaient avec l’âge à la première vaccination et avec le vaccin RROV. Les titres après la première et la deuxième dose étaient fortement corrélés. Après la deuxième dose, la proportion séropositive était très élevée pour n’importe quel âge à la première vaccination. Cependant, les titres diminuaient progressivement pendant les trois années de suivi. La survenue de la fièvre était le meilleur prédicteur des titres d’anticorps. Cependant, la fièvre n’était pas un médiateur de l’effet de l’âge, mais expliquait 18% de l’effet total du type de vaccin sur la réponse immunitaire. En conclusion, une première dose du vaccin contre la rougeole à 15 mois et l’utilisation du RROV augmenteraient l’immunité de la population, même chez des enfants nés de mères vaccinées et avec un calendrier à deux doses. Dans les pays ayant éliminé ou avec une faible transmission de la rougeole, le calendrier vaccinal devrait considérer : l’immunogénicité accrue en fonction de l’âge et le type du vaccin, le risque des enfants de 12 à 15 mois et l’augmentation des manifestations cliniques indésirables lorsque le RROV est administré comme première dose. / Universal measles immunization has resulted in the control of the disease and its elimination in the Americas since 2002. To achieve and maintain elimination, population immunity needs to be higher than 90%. In addition to vaccination coverage, high vaccine efficacy is essential to ensure such immunity. The age at first dose determines the immune response, but this appeared to be especially important in children vaccinated with a single dose and born to mothers who had had measles. The second dose was added to seroconvert those who did not respond to the first dose (primary failures). However, the measles epidemic in Quebec in 2011 showed that the risk among two-dose recipients increased with an earlier age at first vaccination. Other epidemiological studies have documented secondary vaccine failures among those vaccinated with two doses; they had developed a weak and transient immune response. Moreover, the measles vaccine is usually given as a trivalent combined vaccine against measles, mumps and rubella (MMR), or tetravalent, including also varicella vaccine (MMRV). The latter induces more antibodies against measles, but also more fever than MMR. In an epidemiological context characterized by a two-dose schedule and children born to vaccinated mothers, our project aimed to evaluate the effect of the age at first dose, the type of combined vaccine and the adverse events on the response to one and two doses of MMR or MMRV. Three studies were conducted: 1. A systematic review with meta-analysis synthesized the current knowledge about the effect of the age at first dose on the protection and immunogenicity of the measles vaccine in children who received one or two doses. 2. An immunological study aimed to estimate the effect of age at the first dose of MMR or MMRV on the immune response, to assess the correlation between antibody titers after the first and the second dose and to describe the evolution of antibody titers during a three-year follow-up. 3. A third study evaluated the role of post-vaccination fever as a mediator in the associations between age, type of vaccine and antibody titer. Studies 2 and 3 performed a post-hoc analysis of data on immunogenicity and reactogenicity of MMR and MMRV vaccines from five clinical trials conducted in Europe and the United States between 2004 and 2010 with 5542 children aged 11 to 22 months. To evaluate the different associations, we constructed linear and log-binomial regression models to estimate, respectively, the antibody concentrations and the risk of seronegativity. The proportion of the effect of the age or the effect of the type of vaccine on the immunogenicity that was explained by the fever was estimated using a mediation analysis. We showed that seroconversion, antibody concentration, and protection increased with age at first vaccination and with MMRV vaccination. Titers after the first and the second doses were strongly correlated. After the second dose, the seropositive proportion was very high for any age at first vaccination. However, the titers gradually decreased during the three-year follow-up. Fever was not a mediator of the effect of age, but accounted for 18% of the total effect of the type of vaccine on the immune response. Finally, fever onset was the best predictor of antibody titers. In conclusion, a first dose of measles vaccine at 15 months and the use of MMRV appear to increase the immunity of the population, even in children born to vaccinated mothers and with a two-dose schedule. Countries that have eliminated or with low transmission of the disease may revisit their recommendations considering the increased immunogenicity by age and type of vaccine, the risk of disease among children aged 12 to 15 months, and the increased adverse clinical manifestations when MMRV is administered as a first dose.
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Human papillomavirus vaccination status association with subsequent health behaviorsKasting, Monica Louise 28 April 2016 (has links)
Indiana University-Purdue University Indianapolis (IUPUI) / Human papillomavirus (HPV) infection results in serious health issues including cervical, anal, vulvar, penile and oropharyngeal cancers. There are three vaccines against HPV but vaccination rates in the United States remain low. One barrier to uptake is a concern that individuals who are vaccinated may increase their risky sexual behaviors or decrease their use of cervical cancer screenings, an adjustment in perceived level of risk for HPV that can be studied using risk compensation theory.
Methods
Three distinct studies examined risk compensation after HPV vaccination. A systematic review examined literature from January 1, 2008-June 30, 2015, using three databases. A qualitative study using semi-structured interviews of 22 healthcare providers that assessed their beliefs regarding sexual disinhibition and cervical cancer screening following vaccination. A cross-sectional survey that assessed cervical cancer screening practices, awareness and comfort with recommendations, and knowledge regarding the purpose of a Papanicolaou (Pap) test.
Results
Twenty articles were included in the systematic review. None of the studies of sexual behaviors and/or biological outcomes found evidence of riskier behaviors after HPV vaccination. Instead, the studies found vaccinated individuals were less likely to report risky sexual behaviors, sexually transmitted infections (STIs), and pregnancy. Qualitative interviews found no healthcare providers believed the HPV vaccine would result in increased risky sexual behavior or decreased cervical cancer screening, and these concerns would not influence their vaccination recommendations. The survey included 291 women 21-35 years old; 62% were non-Hispanic black, 84% had a Pap test in the last three years, and 33% had at least one HPV vaccine. Logistic regression showed that vaccinated women did not have greater odds of having a Pap test in the past three years (OR=1.32; 95% CI=0.66-2.65; p=0.427). However, this odds ratio was significant when controlling for age and race (AOR=3.06; 95% CI=1.37-6.83; p=0.006).
Conclusion
These studies found no evidence of increased risky sexual behaviors or decreased cervical cancer screening rates after HPV vaccination. Furthermore, vaccinated women showed less evidence of risk compensation. These results should alleviate concerns about administering the HPV vaccination among parents and providers.
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