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Les occupations de fermes commerciales au Zimbabwe : récits, expériences et devenirs des fermiers blancs

Kalaora, Léa 07 1900 (has links)
Cette thèse propose une ethnographie des devenirs des fermiers blancs saisis sur le long terme de leur présence au Zimbabwe. L’analyse est centrée autour d’un moment de crise, les occupations de fermes en cours, qualifié dans ce travail d’éthique et de critique. Ces occupations s’attaquent symboliquement et réellement aux restes de la colonisation au Zimbabwe. Leur étude nous a conduits à nous interroger sur les manières suivant lesquelles la décolonisation est mise en oeuvre dans le Zimbabwe du Président Mugabe et sur les enjeux qui concernent la forme, notamment sur le plan légale, de la postcolonie. Ces occupations ont provoqué l’expulsion de plus de 90 % des fermiers blancs hors de leur lieu utopique, à savoir la ferme, et les ont poussés dans des espaces d’ambiguïté à l’intérieur desquels les occupants cherchent la confrontation. La question de la corruption (économique et morale) est au coeur de l’expérience des fermiers blancs qui ont été forcés de renoncer à leur intégrité. Certains d’entre eux ont tenté par divers moyens de la maintenir en se préservant de la corruption et en réclamant le respect de leurs « droits »; d’autres ont accepté de vivre dans la zone grise que constitue l’occupation de leur ferme. Cette thèse qui s’ancre dans l’anthropologie postcoloniale est organisée en trois parties. La question centrale de la première partie qui est d’orientation historique interroge la forme que les settlers ont donnée à ce pays et la manière mise de l’avant par les fermiers blancs pour faire de ces terres africaines « leur » lieu. Dans la deuxième partie, l’instauration après 2000 du Fast-track land reform programme et l'expérience quotidienne des occupations du point de vue des fermiers blancs sont analysées dans le détail. Dans la troisième partie, la vie des fermiers dépossédés de leur ferme est abordée à partir d’Harare, la capitale du Zimbabwe et de la Grande-Bretagne où ils ont trouvé refuge. Ceux qui vivent actuellement à Harare se sont réorganisés socialement et économiquement en redéfinissant les limites, notamment morales, de la communauté. Ceux qui, fuyant le Zimbabwe, sont « retournés » en Angleterre sont redevenus des Anglais. / This thesis presents an ethnography of the fate of white farmers caught up in the complexity of their long-term presence in Zimbabwe. The analysis is centered around a time of crisis, the current farm occupations, characterised in this work as ethical and critical moments. These occupations symbolically and effectively challenge the remains of colonialism in Zimbabwe. The study of these leads us to question the ways by which decolonization is implemented in the Zimbabwe of President Mugabe, and about issues concerning the form, in particular in legal terms, of the post-colony. These occupations have caused the expulsion of more than 90% of white farmers from their “utopian place”, namely the farm, and pushed them into spaces of ambiguity within which the farm occupiers are seeking confrontation. The issue of corruption (economic and moral) is central to the experience of white farmers who were forced to give up their integrity. Some of them have tried by various means to maintain their integrity by protecting themselves against corruption and by calling for the respect of their "rights"; others have agreed to live in the grey areas constituted by the occupation of their farms. This thesis, rooted in post-colonial anthropology, is organized into three parts. The central question of the first part, which is historically oriented, interrogates the form the settlers gave to this country and the manner by which white farmers made these lands of Africa "their" place. In the second part, the establishment of the post-2000 “fast-track land reform programme” and the daily experiences of the occupations from white farmers’ points of view are analyzed in detail. In the third part, the lives of farmers dispossessed of their farms is adressed from Harare, the capital of Zimbabwe, as well as from Britain, where many have found refuge. Those currently living in Harare have reorganized themselves socially and economically by redefining the limits, including moral ones, of the community. Meanwhile, those who fled Zimbabwe and "returned" to England have since became English again.
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Les occupations de fermes commerciales au Zimbabwe : récits, expériences et devenirs des fermiers blancs

Kalaora, Léa 07 1900 (has links)
Cette thèse propose une ethnographie des devenirs des fermiers blancs saisis sur le long terme de leur présence au Zimbabwe. L’analyse est centrée autour d’un moment de crise, les occupations de fermes en cours, qualifié dans ce travail d’éthique et de critique. Ces occupations s’attaquent symboliquement et réellement aux restes de la colonisation au Zimbabwe. Leur étude nous a conduits à nous interroger sur les manières suivant lesquelles la décolonisation est mise en oeuvre dans le Zimbabwe du Président Mugabe et sur les enjeux qui concernent la forme, notamment sur le plan légale, de la postcolonie. Ces occupations ont provoqué l’expulsion de plus de 90 % des fermiers blancs hors de leur lieu utopique, à savoir la ferme, et les ont poussés dans des espaces d’ambiguïté à l’intérieur desquels les occupants cherchent la confrontation. La question de la corruption (économique et morale) est au coeur de l’expérience des fermiers blancs qui ont été forcés de renoncer à leur intégrité. Certains d’entre eux ont tenté par divers moyens de la maintenir en se préservant de la corruption et en réclamant le respect de leurs « droits »; d’autres ont accepté de vivre dans la zone grise que constitue l’occupation de leur ferme. Cette thèse qui s’ancre dans l’anthropologie postcoloniale est organisée en trois parties. La question centrale de la première partie qui est d’orientation historique interroge la forme que les settlers ont donnée à ce pays et la manière mise de l’avant par les fermiers blancs pour faire de ces terres africaines « leur » lieu. Dans la deuxième partie, l’instauration après 2000 du Fast-track land reform programme et l'expérience quotidienne des occupations du point de vue des fermiers blancs sont analysées dans le détail. Dans la troisième partie, la vie des fermiers dépossédés de leur ferme est abordée à partir d’Harare, la capitale du Zimbabwe et de la Grande-Bretagne où ils ont trouvé refuge. Ceux qui vivent actuellement à Harare se sont réorganisés socialement et économiquement en redéfinissant les limites, notamment morales, de la communauté. Ceux qui, fuyant le Zimbabwe, sont « retournés » en Angleterre sont redevenus des Anglais. / This thesis presents an ethnography of the fate of white farmers caught up in the complexity of their long-term presence in Zimbabwe. The analysis is centered around a time of crisis, the current farm occupations, characterised in this work as ethical and critical moments. These occupations symbolically and effectively challenge the remains of colonialism in Zimbabwe. The study of these leads us to question the ways by which decolonization is implemented in the Zimbabwe of President Mugabe, and about issues concerning the form, in particular in legal terms, of the post-colony. These occupations have caused the expulsion of more than 90% of white farmers from their “utopian place”, namely the farm, and pushed them into spaces of ambiguity within which the farm occupiers are seeking confrontation. The issue of corruption (economic and moral) is central to the experience of white farmers who were forced to give up their integrity. Some of them have tried by various means to maintain their integrity by protecting themselves against corruption and by calling for the respect of their "rights"; others have agreed to live in the grey areas constituted by the occupation of their farms. This thesis, rooted in post-colonial anthropology, is organized into three parts. The central question of the first part, which is historically oriented, interrogates the form the settlers gave to this country and the manner by which white farmers made these lands of Africa "their" place. In the second part, the establishment of the post-2000 “fast-track land reform programme” and the daily experiences of the occupations from white farmers’ points of view are analyzed in detail. In the third part, the lives of farmers dispossessed of their farms is adressed from Harare, the capital of Zimbabwe, as well as from Britain, where many have found refuge. Those currently living in Harare have reorganized themselves socially and economically by redefining the limits, including moral ones, of the community. Meanwhile, those who fled Zimbabwe and "returned" to England have since became English again.
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Continuity and change after apartheid : a study of racial categories among white people in a rural area of the Western Cape

Walters, Handri 03 1900 (has links)
Thesis (MA)--Stellenbosch University, 2012. / ENGLISH ABSTRACT: The 1994 election seems to stand as a clear divide between past and present in South Africa. But while it was believed that this election would catapult South Africa into a promising new era of democracy and equality, it has become all too clear that the transition was unfortunately limited to the political sphere. Despite some progress being made in the economic sphere, we still have a visible correlation between race and class – a correlation that certainly stems from the apartheid era, signifying a definite continuity of an era long past. In the social sphere we have also struggled to achieve complete integration. We find that racial categories of old have remained an important part of the ‘new’ South Africa. While we were promised a non-racial country, government policies such as Affirmative Action and Black Economic Empowerment have been a constant reminder of supposed racial differences – signifying another continuity of apartheid. While the post-apartheid period can be summarised as a period of change, we find that it can also be summarised by the continuities of the past. It was found that, specifically in my research area, a rural farmers’ community, the continuities of the past are visible in the everyday structures of society. For my research subjects, white Afrikaners, it was found that the 1994 election proved to be no ‘road to Damascus’ regarding beliefs about the racial other. I found that interracial social interaction is still governed by fixed racial boundaries that are rarely crossed and, if crossed, this is done so conditionally. These boundaries seemed to be reinforced by the active socialisation of a community. While many argue that the post-apartheid period has brought on an identity crisis for white Afrikaners, I found that my research subjects have failed to encounter such a crisis, as they have held on to fixed racial boundaries in an attempt to preserve and protect their identity. We find ourselves in a time where we are urged to move beyond our apartheid past, yet many are unable to do so. But the question remains: given our past, should this come as a surprise to anyone? / AFRIKAANSE OPSOMMING: Die verkiesing van 1994 staan as ‘n duidelike skeiding tussen die verlede en die hede in Suid-Afrika. Maar al is daar geglo dat hierdie verkiesing Suid-Afrika in ‘n belowende nuwe era van demokrasie en gelykheid sou inskiet, het dit al hoe meer duidelik geraak dat die oorgang ongelukkig tot die politieke sfeer beperk was. Ten spyte van vordering in die ekonomiese sfeer, vind ons nog steeds dat daar ‘n sigbare ooreenkoms tussen ras en klas is – ‘n ooreenkoms wat seer seker geërf is vanaf apartheid en dui op ‘n definitiewe voortsetting van ‘n era wat lankal verby is. In die sosiale sfeer sukkel ons ook om volkome integrasie te bereik. Ons vind dat die rasse-kategorieë van ouds steeds ‘n belangrike deel van die ‘nuwe’ Suid Afrika bly. Hoewel ‘n nie-rassige land belowe is, dien regeringsbeleide soos Regstellende Aksie en Swart Ekonomiese Bemagtiging as ‘n konstante herinnering aan sogenaamde rasseverskille – nog ‘n voortsetting van apartheid. Terwyl die post-apartheid tydperk opgesom kan word as ‘n tydperk van verandering, vind ons dat dit ook opgesom kan word deur voortsettings van die verlede. Veral in my navorsingsgebied, ‘n plattelandse boeregemeenskap, het ek gevind dat die voortsettings van die verlede sigbaar was in die alledaagse strukture van die samelewing. Vir my navorsingssubjekte, blanke Afrikaners, is dit gevind dat die 1994-verkiesing geensins gedien het as ‘n ‘pad na Damaskus’ in terme van oortuigings aangaande die ‘ander’ ras nie. Ek het gevind dat interrassige sosiale interaksie steeds regeer word deur gevestigde rasse grense wat selde oorgesteek word, en indien wel oorgesteek, word dit voorwaardelike gedoen. Dit wil voorkom of hierdie grense versterk word deur die aktiewe sosialisering van die gemeenskap. Terwyl baie outeurs argumenteer dat die post-apartheidtydperk ‘n identiteitskrisis vir blanke Afrikaners tot gevolg gehad het, het ek gevind dat my navorsingssubjekte nie so ‘n krisis ervaar het nie omdat hulle vasklou aan gevestigde rassegrense in ‘n poging om hul identiteit te bewaar en beskerm. Ons vind onsself in ‘n tyd waar ons aangespoor word om verby ons apartheid verlede te beweeg, maar steeds is baie mense nie in staat om dit te doen nie. Die vraag bly staan: gegewe ons verlede, kom dit vir enigiemand as ‘n verrassing?

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