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La contribution de la famille sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la consommation de médicaments psychotropesLengyel, Myriam 03 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire de recherche était double, soit de mesurer l’effet des conditions de l’organisation du travail sur la consommation de médicaments psychotropes ainsi que de mesurer l’effet modérateur de la famille sur cette relation dans la population de travailleurs canadiens.
Les données utilisées pour mener à terme cette recherche sont des données secondaires provenant de l’Enquête sur la Santé dans les Collectivités Canadiennes (ESCC cycle 2.1) de Statistique Canada. La consommation de médicaments psychotropes fut mesurée sur une période d’un mois. La prévalence de consommation chez les travailleurs canadiens s’élève à 8.8%, plus particulièrement 6.3% pour les hommes et 11.7% en ce qui concerne les femmes. À l’égard des conditions de l’organisation du travail, le nombre d’heures travaillées est associé de manière négative à la consommation de médicaments psychotropes. Ainsi, plus le nombre d’heures travaillées augmente, plus le risque de consommer des médicaments psychotropes est faible. Quant à la situation familiale, le fait de vivre seul, ainsi que le fait d’avoir un revenu économique élevé sont tous deux associés à la consommation de médicaments psychotropes.
Les résultats de cette étude suggèrent une influence de la part des conditions de l’organisation du travail et de la famille sur la consommation de médicaments psychotropes. Toutefois, il nous est impossible à cette étape de montrer un effet modérateur de la famille sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la consommation de médicaments psychotropes.
MOTS CLÉS : Conditions de l’organisation du travail, médicaments psychotropes, famille, population active canadienne / The aims of this study were two-fold : first to examine whether there exists a significant relation between work organization conditions and drug use among members of the Canadian workforce; and secondly, to analyze the moderating effect of family situation status on the relation between work organization conditions and drug use. Analysis of data from a sample of Canadian workers, through the Canadian Community Health Survey of Statistics Canada (ESCC 2.1), determined that prevalence of consumption was 8.8%. More specifically, prevalence for women (11.7%) was higher that of men (6.3%).
The findings of this research support one possible negative relation between the amount of working hours and drug use. We also found a positive association between celibacy and drug use. The same connection was found in regards to the total household income, more specifically to a higher household income. Finally, these results demonstrated a lack of the family’s moderating effect on the relation between work organization conditions and drug use.
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Work, personality and psychological distress : direct and moderating effects of the Big Five personality traitsDi Sanza, Claudia 12 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire est d’examiner les nombreuses associations qui existent entre les conditions de l’organisation du travail, les traits de personnalité et la détresse psychologique au travail. La question de recherche principale était : est-ce que les cinq grands traits de personnalité (Big Five personality traits) ont un effet modérateur sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la détresse psychologique. De nombreuses autres questions ont aussi été considérées. Pour répondre aux vingt-et-une hypothèses proposées dans cette recherche, nous avons utilisé des données secondaires d’une étude transversale de 395 employés d’un service de police municipal. À la suite d’analyses multivariées, nous avons pu observer quatre associations significatives. Concernant les conditions de l’organisation du travail, nous avons trouvé que les demandes psychologiques en milieu de travail augment la détresse psychologique, tandis que le support d’un superviseur la diminue. En ce qui concerne, les traits de personnalité, nous avons trouvé qu’être névrotique (neuroticism) augmente la détresse psychologique. Finalement, nous avons trouvé un effet modérateur du trait de personnalité, être consciencieux (conscientiousness), sur la relation entre les demandes psychologiques et la détresse psychologique. Bref, nos résultats nous indiquent que les cinq grands traits de personnalité (Big Five personality traits) ont une influence mitigée sur la santé mentale en milieu de travail. / The current thesis sought to observe the multiple relationships that exist between work organization conditions, personality characteristics and psychological distress in the workplace. The main question of interest was whether the Big Five personality traits have a moderating effect on the relationship between work organization and psychological distress, but numerous other questions of interest were also considered. In order to address the twenty-one hypotheses proposed in this study, secondary data was used from a cross-sectional survey of 395 workers from a municipal police service. Multivariate analyses showed four significant relationships between the three variables of interest. With regards to the work organization conditions, it was found that psychological demands in the workplace increase psychological distress, whereas, support from a supervisor decreases psychological distress. With regards to personality, neuroticism was found to increase psychological distress. Finally, a moderating relationship was found for the conscientiousness trait on the relationship between psychological demands and psychological distress. Globally, the results indicate that the Big Five personality traits have a mitigated impact on mental health problems in the workplace.
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Culture organisationnelle et santé mentale au travailDextras-Gauthier, Julie 07 1900 (has links)
Cette thèse doctorale poursuit l’objectif de mieux comprendre le rôle joué par la culture organisationnelle en tant que déterminant des problèmes de santé mentale dans la main-d’œuvre. Ceci, dans un contexte où les organisations font face à plusieurs défis importants pouvant affecter leur survie et pérennité, mais surtout face aux coûts directs et indirects reliés à ce type de problèmes qui ne cessent d’augmenter. Cette thèse fut également inspirée par les nombreuses limites constatées à la suite d’une revue de la littérature sur la santé mentale au travail, alors que les principaux modèles sur le stress professionnel (e.g. modèle demandes-contrôle de Karasek (1979), modèle demandes-contrôle-soutien de Karasek et Theorell (1990), le modèle du Déséquilibre Efforts-Récompenses de Siegrist (1996) et le modèle Demandes-Ressources de Demerouti et al., (2001)) et guidant la recherche sur le sujet, ne tiennent pas compte du contexte organisationnel élargi dans lequel se vit le travail. Un élément bien précis du contexte organisationnel est le cœur de cette thèse soit la culture organisationnelle. En effet, la culture organisationnelle joue-t-elle un rôle dans le développement et/ou l’aggravation de problèmes de santé mentale dans la main-d’œuvre? Si oui ce rôle existe, alors comment et sous quelles conditions la culture organisationnelle est-elle susceptible de protéger ou de fragiliser la santé mentale des individus?
Dans le but de mieux comprendre le rôle joué par la culture organisationnelle en matière de santé mentale au travail, nous avons eu recours à un modèle théorique intégrateur exposant les relations entre la culture organisationnelle, les conditions de l’organisation du travail et la santé mentale. Cette articulation théorique est présentée sous forme d’article dans le cadre de cette thèse. De ce modèle découle deux grandes hypothèses. La première est à l’effet que les conditions de l’organisation du travail sont associées à la détresse psychologique et à l’épuisement professionnel une fois tenu en compte la culture organisationnelle. La seconde hypothèse induite par le modèle proposé, pose que les conditions de l’organisation du travail médiatisent la relation entre la culture organisationnelle et les problèmes de santé mentale au travail. Ces hypothèses de recherche furent testées à partir de données transversales obtenues dans le cadre du projet de recherche SALVEO de l’Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale (ERTSM) de l’Université de Montréal. Les résultats obtenus sont présentés sous forme de deux articles, soumis pour publication, lesquels constituent les chapitres 5 et 6 de cette thèse.
Dans l’ensemble, le modèle théorique proposé obtient un soutient empirique important et tend à démontrer que la culture organisationnelle joue indirectement sur la détresse psychologique de par son influence sur les conditions de l’organisation du travail. Pour l’épuisement professionnel, les résultats démontrent que la culture organisationnelle influence directement et indirectement les problèmes de santé mentale au travail. Les résultats corroborent l’importance de développer de nouveaux modèles théoriques pour mieux inclure des facteurs reliés à l’organisation et au contexte organisationnel plus large afin d’avoir un portrait complet de la problématique de la santé mentale au travail. Cette thèse conclue sur les implications de ces résultats pour la recherche, et pour les retombées pratiques pour la gestion des ressources humaines. / This doctoral thesis aims to better understand the role played by organizational culture as a determinant of mental health problems in the workforce. This is in a context where organizations face several major challenges that could affect their survival and sustainability, but especially towards direct and indirect expenses related to this type of problems which are constantly increasing. This thesis was also inspired by many limits identified in the scientific literature on mental health problems in the workplace. While the main models on occupational stress (e.g. demand-control model by Karasek (1979), demand-control-support model by Karasek and Theorell (1990), the effort-reward imbalance model by Siegrist (1996) and the Job Demands-Resources by Demerouti and al. (2001)) which are guiding the research on the subject, do not take into account the meso organizational context in which work is performed. Our contribution to advancing occupational stress research lies in the development of an integrative stressor-strain framework that better accounts for the complexity of workplace phenomena, and puts organizational culture in a central role in the explanation of the relationship between work organization conditions and mental health problems at work.
The integrative framework is presented in the form of an article in this thesis. There are two major assumptions that stem from this model. The first is that the work organization conditions are associated with psychological distress and burnout once the organizational culture is taken into account. The second hypothesis induced by the proposed model, suggests that the work organization conditions mediate the relationship between organizational culture and mental health problems at work. Theses hypotheses were tested with cross-sectional data obtained from the SALVEO study of the University of Montreal, and the Work and Mental Health Research Team (ERTSM). The results obtained are presented into the shape of two articles, submitted for publication, which constitute and are presented in the chapters five and six of this thesis.
Overall, the integrative framework proposed, in this thesis gets an important empirical support and tends to show that organizational culture is indirectly associated with psychological distress via the influence it exerts on work organization conditions. For burnout, the results show that organizational culture is associated directly and indirectly to the outcome. The results obtained highlighted the importance of including variables relating to broader organizational contexts in models examining stress in the workplace. This thesis concludes on the implications of these results for the research, and for the practical benefits for the human resources management.
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La contribution de la famille sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la consommation de médicaments psychotropesLengyel, Myriam 03 1900 (has links)
RÉSUMÉ:
L’objectif de ce mémoire de recherche était double, soit de mesurer l’effet des conditions de l’organisation du travail sur la consommation de médicaments psychotropes ainsi que de mesurer l’effet modérateur de la famille sur cette relation dans la population de travailleurs canadiens.
Les données utilisées pour mener à terme cette recherche sont des données secondaires provenant de l’Enquête sur la Santé dans les Collectivités Canadiennes (ESCC cycle 2.1) de Statistique Canada. La consommation de médicaments psychotropes fut mesurée sur une période d’un mois. La prévalence de consommation chez les travailleurs canadiens s’élève à 8.8%, plus particulièrement 6.3% pour les hommes et 11.7% en ce qui concerne les femmes. À l’égard des conditions de l’organisation du travail, le nombre d’heures travaillées est associé de manière négative à la consommation de médicaments psychotropes. Ainsi, plus le nombre d’heures travaillées augmente, plus le risque de consommer des médicaments psychotropes est faible. Quant à la situation familiale, le fait de vivre seul, ainsi que le fait d’avoir un revenu économique élevé sont tous deux associés à la consommation de médicaments psychotropes.
Les résultats de cette étude suggèrent une influence de la part des conditions de l’organisation du travail et de la famille sur la consommation de médicaments psychotropes. Toutefois, il nous est impossible à cette étape de montrer un effet modérateur de la famille sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la consommation de médicaments psychotropes.
MOTS CLÉS : Conditions de l’organisation du travail, médicaments psychotropes, famille, population active canadienne / ABSTRACT:
The aims of this study were two-fold : first to examine whether there exists a significant relation between work organization conditions and drug use among members of the Canadian workforce; and secondly, to analyze the moderating effect of family situation status on the relation between work organization conditions and drug use. Analysis of data from a sample of Canadian workers, through the Canadian Community Health Survey of Statistics Canada (ESCC 2.1), determined that prevalence of consumption was 8.8%. More specifically, prevalence for women (11.7%) was higher that of men (6.3%).
The findings of this research support one possible negative relation between the amount of working hours and drug use. We also found a positive association between celibacy and drug use. The same connection was found in regards to the total household income, more specifically to a higher household income. Finally, these results demonstrated a lack of the family’s moderating effect on the relation between work organization conditions and drug use.
KEYWORDS: work organization conditions, psychotropics, drug use, family, active Canadian population
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Work, personality and psychological distress : direct and moderating effects of the Big Five personality traitsDi Sanza, Claudia 12 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire est d’examiner les nombreuses associations qui existent entre les conditions de l’organisation du travail, les traits de personnalité et la détresse psychologique au travail. La question de recherche principale était : est-ce que les cinq grands traits de personnalité (Big Five personality traits) ont un effet modérateur sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la détresse psychologique. De nombreuses autres questions ont aussi été considérées. Pour répondre aux vingt-et-une hypothèses proposées dans cette recherche, nous avons utilisé des données secondaires d’une étude transversale de 395 employés d’un service de police municipal. À la suite d’analyses multivariées, nous avons pu observer quatre associations significatives. Concernant les conditions de l’organisation du travail, nous avons trouvé que les demandes psychologiques en milieu de travail augment la détresse psychologique, tandis que le support d’un superviseur la diminue. En ce qui concerne, les traits de personnalité, nous avons trouvé qu’être névrotique (neuroticism) augmente la détresse psychologique. Finalement, nous avons trouvé un effet modérateur du trait de personnalité, être consciencieux (conscientiousness), sur la relation entre les demandes psychologiques et la détresse psychologique. Bref, nos résultats nous indiquent que les cinq grands traits de personnalité (Big Five personality traits) ont une influence mitigée sur la santé mentale en milieu de travail. / The current thesis sought to observe the multiple relationships that exist between work organization conditions, personality characteristics and psychological distress in the workplace. The main question of interest was whether the Big Five personality traits have a moderating effect on the relationship between work organization and psychological distress, but numerous other questions of interest were also considered. In order to address the twenty-one hypotheses proposed in this study, secondary data was used from a cross-sectional survey of 395 workers from a municipal police service. Multivariate analyses showed four significant relationships between the three variables of interest. With regards to the work organization conditions, it was found that psychological demands in the workplace increase psychological distress, whereas, support from a supervisor decreases psychological distress. With regards to personality, neuroticism was found to increase psychological distress. Finally, a moderating relationship was found for the conscientiousness trait on the relationship between psychological demands and psychological distress. Globally, the results indicate that the Big Five personality traits have a mitigated impact on mental health problems in the workplace.
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L’effet modérateur du soutien social hors-travail entre les conditions de l’organisation du travail et l’épuisement professionnel chez la main-d’œuvre canadienneLa Berge, Marianne 02 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à mieux comprendre ce qui influence le développement de l’épuisement
professionnel et vise à répondre à deux objectifs. Le premier est de vérifier si le soutien social hors-travail modère la relation entre les différentes conditions de l’organisation de travail et
l’épuisement professionnel. Deuxièmement, la présente recherche vise à mieux cerner quelles
conditions de l’organisation du travail (utilisation des compétences, autorité décisionnelle,
demandes psychologiques, demandes physiques, horaire de travail irrégulier, nombre d’heures
travaillées, soutien social des collègues, soutien social des superviseurs, harcèlement,
reconnaissance et insécurité d’emploi) influencent directement l’épuisement professionnel. Cette
étude est basée sur les données secondaires du premier cycle de l’Étude longitudinale de
l’Observatoire sur la Santé et le Mieux-Être au travail (ELOSMET). L’échantillon final est
composé de 2385 participants provenant de 90 établissements différents à travers le Canada. Des
analyses descriptives, bivariées et multivariées (de type multiniveaux) ont été réalisées afin de
répondre aux hypothèses de recherche.
Les analyses multiniveaux n’ont pas démontré l’existence d’un effet de modération du soutien
social hors-travail pour la relation entre les conditions de l’organisation du travail et l’épuisement
professionnel. Aussi, les résultats montrent que le soutien social hors-travail n’influence pas non
plus directement l’épuisement professionnel. Toutefois, les analyses multiniveaux montrent que
sept des onze conditions de l’organisation du travail s’associent de manière significative à
l’épuisement professionnel. L’utilisation des compétences, l’autorité décisionnelle, le soutien
social du superviseur et la reconnaissance influencent négativement l’épuisement professionnel,
alors que les demandes psychologiques, le harcèlement, et l’insécurité d’emploi l’influencent
positivement.
Nos résultats indiquent également que certaines de nos variables contrôles s’associent
significativement à l’épuisement professionnel, soit le genre, le capital psychologique et le conflit
travail-famille. / This master thesis was conducted to examine what influence the development of burnout and aims
to address two objectives. The first objective is to verify if social support outside the workplace
moderates the relation between work organization conditions and burnout. Secondly, this research
also aims to identify which work organization conditions (skill utilization, decision authority,
psychological demands, physical demands, irregular work schedule, number of working hours,
social support from colleagues, social support from supervisors, harassment, recognition, and job
insecurity) directly influence burnout.
This study is based on secondary data from the first cycle of the ELOSMET survey. The final
sample is composed of 2385 participants from 90 different establishments across Canada.
Descriptive, bivariate and multivariate (multilevel) analyses were performed in order to address
the research hypotheses.
Multilevel analyses did not demonstrate the moderating effect of social support outside the
workplace between work organization conditions and burnout. Also, the results showed that social
support outside the workplace does not directly influence burnout either. However, multilevel
analyses showed that seven of the eleven work organization conditions are significantly associated
with burnout. Skill utilization, decision authority, supervisor social support, and recognition
negatively influence burnout, whereas psychological demands, harassment, and job insecurity
positively influence it.
Our results also indicate that some of our control variables are significantly associated with
burnout, namely gender, psychological capital, and work-family conflict.
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Une étude sur le rôle modérateur des évènements stressants vécus lors de l’enfance sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la détresse psychologiqueGautrin, Sophie 04 1900 (has links)
L’objectif principal de ce mémoire est de déterminer l’effet modérateur des évènements stressants subis lors de l’enfance sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et le niveau de détresse psychologique vécue par les policiers et les employés de bureau de la ville de Montréal (SPVM). Les objectifs secondaires sont de déterminer le rôle direct des conditions de l’organisation du travail et des évènements stressants subis lors de l’enfance sur le niveau de détresse psychologique de cette population. Des données secondaires découlant d’une enquête réalisée auprès de 410 employés du SPVM nous ont permis de réaliser cette étude et de faire les analyses statistiques nécessaires.
Cette recherche nous a permis de déceler quelques facteurs pouvant influencer le niveau de détresse psychologique des employés du SPVM. Entre autres, les résultats nous indiquent un niveau de détresse psychologique assez faible pour notre échantillon. De plus, ceux-ci nous démontrent que parmi les conditions de l’organisation du travail, deux variables indépendantes sont associées à une variation du niveau de détresse psychologique, c’est-à-dire les demandes psychologiques et le soutien social des superviseurs. En effet, les demandes psychologiques font augmenter le niveau de détresse psychologique, tandis que le soutien des superviseurs le fait diminuer. De plus, nos résultats soutiennent que le fait d’être un homme, de vivre en couple, de ne pas subir de tensions avec son enfant et son conjoint, de pratiquer des activités physiques, de ne pas consommer de tabac et de posséder un centre de contrôle interne sont associés à un faible niveau de détresse psychologique.
Parallèlement, cette étude nous a permis d’avoir une compréhension plus exhaustive du rôle spécifique des évènements de vie stressants vécus lors de l’enfance en ce qui concerne la détresse psychologique vécue en milieu de travail. Ainsi, nos analyses multivariées nous ont permis d’identifier le fait qu’il n’y avait pas présence d’un effet modérateur des évènements stressants subis lors de l’enfance sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et le niveau de détresse psychologique. Pour ce qui est de la relation des évènements stressants subis lors de l’enfance sur le niveau de détresse psychologique, aucun lien n’a été décelé lors des analyses. / The main objective of this master thesis was to verify the moderating effects of stressful life events from childhood on the relation between the work organization’s conditions and the level of psychological distress lived by workers from the Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM). As a secondary objective, this thesis determined the direct effect of work organization conditions on the level of psychological distress. To complete this study, data from an investigation of 410 SPVM workers was used.
This thesis demonstrated a low level of distress in this population. Also, the completed multilevel analysis confirmed that psychological demands and social support from the superiors were associated at the level of psychological distress. In fact, psychological demands contribute to increase it and the social support from the superior decrease the level of psychological distress. In addition, our results indicate that distress is to be less pronounced among men, couples, life habits (physical activities and no tobacco use),no tensions with children, no tensions with the spouse and the personality trait sense of control.
Finally, this thesis hasn’t found any moderating effects of the children’s stressful life events on the relation between the work organization’s conditions and the level of psychological distress. Moreover, the multilevel analyses haven’t demonstrated the direct effect of children’s stressful life events psychological on the level of psychological distress.
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Une étude sur les conditions de l’organisation du travail, le soutien social hors-travail et l’épuisement professionnelNowak, Fleur 12 1900 (has links)
L’objectif principal de ce mémoire est de vérifier l’effet modérateur du soutien social
hors-travail sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et
l’épuisement professionnel. Dans un deuxième temps, nous cherchons aussi à déterminer l’effet direct que peut entretenir chacune des variables sur le niveau d’épuisement professionnel. Pour nous aider à réaliser notre recherche nous avons utilisé des données secondaires provenant de l’Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale, qui sont basées sur un échantillon de 410 travailleurs (civil et policier) du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) atteint de décembre 2008 à février 2009. Les analyses multivariées réalisées ont révélé que plusieurs facteurs du travail ont une influence sur le niveau d’épuisement professionnel des employés du SPVM. En effet,
l’utilisation des compétences, l’autorité décisionnelle et le soutien social au travail
sont trois facteurs du travail qui agissent comme protecteur contre l’épuisement professionnel. À l’inverse, les demandes psychologiques, les demandes contractuelles
(c’est-à-dire les horaires de travail irréguliers ou imprévisibles), la supervision
abusive ainsi que le conflit travail-famille sont quatre autres facteurs du travail qui
font augmenter significativement le niveau d’épuisement professionnel. De plus, nos
résultats soutiennent que le fait de vivre en couple, de ne pas avoir d’enfant, de vivre
un conflit famille-travail et d’avoir un score élevé au trait de personnalité amabilité sont tout autant de caractéristiques associées à un haut niveau d’épuisement professionnel.Parallèlement, les analyses multivariées n’ont pas permis de confirmer le lien modérateur du soutien social hors-travail sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et l’épuisement professionnel. / The main objective of this master thesis is to verify the moderating effect of social support outside of work on the relation between the work organization conditions and
burnout. In a second time, we also try to determine the direct effect that each variable has on burnout. To help us achieve our research we used secondary data from
l’Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale, which are based on a sample of 410 employees (civilian and police) of the Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) consulted from December 2008 to February 2009. The completed multivariate analyses revealed that many work organization
conditions impact the level of burnout of the SPVM employees. Indeed, skills utilization, decision authority and social support at work are three work organization
conditions that help to prevent burnout. In contrast, psychological demands, contractual demands (i.e. irregular or unpredictable work schedule), abusive supervision and work to family conflict are four factors increasing the level of burnout. Moreover, our results show that living with a life partner, not having a child,living a family to work conflict and having a high score for the trait of personality related to agreeableness are related to a high level of burnout. In parallel, multivariate analyses did not confirm the moderating effect of social support outside of work on the relation between work organisation conditions and burnout.
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Une étude sur le rôle modérateur des traits de personnalité sur la relation entre les conditions de l'organisation du travail et la détresse psychologiqueParent-Lamarche, Annick January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Une étude sur le rôle modérateur des évènements stressants vécus lors de l’enfance sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et la détresse psychologiqueGautrin, Sophie 04 1900 (has links)
L’objectif principal de ce mémoire est de déterminer l’effet modérateur des évènements stressants subis lors de l’enfance sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et le niveau de détresse psychologique vécue par les policiers et les employés de bureau de la ville de Montréal (SPVM). Les objectifs secondaires sont de déterminer le rôle direct des conditions de l’organisation du travail et des évènements stressants subis lors de l’enfance sur le niveau de détresse psychologique de cette population. Des données secondaires découlant d’une enquête réalisée auprès de 410 employés du SPVM nous ont permis de réaliser cette étude et de faire les analyses statistiques nécessaires.
Cette recherche nous a permis de déceler quelques facteurs pouvant influencer le niveau de détresse psychologique des employés du SPVM. Entre autres, les résultats nous indiquent un niveau de détresse psychologique assez faible pour notre échantillon. De plus, ceux-ci nous démontrent que parmi les conditions de l’organisation du travail, deux variables indépendantes sont associées à une variation du niveau de détresse psychologique, c’est-à-dire les demandes psychologiques et le soutien social des superviseurs. En effet, les demandes psychologiques font augmenter le niveau de détresse psychologique, tandis que le soutien des superviseurs le fait diminuer. De plus, nos résultats soutiennent que le fait d’être un homme, de vivre en couple, de ne pas subir de tensions avec son enfant et son conjoint, de pratiquer des activités physiques, de ne pas consommer de tabac et de posséder un centre de contrôle interne sont associés à un faible niveau de détresse psychologique.
Parallèlement, cette étude nous a permis d’avoir une compréhension plus exhaustive du rôle spécifique des évènements de vie stressants vécus lors de l’enfance en ce qui concerne la détresse psychologique vécue en milieu de travail. Ainsi, nos analyses multivariées nous ont permis d’identifier le fait qu’il n’y avait pas présence d’un effet modérateur des évènements stressants subis lors de l’enfance sur la relation entre les conditions de l’organisation du travail et le niveau de détresse psychologique. Pour ce qui est de la relation des évènements stressants subis lors de l’enfance sur le niveau de détresse psychologique, aucun lien n’a été décelé lors des analyses. / The main objective of this master thesis was to verify the moderating effects of stressful life events from childhood on the relation between the work organization’s conditions and the level of psychological distress lived by workers from the Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM). As a secondary objective, this thesis determined the direct effect of work organization conditions on the level of psychological distress. To complete this study, data from an investigation of 410 SPVM workers was used.
This thesis demonstrated a low level of distress in this population. Also, the completed multilevel analysis confirmed that psychological demands and social support from the superiors were associated at the level of psychological distress. In fact, psychological demands contribute to increase it and the social support from the superior decrease the level of psychological distress. In addition, our results indicate that distress is to be less pronounced among men, couples, life habits (physical activities and no tobacco use),no tensions with children, no tensions with the spouse and the personality trait sense of control.
Finally, this thesis hasn’t found any moderating effects of the children’s stressful life events on the relation between the work organization’s conditions and the level of psychological distress. Moreover, the multilevel analyses haven’t demonstrated the direct effect of children’s stressful life events psychological on the level of psychological distress.
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