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Le portrait japonais du VIIIe au XVIe siècle. Études des représentations artistiques et des sources historiques / Japanese portrait from the VIIIth to the XVIth century. Studies of artistic representations and historical sources

Comment définir ces peintures ou rondes-bosses que sont les portraits japonais figurant des moines ? Par leur forme spécifique qui, issue d’un prototype continental qui n’a pas été remis en question, est demeurée stable à l’exception de brèves périodes. Cette constance s’explique par l’importance accordée à la Chine, l’usage de modèles iconographiques (zuzō) et le recours à une réplique qui n’est jamais dénigrée. Le portrait est de plus une image au bénéfice des sectes qui la produisent. En fournissant une représentation qui ne se dégrade pas, il est aussi la preuve d’un état de sainteté, voire de bouddhéité. Quant à la fonction de certificat des portraits Zen (chinzō), elle semble rare. Portrait de groupe, rouleaux illustrés (emaki) et littérature ont également décrit des personnages à leur façon, autorisant des comparaisons. Le portrait aurait pu inventer sa propre représentation ; il a préféré emprunter aux images sacrées : figurations de vénérés, maṇḍala et illustrations de jātaka. / How can one define these paintings and sculptures in the round that make up Japanese portraits of monks? Through their specific form that derives from a continental prototype which has never been reappraised and which remained stable except for short periods of time. Such a consistency results from a strong influence of China, and from the use of iconographic models (zuzō). Furthermore, copying a work of art has never been undervalued. Portraits are also images which benefit the sect that produces them. By providing an image or representation that never decays, they bear testimony to a monk's holiness, even buddhahood. Lastly, the Zen portraits (chinzō) are often seen as a kind of certification; however, this function seems quite rare. Group portraits, scrolls (emaki) and literature also describe people in their own way, allowing comparison with portraits. Portraiture could have followed its own path; it has preferred to borrow from holy images: deities, maṇḍala and jātaka illustrations.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2009PA040276
Date03 October 2009
CreatorsHein, Jean-Claude
ContributorsParis 4, Blanchon, Flora
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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