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Ermeneutica e semiotica in archeologia : per una nuova interpretazione culturale della ceramica vascolare nell’Egitto greco-romano. / Herméneutique et sémiotique dans l’archéologie : pour une nouvelle interprétation culturelle de la céramique des vases dans l’Égypte gréco-romain / Hermeneutics and Semiotics in Archaeology : a new cultural interpretation of ceramics in Greco-Roman Egypt

Cette recherche de doctorat concerne l’étude des fragments céramiques utilisés comme supports pour l’écriture dans l'Égypte gréco-romaine, c'est-à-dire les ostraca. Les deux groupes d'ostraca, objet de cette analyse, proviennent des fouilles archéologiques modernes effectuées dans deux sites qui se trouvent dans le désert occidental égyptien : Dime es-Seba/Soknopaiou Nesos (Fayoum) et Amheida/Trimithis (Dakhla). Le deux sites sont respectivement fouillés par la Mission archéologique du Centro di Studi Papirologici dell'Universita del Salento-Lecce (2003-2012) et de l’Université de New York -ISAW (2004-2013). Les aspects liés à la matérialité des ostraca (des fragments de récipients en céramique utilisés généralement pour écrire des textes en grec et démotique) ont été complètement ignorés par le passé en faveur de l’étude du texte. La raison principale de cette négligence est liée à la qualité médiocre du matériel céramique, considéré sans valeur. Par ailleurs, les études de céramologie en Égypte ainsi que l’étude des circuits économiques dans lesquels la poterie était utilisée sont très récents. En outre, il est communément admis que les scribes ramassait les fragments de céramique au hasard dans des dépotoirs et que n’y avait pas de sélection dans le choix des supports. Notre recherche démontre que ce concept est une fausse supposition, au moins pour ce qui concerne les deux groupes d'ostraca examinés. En revanche, il est clair que les scribes faisaient un choix sélectif des tessons selon leurs besoins et que, dans certains cas, il y avait une fragmentation ultérieure des morceaux. Rien a été laissé au hasard: le contenu des textes était strictement adapté à la nature de tessons utilisés comme support. De plus, la classification de la céramique des deux sites a été un point essentiel pour mettre en rapport la culture matérielle et l’organisation de la société égyptienne qui l’a produite entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C. / This doctoral dissertation focuses on the study of the pottery sherds that were used as writing surfaces for painted texts in Greco-Roman Egypt, called ostraka. Two groups of ostraka found in two modern excavations, Dime es-Seba/Soknopaiou Nesos (Fayyum), and Amheida/Trimithis (Dakhla Oasis) are the main subjects of the investigation. The two archaeological sites are under excavation by, respectively, the Centro di Studi Papirologici dell’Università del Salento-Lecce (2003-2012), and New York University-ISAW (2004-2013).Both settlements are located in the Western Desert of Egypt, in areas far from the Nile Valley and the main centers of power. The ostraka, which are re-used broken fragments of ceramic vessels with texts in Greek and Demotic, have been in the past seldom considered as archaeological objects because of the predominant importance of their texts. The material part of the ostraka being made from pottery vessels generally unrefined and of poor quality, have deterred most scholars from studying them accurately. Moreover, ceramological studies in Egypt and the interest towards the economy of the pottery manufacture and re-use are very recent. Finally, it is commonly believed that scribes collected the ceramic fragments to be used as ostraka randomly from open-air dumps. This research proved that this concept has to be considered as a wrong assumption, at least for the two groups of ostraka examined. On the contrary, it is very clear that the ancient scribes made a proper selection of the sherds they needed for specific purposes and that in some cases they reworked the sherds. It seems clear that nothing was left to the chance: the content of the texts and their use is strictly related to the kind of potsherds used to hold it. Additionally, the study of the ceramic types used in both settlements, analyzed as signifiers of the cultural environments for which they were produced, has shed light to the complex society of Egypt between the third century BCE and the fourth century CE.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014POIT5028
Date30 July 2014
CreatorsCaputo, Clementina
ContributorsPoitiers, Università del Salento (Italie), Ballet, Pascale, Davoli, Paola
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageItalian
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Image, StillImage

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