La mutation Texel Belge induit une hypertrophie musculaire. Elle affecte le gène codant pour la myostatine et touche l'ensemble de la musculature. Toutefois les mécanismes physiologiques et biochimiques sous-jacents ne sont pas encore élucidés. Notre étude est axée sur la fraction sarcoplasmique du protéome dans laquelle se trouvent les protéines du métabolisme et des voies de transduction. L'étude comparative en gels d'électrophorèse 2D porte sur des muscles d'homozygotes Texel et d'homozygotes Romanov au locus. En comparant des muscles aux compositions variées et présentant divers degrés de développement, nous avons montré qu'il existait des variations caractérisants chaque muscle, de l'expression des protéines du métabolisme énergétique et de la machinerie associée. La comparaison des génotypes montre une surexpression des métabolisme energétiques, glycolytiques et oxydatif, chez les TT; 2 protéines marquent le génotype TT: la transferrine ( en plus) et l'A1AT (en moins). L'étude des ARNm montre que ni la transferrine ni l'A1AT ne sont régulés au niveau transcriptionnel et que les ARNm de la myostatine sont sous-exprimés dans le génotype TT. Ces trois sont plus exprimés chez les foetus que dans les muscles adultes. Ce qui laisse supposer, pour ces gènes, un rôle important dans le développement musculaire
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00703080 |
Date | 13 October 2006 |
Creators | Hamelin, Muriel |
Publisher | Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II, Université d'Auvergne - Clermont-Ferrand I |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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