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Nature et poétique en mouvement. Italo Calvino, lecteur de Lucrèce, de l'Arioste et de Giordano Bruno / Nature and poetics in motion. Italo Calvino as a reader of Lucretius, of Ariosto and of Giordano Bruno

L’objet de cette thèse est de montrer qu’il existe une contiguïté entre les formes de la littérature et celles de l’univers.L’analyse part de la perspective d’Italo Calvino qui fonde son esthétique sur un rapport entre le langage et les formes du cosmos et annonce de manière explicite qu’il considère la littérature comme une philosophie naturelle et qu’il veut reprendre le fil d’un ancien discours qui débute avec la philosophie matérialiste présocratique. En faisant de Lucrèce son maître, Calvino reprend l’idée du rapport entre les paroles et les atomes. L’oeuvre de Lucrèce De Rerum Natura se fonde sur l’idée régulatrice de l’existence de combinaisons infinies des différents éléments. Cette théorie des combinaisons infinies des éléments minuscules qui composent l’univers et le monde du langage est centrale chez Giordano Bruno, qui est un disciple de Lucrèce. Nous constatons que la structure mobile du Roland furieux suggère à Italo Calvino l’idée d’une littérature « ouverte ». / The objective of this thesis is to show that literature and the universe present a very closeness in their forms. This analysis starts from Italo Calvino’s perspective, which founds this author’s aesthetics on a relationship between language and the forms of the cosmos. He then explicitly announces that he considers literature to be a natural philosophy and that he intends to resume the thread of some ancient discourse initiating with pre-socratic materialistic philosophy.By acknowledging Lucretius as his master, he will develop the link between words and atoms. Lucretius’ work De la Natura is based, as we will view it on one conception: infinite combinations between the different elements. This theory on infinite combinations between the minute elements which constitute the universe and the world as well as with the world of language is a core notion in Giordano Bruno’s work. He also happened to be a disciple of Lucretius. The idea of literature as conceived as a cosmic space in mutation in L’Arioste becomes determining.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA080132
Date08 December 2015
CreatorsDi Benedetto, Maddalena
ContributorsParis 8, Vermeren, Patrice
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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