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Évolution des préjugés envers les personnes d'origine chinoise durant la COVID-19 : une étude longitudinale pancanadienne

Les recherches suggèrent que les préjugés envers les personnes d’origine chinoise ont augmenté au cours des premiers mois de la pandémie de la COVID-19. L’étude présentée dans ce mémoire se base sur un premier postulat, selon lequel l’évolution des préjugés n’est pas univoque pour tous les individus. Le second postulat de cette étude établit que le contexte pandémique suscite des mécanismes psychologiques qui peuvent favoriser mais aussi contrer les préjugés. Le premier objectif vise à identifier l’hétérogénéité dans les trajectoires de préjugés. Le deuxième objectif vise à déterminer quelles catégories sociodémographiques sont associées aux différents groupes de trajectoires de préjugés (âge, genre, province de résidence, affiliation politique). Le troisième objectif vise à déterminer si les participants assignés aux différents groupes de trajectoires de préjugés diffèrent selon la menace économique et le statut identitaire. Une étude longitudinale a été conduite d’avril à décembre 2020 auprès d’un échantillon adulte représentatif de la population canadienne en vertu de l’âge, du genre et de la province de résidence (N = 3617). Les résultats suggèrent des trajectoires élevées et stables de préjugés ainsi que des trajectoires faibles et instables de préjugés. Les participants appartenant aux trajectoires élevées et stables rapportent une plus grande affiliation politique « de droite » et s’identifient à des groupes plus locaux. Les participants appartenant aux trajectoires faibles et instables rapportent une plus grande affiliation politique « de gauche » et s’identifient de manière plus globale et inclusive. Les résultats sont mitigés concernant l’âge et non significatifs concernant le genre, la province de résidence et la menace économique. Les implications théoriques et pratiques sont discutées. / Research suggests that prejudice against Chinese people has increased in the early
months of the COVID-19 pandemic. The study presented in this master’s thesis is
based on a first premise that the evolution of prejudice is not unequivocal for all
individuals. The second postulate of this study establishes that the pandemic context
gives rise to psychological mechanisms which can promote but also counter
prejudice. The first objective is to identify heterogeneity in the trajectories of
prejudice. The second objective aims to determine which socio-demographic
categories are associated with the different groups of prejudice trajectories (age,
gender, province of residence, political affiliation). The third objective aims to
determine whether the participants assigned to the different groups of prejudice
trajectories differ according to economic threat and identity status. A longitudinal
study was conducted from April 2020 to December 2020 within a representative
adult sample of the Canadian population by age, gender and province of residence
(N = 3617). The results suggest high and stable trajectories of prejudice as well as
low and unstable trajectories of prejudice. Participants belonging to high and stable
trajectories report greater “right-wing” political affiliation and identify with more
local groups. Participants belonging to low and unstable trajectories report greater
“left-wing” political affiliation and identify more globally and inclusively. Results
are mixed for age and are non-significant for gender, province of residence, and
economic threat. Theoretical and practical implications are discussed.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/27104
Date08 1900
CreatorsFerrante, Victoria Maria
Contributorsde la Sablonnière, Roxane, Lacourse, Éric
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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