Pour déterminer la charge d'entraînement qui permettra à un athlète de progresser suite à son entraînement, l'entraîneur peut ne pas posséder les informations précises, ni les outils sophistiqués qui lui permettent de mesurer comment le corps réagit face à un stress. L'entraîneur émet souvent une prescription d'entraînement externe qui est basée sur son instinct et ses observations quant aux réponses de l'athlète à l'entraînement. Le but de cette étude était d'utiliser un outil qui permettrait de quantifier et de moduler la charge d'entraînement en préparation physique des membres d'une équipe de football universitaire au cours d'un mésocycle d'entraînement de 4 semaines. Huit joueurs de football au niveau universitaire québécois (n = 8) ont accepté de participer à cette étude de manière volontaire (âge = 21,0 ± 1,6 ans; taille = 183 ± 8 centimètres, et poids = 91,1 ± 15,7 kilogrammes). Les participants devaient réaliser 12 séances d'entraînement en salle de musculation; séances où les charges soulevées lors des séances impaires étaient déterminées selon le pourcentage du 1RM, tandis que celles des séances paires ne l'étaient pas. Les séances ont été intégrées à une périodisation d'entraînement avec intensification linéaire du pourcentage du 1RM et inversement d'une diminution du volume d'entraînement. La charge d'entraînement était calculée selon la méthode de la Séance-RPE de Poster (1998) et comprenait également la mesure de la monotonie, de la contrainte et du niveau de « fitness » des participants. Les résultats démontrent une durée moyenne des séances d'entraînement de 77 ± 16 minutes et un indice de perception de l'effort moyen pour l'ensemble des séances d'entraînement de 6/10 avec un indice de perception de l'effort plus élevé pour les séances impaires que les séances paires. La Séance-RPE moyenne pour l'ensemble des séances est de 489 ± 98 UA avec les premières séances ciblant un travail en hypertrophie montrant une Séance-RPE plus élevée que les séances en force maximale à intensité plus élevée. Les données moyennes de la charge d'entraînement montrent une augmentation lors des trois premières semaines de l'étude, période où le plus de séances d'entraînement ont été réalisées (1426; 1549; 1692 UA). Parallèlement à cette augmentation de la charge d'entraînement, on remarque également une augmentation de la monotonie moyenne (0,72; 0,89; 0,92) et de la contrainte moyenne (1057; 1340; 1651 UA), tandis que le niveau de « fitness » diminue (369; 209; 41 UA) lorsque les participants augmentent la fréquence de leurs entraînements à l'intérieur d'un même microcycle d'entraînement. L'utilisation de la Séance-RPE semble donc être appropriée pour suivre, de manière simple et efficace, les effets de l'entraînement et des facteurs environnementaux sur les athlètes.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : quantification de la charge d'entraînement, perception de l'effort, football universitaire québécois
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.5741 |
Date | 08 1900 |
Creators | Roy, Xavier |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/5741/ |
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