Basé sur des documents originaux et les statuts consulaires de sœurs de Sainte-Catherine de 1339 conservés aux archives municipales de Montpellier, ce mémoire tente d’approfondir la thématique des maisons de repenties à Montpellier entre 1245 et 1498. Cette recherche se focalise avant tout sur la mise en place d’un établissement de récupération sociale des anciennes prostituées par les autorités communales et les relations qu’ont pu avoir ces deux groupes sociaux ainsi que l’implication sociale de l’état de repentie sur les perceptions de la société montpelliéraine. Cette étude traite de l’histoire des repenties en Occident, puis à Montpellier et enfin aborde la vie de la congrégation des repenties de Sainte-Catherine. Ce mémoire aborde aussi les conséquences qu’a pu avoir cette transition sociale sur la vie de femmes qui avaient fait le choix de quitter le monde de la rue pour entrer dans les ordres. C’est ainsi qu’il est possible de voir que les sœurs étaient intégrées à la société urbaine, légitimées par une existence juridique et leur qualité de pénitentes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/6992 |
Date | January 2015 |
Creators | Brassel, Marie |
Contributors | Dumas, Geneviève |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Marie Brassel |
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