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Regard porté sur une double culture : Omar Victor Diop, Yinka Shonibare, Kehinde Wiley

Mémoire de recherche-Double culture. / Ce mémoire examine les contacts, les relations établies entre l’art qualifié d’occidental et les
arts actuels d’artistes d’origine africaine pour mettre en évidence l’émergence d’une dualité
culturelle émanant de deux mondes différents donnant naissance à un genre artistique
uniquement hybride. Il sera question de construire une étude se penchant sur le travail des
artistes Omar Victor Diop, Kehinde Wiley et Yinka Shonibare. En ayant recours à un médium
qui leur est propre, ces trois artistes réalisent un travail hybride associant cette double culture
dont ils ont hérité par le phénomène de la mondialisation. Les origines et nationalités
différentes auront leur importance dans cette analyse, Diop étant sénégalais, Wiley afroaméricain et Shonibare anglo-nigérian. C’est un moyen aussi d’analyser cette question de la
double identité que la mondialisation a entrainée par le prisme de l’art et la manière dont cela
se manifeste chez ces artistes. Nous assistons à une ouverture des frontières géographiques
créant ainsi de nouveaux contacts entre les différents pays notamment d’un point de vue
culturel. Ainsi, s’ajoute au phénomène de la mondialisation celui de la mouvance postcoloniale. Cette pensée post-coloniale nous pousse à nous questionner sur la manière dont les
artistes contemporains, et dans notre cas les artistes contemporains africains, définissent leur
identité et ce que la notion d’authenticité signifie pour eux. Il y a une remise en question des
stéréotypes, une réflexion autour de la binarité Occident/Orient, blanc/noir et enfin une
volonté de montrer l’importance de la place des Noirs dans l’histoire chez Wiley, Shonibare et
Diop. C’est donc une conscience commune autour de l’identité noire chez ces trois artistes qui
nous permet de les rattacher à la notion de panafricanisme. / This thesis investigates the relationships between Western art and the works of three artists of
African descent, Omar Victor Diop, Kehinde Wiley, and Yinka Shonibare, to uncover a
distinct artistic genre, called hybrid, through these artists’ respective media. The hybridity that
their art embodies results from the type of cultural duality that globalization enables. Of
particular interest are these artists’ nationalities and ethnic identities, Diop being Senegalese,
Wiley African-American, and Shonibare Anglo-Nigerien. As such the analysis unpacks the
phenomenon of cultural duality engendered by globalization through the prism of art and the
way it manifests itself in these artists’ works through which we witness the opening of
geographical borders, thus breaking down barriers between different countries, particularly
from a cultural point of view. In addition to the phenomenon of globalization, the thesis also
investigates whether these artists of hybridity find their place in the post-colonial movement.
The focus on the post-colonial era prompts us to question how contemporary artists, in this
case contemporary African artists, define their identities and reveal what authenticity means
to them. Stereotypes are questioned, as are the Western vs. non-Western and white vs. black
divides. Finally, the thesis investigates these artists’ desire to show the place that Black
people occupy in history. In this way, the black consciousness that runs through these three
artists’ works allows us to appreciate their contributions to Panafricanism.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26518
Date04 1900
CreatorsRAZAFINDRAKOTO, Fanja
ContributorsPaquet, Suzanne
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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