Ce mémoire porte sur les liens entre les médias, les émotions et la séquence
d’événements lors d’une mobilisation sociale. Nous avons fait une étude de cas sur la
révolution égyptienne de 2011. L’objectif est de comprendre comment les gens se
mobilisent lors d’un événement de cet ordre. Au niveau théorique, nous explorons les
travaux de Castells (2012) sur les mouvements de foule. Nous présentons la théorie
d’intelligence affective pour résumer ce que les chercheurs ont dit sur la place des
émotions en temps de mobilisation. En ce qui concerne la méthodologie, nous avons
effectué des entrevues semi-structurées avec des Égyptiens qui ont participé à la
révolution de 2011 ou l’ont suivie. Nous utilisons des cartes cognitives pour comprendre
leur expérience. Une carte cognitive est une analyse qui vise à révéler les représentations,
soit les liens que voient les personnes entre différentes composantes. Les résultats de
cette recherche semblent illustrés le fait qu’au début de la révolution, les gens ont surtout
utilisé Facebook pour en apprendre sur les manifestations. Plus tard, autres formes de
communication ont pris de l’importance pour s’informer sur ce qui se passait dans le pays
et pour mobiliser les gens. Par ailleurs, de la colère s’est fait sentir à la fois pendant et
avant la révolution. La discussion a permis d’analyser la mobilisation sociale avec
l’arrivée du web 2.0 et de s’interroger sur ce phénomène ainsi que sur l’importance de la
communication interpersonnelle et des émotions durant une révolution. / In this master thesis, we question the links between the emotions, Medias and the sequence of events during social mobilization. This research is a case study on the Egyptian revolution of 2011. In the chapter on literature review, we summarize the studies on social movements of Castells (2012). We then present the theory of affective intelligence in order to understand what has been said on the presence of emotions during time of mobilization. For the methodology, we have done semi-structured interviews with Egyptians who have either participated or followed the revolution in 2011. Cognitive maps were used to understand what the research’s participants have experienced. The results show that at the beginning of the revolution, Facebook was used by the participants to learn about protests. Later on, other forms of communication became really important to learn about what was happening in the country and to mobilize others. Moreover, anger was highly felt during and before the revolution. The discussion led to the analysis and interrogation of social mobilization with the arrival of Web 2.0, the importance of interpersonal communication as well as the significance of emotions during a revolution.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/16090 |
Date | 12 1900 |
Creators | Assoum, Sarah |
Contributors | Dufresne, Aude |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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