Return to search

Culture, gender and development in Sub-Saharan Africa

Cette thèse analyse les causes profondes du sous-développement et des inégalités de genre en Afrique Sub-Saharienne. Le premier chapitre teste empiriquement l’hypothèse de Engels (1884) selon laquelle l’origine des inégalités de genre en Afrique serait la domestication historique des bovins. Pour résoudre les problèmes de biais d’endogenéités dans le choix de la domestication des bovins, j’adopte la stratégie des variables instrumentales en exploitant les facteurs géo-climatiques qui prédisent les terres les plus adaptées pour l’élevage des bovins. Les résultats des analyses montrent que les sociétés qui ont historiquement domestiquées les bovins ont eu plus d’inégalités de genre qui persistent jusqu’aujourd’hui.
Le deuxième chapitre est co-écrit avec Raphael Godefroy et Joshua Lewis. Dans ce chapitre, nous analysons les effets de court et long termes de la grande peste bovine survenue en Afrique dans les années 1890. Nous utilisons la méthode des doubles différences combinant les différences entre les terres favorables pour l’élevage des bovins et les conditions climatiques contemporaines. Notre étude montre que les sociétés les plus touchées par la peste bovine sont moins peuplés et ont moins de bovins, de plus les descendants de ces sociétés sont aujourd’hui les plus pauvres.
Le dernier chapitre analyse comment le genre des frères et sœurs influence l’âge au mariage des femmes. Les analyses basées sur le sexe du deuxième enfant révèlent que les femmes qui ont une petite sœur se marient plus tôt, ont plus d’enfants et sont moins éduquées. Les effets sont plus accentués dans les groupes ethniques qui utilisent la dot comme norme culturelle du mariage. / This dissertation investigates the deep roots of differences in gender roles and
development across societies in Sub-Saharan Africa. Chapter 1 examines the deep origins
of differences in gender roles in Africa. I test empirically Engels (1884) hypothesis, that
the origin of differences in gender roles in Africa was the historical domestication of cattle.
To address potential endogeneity in historical cattle adoption, I adopt an instrumental
variables approach that leverages geo-climatic factors affecting the suitability of lands for
cattle-raising. I find empirical support for Engels (1884) hypothesis. Further, the results
show that these differences in gender roles have persisted to present day.
In chapter 2, which is co-authored with Raphael Godefroy and Joshua Lewis, we
study the short- and long-run consequences of the 1890s African Rinderpest Epizoodic.
We adopt a difference-in-differences strategy that combines differences across ethnic
homelands in cattle-suitability with contemporaneous local drought conditions to identify
ethnic groups that were more or less exposed to the outbreak. We find that the societies
exposed to rinderpest experienced relative decreases in cattle-ownership in the decades
after the outbreak. We uncover large relative long-run decreases in wealth among
descendants of affected ethnic groups. These persistent economic losses appear to be
partially driven by distressed migration.
In chapter 3, I investigate how sibling gender composition affects women’s transition
to first marriage in sub-Saharan Africa. To address potential endogeneity in the final
sibling gender composition, I exploit the random assignment of the second child’s gender
in household with at least two children. I find that female with a younger sister get
married younger, with negative consequences for her education and literacy. The effects
are stronger within countries that traditionally pay bride price at marriage.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/24836
Date08 1900
CreatorsTalba Papite, Lucienne
ContributorsLewis, Joshua, Godefroy, Raphaël
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse

Page generated in 0.003 seconds