Au Brésil, l'institutionnalisation de l'idée du droit à la ville se traduit par la promulgation de deux articles dans la Constitution en 1988 ainsi que par la promulgation de la loi du "Statut de la ville" en 2001. L'institutionnalisation de cette idée résulte de longues mobilisations des mouvements sociaux urbains au cours des années 1990. Toutefois, malgré l’institutionnalisation de l’idée du droit à la ville, sa mise en œuvre est faiblement assurée par l’État brésilien comme attendu par la société civile. En la présence de cette problématique, ce mémoire entend d’observer le changement idéationnel de l'idée du droit à la ville, dans sa trajectoire d'institutionnalisation, en tant qu'idée de politique publique portée par des acteurs de la société civile issus de la gauche brésilienne. Cette analyse part des postulats scientifiques selon lesquels l'influence des idées est sous-estimée dans les théories néo-institutionnelles. Les acteurs de l'institution et ceux hors de cette dernière, en véhiculant et luttant pour des idées, contribuent également à leur transformation. Ainsi, à partir d'entrevues semi-dirigées réalisées lors d'un terrain de recherche à Río de Janeiro ainsi qu'une analyse d'archives, je teste de manière empirique l'articulation du mécanisme de cadrage autour de l'idée du droit à la ville. / In Brazil, the institutionalization of the idea of the right to the city resulted in the promulgation of two articles in the Constitution in 1988 as well as the promulgation of the law of the "Statute of the City" in 2001. The institutionalization of this idea is the result of long mobilizations of urban social movements during the 1990s. However, despite the institutionalization of the idea of the right to the city, its implementation is poorly ensured by the Brazilian state as expected by Civil society. Faced with this issue, this thesis intends to observe the ideational change of the idea of the right to the city, in its trajectory of institutionalization, as an idea of public policy carried by actors of civil society from the Brazilian left. This analysis starts from the scientific postulates according to which the influence of ideas is underestimated in neo-institutional theories. The actors of the institution and those outside it, by conveying and fighting for ideas, also contribute to their change. Thus, from semi-structured interviews carried out during a research field in Río de Janeiro as well as an archive analysis, I empirically test the articulation of the framing mechanism around the idea of the right to the city.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/25388 |
Date | 02 1900 |
Creators | Pons, Rafaëlle |
Contributors | Montambeault, Françoise |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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