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Territorialisation des espaces océaniques hauturiers. L'apport de la navigation à voile dans l'Océan Atlantique / Territorialization of the high seas : the contribution of sailing in the Atlantic Ocean

Espace mythique et peuplé de légendes, espace physique complexe changeant, l’océan est soumis aux enjeux géopolitiques et à une extension progressive de l’homme à la manière d’un front pionnier (en surface et en profondeur). La territorialisation croissante des espaces maritimes, déjà prouvée sur les mers côtières, prend un angle particulier sur le domaine hauturier du fait de son immensité et de son éphémérité. Pour analyser ce processus, nous nous sommes intéressés à la navigation à voile, pratique de loisir et professionnelle, dans l’océan Atlantique. Cette pratique offre une vision intéressante du fait de la relation particulière entretenue entre l’homme, le voilier et l’océan et de la dualité entre tradition et technologie. La fin du XXème et le XXIème siècle constituent une époque charnière où les regards sur l’océan risquent d’être modifiés. Elle s’inscrit de plus dans le phénomène de mobilité croissante des sociétés, en quête ou non de rapidité, et démontre la réticularité croissante de cet espace, également liée à la mondialisation. Nous tâcherons de définir la notion de territoire en haute mer et de distinguer l’existence de « merritoires ». La connaissance des routes transatlantiques permet de dégager des centralités, périphéries et marges atlantiques. Elles constituent des réseaux territorialisés mettant en relation différents lieux où se révèle l’identité des navigateurs. Le long de ces trajets se greffent des paysages marins « itinérants », des repères, des discontinuités spatio-temporelles, des rites et représentations dégageant des disparités spatiales et une structuration de l’Océan Atlantique. / Mythical space filled with legends, complex changing physical space, the ocean is subject to geopolitical issues and a gradual extension of use by men pioneering both on the surface and the great depths. The increasing territorialisation of maritime areas, more and more common in coastal seas, takes a particular perspective on the offshore seas because of its vastness and its ephemerality. To analyze this regionalization process, we focus on sailing in the Atlantic Ocean, both a leisure and professional practice. This practice offers an interesting aspect due to the special relationship between human beings, their boat and the ocean and due to the duality between tradition and technology. The late twentieth and the twenty-first century is a turning point where the way we look at the ocean is likely to change.Moreover, it lies within an increasing mobility phenomenon of societies, searching or not for speed, and demonstrates the increasing reticularity (networkness) of this space, also linked to globalisation. We will try to define the concept of territory in the high seas and to distinguish the existence of « maritories ». The knowledge of the transatlantic routes allows to define Atlantic centralities, peripheries and margins. They represent territorialised network putting into relation the different places where the identity of the sailors can be revealed. Along these routes some « itinerant »seascape, marks, spatial and temporal discontinuities, rituals and représentations are built, creating a possibility to structure the Atlantic Ocean.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2010LAROF031
Date01 July 2010
CreatorsParrain, Camille
ContributorsLa Rochelle, Marrou, Louis
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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