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L'entreprise virtuelle à travers l'organisation des activités industrielles : le cas de la société Logistock / The virtual enterprise through the organisation of industrial activities : the case of the Logistock company

L’inadaptation des organisations hiérarchiques à l’émergence de la virtualité s’exprime à travers les exigences suivantes : les dirigeants modernes doivent composer entre « organisations dures » et « organisations molles », entre science quantitative et qualitative, entre flexibilité et productivité maximale, entre performance de l'entreprise et qualité de la vie au travail, entre qualité des produits et désir des clients. Nous appuyant sur l’abductivité de notre propre expérience, c'est-à-dire en faisant des allers-retours entre les cadres théoriques et les observations de terrain, cette recherche tend à montrer que la firme virtuelle est l’une des réponses organisationnelles apportée à l’adaptation au nouveau contexte économique.Face aux incertitudes entourant le concept d’entreprise virtuelle et surtout à la multiplicité des références utilisées en la matière, il nous a semblé nécessaire de le clarifier, ce qui nous a conduit à élaborer un cadre théorique spécifique faisant la synthèse des aspects divers de la littérature sur l’entreprise virtuelle, puis à nous interroger sur la disparition de l’entrepreneur pour enfin envisager l’avenir de ce type d’organisation comme business model. Ainsi, dans ce nouvel environnement, un nouveau type d'entreprise est née : mince, flexible, dont l'objectif est de limiter son activité interne à ses seules compétences stratégiques et d'externaliser toutes les autres fonctions en les confiant à des fournisseurs, des sous-traitants, ou des partenaires extérieurs. Ainsi l'entreprise se concentre sur ce qu'elle sait le mieux faire et peut croître rapidement ou lancer régulièrement de nouveaux produits avec moins de capitaux et des structures de management plus réduites. / The inadequacy of hierarchical organizations to the emergence of virtuality is expressed through the following requirements: modern leaders must compromise between « hard organizations » and « soft organizations », quantitative and qualitative sciences, flexibility and maximum productivity, company performance and quality of work life, product quality and customer’s desires. Building on the abductivity of our own experience, that is to say by going back and forth between theoretical frameworks and field observations, this research suggests that the virtual firm is one of the organizational responses adapted to the new economic environment. Facing the uncertainties surrounding the concept of virtual enterprise, and especially the multiplicity of references used, it seemed necessary to clarify it, which led us to develop a specific theoretical framework summarizing the various aspects of literature on the virtual enterprise, and to wonder about the disappearance of the head-manager to finally consider the future of this type of organization as a business model. Thus, in this new environment, a new type of company is born: thin, flexible, which aims to limit its internal activity to its own strategic competencies and outsource all other functions by entrusting them to suppliers, subcontractors or external partners. Thus, the company focuses on what it knows better and can grow quickly or regularly launch new products with less capital and smaller management structures.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015BORD0230
Date11 December 2015
CreatorsMaumus, Gilles
ContributorsBordeaux, Bélis-Bergouignan, Marie-Claude
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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