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L'entreprise virtuelle à travers l'organisation des activités industrielles : le cas de la société Logistock / The virtual enterprise through the organisation of industrial activities : the case of the Logistock companyMaumus, Gilles 11 December 2015 (has links)
L’inadaptation des organisations hiérarchiques à l’émergence de la virtualité s’exprime à travers les exigences suivantes : les dirigeants modernes doivent composer entre « organisations dures » et « organisations molles », entre science quantitative et qualitative, entre flexibilité et productivité maximale, entre performance de l'entreprise et qualité de la vie au travail, entre qualité des produits et désir des clients. Nous appuyant sur l’abductivité de notre propre expérience, c'est-à-dire en faisant des allers-retours entre les cadres théoriques et les observations de terrain, cette recherche tend à montrer que la firme virtuelle est l’une des réponses organisationnelles apportée à l’adaptation au nouveau contexte économique.Face aux incertitudes entourant le concept d’entreprise virtuelle et surtout à la multiplicité des références utilisées en la matière, il nous a semblé nécessaire de le clarifier, ce qui nous a conduit à élaborer un cadre théorique spécifique faisant la synthèse des aspects divers de la littérature sur l’entreprise virtuelle, puis à nous interroger sur la disparition de l’entrepreneur pour enfin envisager l’avenir de ce type d’organisation comme business model. Ainsi, dans ce nouvel environnement, un nouveau type d'entreprise est née : mince, flexible, dont l'objectif est de limiter son activité interne à ses seules compétences stratégiques et d'externaliser toutes les autres fonctions en les confiant à des fournisseurs, des sous-traitants, ou des partenaires extérieurs. Ainsi l'entreprise se concentre sur ce qu'elle sait le mieux faire et peut croître rapidement ou lancer régulièrement de nouveaux produits avec moins de capitaux et des structures de management plus réduites. / The inadequacy of hierarchical organizations to the emergence of virtuality is expressed through the following requirements: modern leaders must compromise between « hard organizations » and « soft organizations », quantitative and qualitative sciences, flexibility and maximum productivity, company performance and quality of work life, product quality and customer’s desires. Building on the abductivity of our own experience, that is to say by going back and forth between theoretical frameworks and field observations, this research suggests that the virtual firm is one of the organizational responses adapted to the new economic environment. Facing the uncertainties surrounding the concept of virtual enterprise, and especially the multiplicity of references used, it seemed necessary to clarify it, which led us to develop a specific theoretical framework summarizing the various aspects of literature on the virtual enterprise, and to wonder about the disappearance of the head-manager to finally consider the future of this type of organization as a business model. Thus, in this new environment, a new type of company is born: thin, flexible, which aims to limit its internal activity to its own strategic competencies and outsource all other functions by entrusting them to suppliers, subcontractors or external partners. Thus, the company focuses on what it knows better and can grow quickly or regularly launch new products with less capital and smaller management structures.
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Competition and market power : a critical reassessment in light of recent changes / Concurrence et pouvoir de marché : une reconsidération critique à la lumière de changements récentsCarballa Smichowski, Bruno 10 July 2018 (has links)
Les objectifs principaux de cette thèse sont expliquer l’émergence de nouvelles dynamiques concurrentielles caractérisées par une symbiose entre concurrence et pouvoir de marché et élucider comment elles peuvent être appréhendées sous l’angle de la théorie de la concurrence. Le chapitre I investigue l’évolution des formes de la concurrence aux États-Unis de 1840 jusqu’à nos jours. On montre qu’alors que dans certains cas le pouvoir de marché s’est traduit par l’entrave à la concurrence (et vice-versa), dans d’autres les deux établissent une relation symbiotique. Le chapitre II fait une revue des théories de la concurrence et conclut qu’elles ne rendent pas compte de la coexistence de deux faits stylisés majeurs propres à la forme de concurrence hégémonique actuelle : des différentiels de taux de profit de long terme et une forte concurrence par les prix.Le chapitre III développe une contribution à la théorie de la concurrence entre et au sein des chaînes globales de valeur (CGV). On montre que l’interdépendance inégale est la source du pouvoir de marché intra-CGV, ce qui explique les différentiels de taux de profit entre firmes appartenant à une même CGV. On montre par la suite comment ils peuvent être compatibles avec une forte concurrence par les prix. Le chapitre IV étudie le capitalisme de plateforme en se focalisant sur les « firmes de coordination algorithmique basées sur la confiance » (FCABC). En s’appuyant sur le cas de la firme de VTC Uber, on argumente que la FCABC conjugue du pouvoir de marché avec une forte concurrence par les prix dans une dynamique concurrentielle dans laquelle il y a une tendance à la monopolisation. / The main objectives of this thesis are to explain the emergence of competitive dynamics characterized by a symbiosis between competition and market power and to elucidate how they can be apprehended through the lenses of competition theory. Chapter I investigates the evolution of forms of competition in the United States from 1840 to today. We show that while in some cases market power has translated into hindering competition (and vice versa), in others the two establish a symbiotic relation. Chapter II reviews competition theories and concludes that they do not account for the coexistence of two major stylized facts characteristic of the current hegemonic form of competition: long-run profit rate differentials and strong price competition. Chapter III develops a contribution to competition theory within and between global value chains (GVC). We show that uneven interdependence is the source of intra-GVC market power, which explains long-run profit rate differentials between firms belonging to the same GVC. Then we show how they can be compatible with strong price competition. Chapter IV studies platform capitalism with a focus on “trust-based algorithmic coordination” (TBAC) firms. Building on the case of the ride-hailing firm Uber, we argue that the TBAC firm conjugates vertical market power with strong price competition in a competitive dynamics in which there is a tendency towards monopolization.
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Jalons pour une théorie de la firme comme entité fondée sur le pouvoir : le gouvernement interne et externe des firmes modernes / Essay on the theory of the firm as a power-based entity : the internal and external governance of modern firmsChassagnon, Virgile 13 December 2010 (has links)
La question de la nature de la firme n’a jamais suscité de consensus parmi les économistes, ce qui signifie que loin d’être épuisé, ce champ de recherche mérite de faire l’objet de nouveaux développements théoriques. Quelles sont les propriétés constitutives et quels sont les mécanismes de gouvernement – interne et externe – des firmes ? Partant d’une analyse critique des théories économiques, cette thèse propose de poser les jalons d’une théorisation de la firme en tant qu’entité réelle émergente fondée sur le pouvoir. Pour ce faire, nous développons une démarche méthodologique originale reposant sur une approche pluridisciplinaire (économie, théorie des organisations et droit) et expliquons que la firme crée des mécanismes génératifs intrinsèques. Pour comprendre les règles constitutives de la firme, nous analysons les relations de pouvoir, lesquelles sont, par nature, plurielles et « cohésives ». Avec l’évolution récente de l’environnement institutionnel, les relations de pouvoir se sont substantiellement modifiées. Que ce soit dans l’entité firme (gouvernement interne) ou dans l’entité firme-réseau (gouvernement externe), nous montrons théoriquement et empiriquement – à partir des enquêtes REPONSE 2004-2005 et ERIE – une relation positive entre le pouvoir et la coopération dans l’activité de production. De nombreuses implications politico-légales et normatives émanent de notre travail de recherche. / The question of the nature of the firm has not lead to a consensus among economists, which means that this research field is not obsolete and makes way for new theoretical investigations. What are the constitutive properties and the internal and external governance mechanisms of firms? Starting from a critical analysis of economic theories, this dissertation proposes some building blocks for a new approach to the firm as a power-based emergent real entity. To do so, an original methodological reasoning based on an interdisciplinary framework (economy, organization theory and law) is proposed and it is shown that the firm produces intrinsic generative mechanisms. In order to understand the constitutive rules of the firm, we analyze power relationships, which are in essence plural and cohesive. With the recent evolution of the institutional environment, power relationships have been substantially modified. Whether in the real entity called “firm” (intra-firm level) or in the real entity called “network-firm” (inter-firm level), we show both theoretically and empirically – from the 2004-2005 REPONSE and ERIE surveys – a positive relationship between power and cooperation in productive activity. Several politico-legal and normative implications result from this dissertation.
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Forme et dynamique sociale de l'entreprise réseau : monographie d'un atelier de dessin techniqueSkerlj, Alexandre 12 1900 (has links)
Le recours à la stratégie du recentrage sur le cœur de métier (core business) par les entreprises fait apparaître, en discours comme en pratique, trois mouvements qui déstabilisent les ensembles bureaucratiques: la réorganisation de la grande firme en « centres de profits », la multiplication des relations inter-firmes et un changement d’ordre qualitatif dans les termes de l’échange. L’avènement et le maintien de ce que nous convenons d’appeler l’« entreprise réseau » demeurent à ce jour problématique : soit cette forme organisationnelle serait le résultat d’une adaptation unilatérale à son environnement; soit la dynamique sociale serait réglée par la confiance entre les acteurs. Notre démarche inductive et exploratoire d’un cas d’entreprise réseau québécoise veut contribuer au démontage de la notion, puis à la compréhension sociologique du phénomène. Nous constatons que cette forme d’entreprise ne peut être comprise que lorsque nous la mettons en perspective avec l’entreprise bureaucratique. / The strategic focus on the core business by bureaucratic firms contributed to the destabilization of this organizational form in three ways: the move to small « profits centers », the multiplication of exchange relations between firms and the changing nature of the relationships between them. The literature that explains the why and how of what we conceptualize as a « network firm » is still problematic. This management literature has two paradigms: either this organizational form is the result of a unilateral adaptation it’s environment ; either the social dynamic between firms is only based on trust. Our inductive research design is based on a single case of a multinational network Quebec firm. It tries to contribute to the analysis of this concept and to its sociological understanding. We conclude that this organizational form cannot be fully understood unless it is putted in perspective with the bureaucratic firm.
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Forme et dynamique sociale de l'entreprise réseau : monographie d'un atelier de dessin techniqueSkerlj, Alexandre 12 1900 (has links)
Le recours à la stratégie du recentrage sur le cœur de métier (core business) par les entreprises fait apparaître, en discours comme en pratique, trois mouvements qui déstabilisent les ensembles bureaucratiques: la réorganisation de la grande firme en « centres de profits », la multiplication des relations inter-firmes et un changement d’ordre qualitatif dans les termes de l’échange. L’avènement et le maintien de ce que nous convenons d’appeler l’« entreprise réseau » demeurent à ce jour problématique : soit cette forme organisationnelle serait le résultat d’une adaptation unilatérale à son environnement; soit la dynamique sociale serait réglée par la confiance entre les acteurs. Notre démarche inductive et exploratoire d’un cas d’entreprise réseau québécoise veut contribuer au démontage de la notion, puis à la compréhension sociologique du phénomène. Nous constatons que cette forme d’entreprise ne peut être comprise que lorsque nous la mettons en perspective avec l’entreprise bureaucratique. / The strategic focus on the core business by bureaucratic firms contributed to the destabilization of this organizational form in three ways: the move to small « profits centers », the multiplication of exchange relations between firms and the changing nature of the relationships between them. The literature that explains the why and how of what we conceptualize as a « network firm » is still problematic. This management literature has two paradigms: either this organizational form is the result of a unilateral adaptation it’s environment ; either the social dynamic between firms is only based on trust. Our inductive research design is based on a single case of a multinational network Quebec firm. It tries to contribute to the analysis of this concept and to its sociological understanding. We conclude that this organizational form cannot be fully understood unless it is putted in perspective with the bureaucratic firm.
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