La définition commune du concept d’autonomie prend son origine dans les travaux d’Emmanuel Kant. Au XXe siècle, une lecture féministe de ce concept dénonce, en la faisant ressortir, une conception atomiste et masculine de l’autonomie, non représentative de la nature vulnérable et sociale de l’être humain. Ce mémoire explore les concepts d’autonomie et de vulnérabilité dans une perspective féministe en cherchant à établir comment il serait possible de concevoir l’agent moral comme étant autonome tout en étant dépendant de son environnement social. Le concept d’autonomie relationnelle proposé par Catriona Mackenzie et Natalie Stoljar constitue une alternative à la conception kantienne qui est plus en accord avec la sociabilité humaine. / The common definition of autonomy takes its origins from the works of Emmanuel Kant. During the twentieth century, a feminist lecture of this nature denounces, while also highlighting an atomistic and masculine conception of autonomy, non-representative of the vulnerable and social nature of the human being. This memoir explores the themes and concepts surrounding autonomy and vulnerability within a feminist perspective, while actively establishing the possibility of the moral agent as a separate and autonomous member, dependent on its social environment. The concept of relational autonomy proposed by Catriona Mackenzie and Natalie Stoljar constitutes an alternative to this Kant notion, which is further adjusted with human sociability.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/18778 |
Date | 10 1900 |
Creators | Baarabe, Sophia |
Contributors | Chung, Ryoa |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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