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Autonomie et vulnérabilité : l'apport de l'autonomie relationnelle

Baarabe, Sophia 10 1900 (has links)
La définition commune du concept d’autonomie prend son origine dans les travaux d’Emmanuel Kant. Au XXe siècle, une lecture féministe de ce concept dénonce, en la faisant ressortir, une conception atomiste et masculine de l’autonomie, non représentative de la nature vulnérable et sociale de l’être humain. Ce mémoire explore les concepts d’autonomie et de vulnérabilité dans une perspective féministe en cherchant à établir comment il serait possible de concevoir l’agent moral comme étant autonome tout en étant dépendant de son environnement social. Le concept d’autonomie relationnelle proposé par Catriona Mackenzie et Natalie Stoljar constitue une alternative à la conception kantienne qui est plus en accord avec la sociabilité humaine. / The common definition of autonomy takes its origins from the works of Emmanuel Kant. During the twentieth century, a feminist lecture of this nature denounces, while also highlighting an atomistic and masculine conception of autonomy, non-representative of the vulnerable and social nature of the human being. This memoir explores the themes and concepts surrounding autonomy and vulnerability within a feminist perspective, while actively establishing the possibility of the moral agent as a separate and autonomous member, dependent on its social environment. The concept of relational autonomy proposed by Catriona Mackenzie and Natalie Stoljar constitutes an alternative to this Kant notion, which is further adjusted with human sociability.
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Autonomie et reconnaissance

Ricard, Laurence 07 1900 (has links)
La notion d’autonomie personnelle joue un rôle central dans les théories politiques contemporaines et, plus spécifiquement, dans les théories de la justice. Or, dans le paradigme libéral dominant, elle est définie par une compréhension rationaliste de l’agent individuel. La présente étude défend la nécessité de redéfinir ce concept d’autonomie à la lumière des développements philosophiques et psychologiques qui ont complexifié notre compréhension de la subjectivité. L’emploi du concept d’autonomie relationnelle développé par certains auteurs féministes et par certains théoriciens de la reconnaissance semble pour ce faire prometteur. En passant par une critique du libéralisme politique rawlsien, cette étude cherche à montrer qu’une compréhension relationnelle de l’autonomie est nécessaire pour expliquer la motivation à la coopération sociale et pour redéfinir la justice et l’injustice de façon à ce qu’elles correspondent à l’expérience sociale vécue. / The notion of personal autonomy plays a central role in contemporary political theories and especially in theories of justice. Generally speaking, the dominant liberal paradigm defines individual agency in a purely rationalistic manner. Against this tradition, the present study argues for the necessity of rethinking and redefining this rationalistic concept of autonomy in light of psychological and philosophical developments that have complicated our understanding of subjectivity. For this purpose, the concept of relational autonomy, developed by feminist authors and some theorists of recognition, is most promising. This study proceeds via a critique of Rawlsian political liberalism, and aims to show that a relational understanding of autonomy is necessary to explain motivations for social cooperation and to understand justice and injustice in a way that corresponds to lived social experience.
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Autonomie et reconnaissance

Ricard, Laurence 07 1900 (has links)
La notion d’autonomie personnelle joue un rôle central dans les théories politiques contemporaines et, plus spécifiquement, dans les théories de la justice. Or, dans le paradigme libéral dominant, elle est définie par une compréhension rationaliste de l’agent individuel. La présente étude défend la nécessité de redéfinir ce concept d’autonomie à la lumière des développements philosophiques et psychologiques qui ont complexifié notre compréhension de la subjectivité. L’emploi du concept d’autonomie relationnelle développé par certains auteurs féministes et par certains théoriciens de la reconnaissance semble pour ce faire prometteur. En passant par une critique du libéralisme politique rawlsien, cette étude cherche à montrer qu’une compréhension relationnelle de l’autonomie est nécessaire pour expliquer la motivation à la coopération sociale et pour redéfinir la justice et l’injustice de façon à ce qu’elles correspondent à l’expérience sociale vécue. / The notion of personal autonomy plays a central role in contemporary political theories and especially in theories of justice. Generally speaking, the dominant liberal paradigm defines individual agency in a purely rationalistic manner. Against this tradition, the present study argues for the necessity of rethinking and redefining this rationalistic concept of autonomy in light of psychological and philosophical developments that have complicated our understanding of subjectivity. For this purpose, the concept of relational autonomy, developed by feminist authors and some theorists of recognition, is most promising. This study proceeds via a critique of Rawlsian political liberalism, and aims to show that a relational understanding of autonomy is necessary to explain motivations for social cooperation and to understand justice and injustice in a way that corresponds to lived social experience.
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The politics of female friendship in contemporary speculative fiction

Colombo Machado, Gabriella 11 1900 (has links)
Ce projet examine comment la politique et l’amitié sont actualisées dans la fiction spéculative du XXIe siècle à travers différents médias. Cette thèse aborde la manière dont ces relations interpersonnelles affectent la sphère sociale et le statu quo des mondes fictifs à l’étude. Pour orienter la discussion, j’utilise le concept d’autonomie relationnelle qui reconnaît l’interdépendance des individus autonomes et de la communauté en général et l’éthique du care qui environne la moralité comme étant relationnelle et contextualisée. L’utilisation conjointe de ces deux cadres me permet de discuter de la façon dont les amitiés sont propices à la participation politique. Le premier chapitre présente une discussion globale de The Handmaid’s Tale (1985) de Margaret Atwood et notamment de son influence au sein du genre de la fiction spéculative féministe. Ensuite, dans une première section, je me concentre sur les notions d’autonomie par rapport à l’adaptation graphique du roman d’Atwood par Renée Nault (2019), que je compare avec la bande dessinée Bitch Planet de Kelly Sue DeConnick et Valentine de Landro (2013-2017). Dans une seconde section, je me concentre sur l’éthique du care en tant que processus pouvant favoriser des amitiés empreintes d’implications politiques en analysant l’adaptation télévisée de The Handmaid’s Tale, produite par Hulu, et la série Orphan Black, produite par BBC America. La fiction spéculative permet d’expérimenter librement avec différentes idées politiques et de comprendre comment la société pourrait réagir dans des scénarios extrêmes. Ces expériences de pensée reflètent nos propres luttes et lacunes politiques et pourraient ultimement indiquer de meilleures façons de résoudre les problèmes actuels. / This project examines how politics and friendship are actualized in speculative fiction across different media in the twenty-first century. This thesis discusses how these interpersonal relationships affect the social sphere and the status quo of the fictional worlds in question. To guide the discussion, I use the concept of relational autonomy, which recognizes the interconnectedness of both autonomous individuals and the community at large, and ethics of care, which understands morality as relational and contextualized. I use these two frameworks in tandem to discuss how friendships are conducive to political participation. The first chapter presents an overarching discussion of Margaret Atwood's The Handmaid's Tale (1985) in its legacy to the feminist speculative fiction genre. Following, in the first section, I focus on notions of autonomy in relation to Renée Nault's graphic novel adaptation of Atwood’s novel (2019) and contrast it with Kelly Sue DeConnick and Valentine de Landro’s comic Bitch Planet (2013-2017). In the second section, I focus on the ethics of care as a process that can foster friendships with political implications by analyzing Hulu's TV adaptation of The Handmaid's Tale and BBC America's Orphan Black. SF offers the freedom to test different political ideas and to understand how society might react in extreme scenarios. These thought experiments reflect our own political struggles and shortcomings; ultimately, they might point at better ways to solve current problems.
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"Se sentir vivant" : le regard d’aînés et d’auxiliaires familiaux et sociaux sur le soutien à domicile en contexte d’inégalités sociales

Fournier, Aude 01 1900 (has links)
Cette recherche s’intéresse au soutien à domicile des personnes âgées dites « en perte d’autonomie » dans un contexte où, d’une part, les inégalités socioéconomiques parmi ce groupe sont marquées et, d’autre part, les services à domicile tendent vers une standardisation et une marchandisation. L’autonomie a été mobilisée comme concept pour mieux appréhender les conditions de vie et les rapports sociaux qui nuisent ou contribuent au bien-être des aînés à domicile, de leur propre point de vue et de celui des auxiliaires familiaux et sociaux qui interviennent auprès d’eux. Ce groupe d’acteurs est généralement évoqué dans la littérature comme ayant une vision sociale et globale des personnes qu’ils visitent, de par leur proximité et intrusion dans l’espace de vie de ces dernières. Le discours dominant par rapport au bien-être des personnes âgées (bien-vieillir ou, en anglais, successful aging) dans la littérature en gérontologie ou dans les documents institutionnels s’articule autour d’une conception fonctionnelle de l’autonomie, au détriment des dimensions plus sociales et relationnelles. Cette recherche a ainsi cherché à investir une perspective sociorelationnelle de l’autonomie, qui se retrouve en sciences sociales chez des auteurs tels que Druhle, Sen, McAll, Honneth, Guillemard et Castoriadis. Ce cadre conceptuel au cœur duquel se trouvent notamment les notions de reconnaissance et de rapports sociaux inégalitaires a servi de porte d’entrée pour analyser 10 entrevues semi-dirigées avec des auxiliaires familiaux et sociaux (qui ont évoqué, chacun, la situation des trois dernières personnes visitées, pour un total de 30 exemples de cas) et 14 entrevues semi-dirigées avec des personnes âgées recevant des services à domicile. Au croisement de ces regards, les résultats de cette recherche suggèrent que les conditions de vie matérielles et relationnelles ont un impact déterminant sur la possibilité pour les aînés de « se sentir vivants » et que pour les personnes les plus défavorisées et/ou isolées, le soutien à domicile se traduit le plus souvent en une situation de « confinement », de « maintien » à domicile. Par rapport à la relation avec les auxiliaires, il apparaît que l’amélioration du bien-être des aînés recevant de l’aide à domicile passe, entre autres, par la création d’un espace relationnel autonome dans lequel la personne existe non seulement comme « corps », mais également comme « esprit ». Par-delà des services offerts, c’est ce type d’interaction (attentif et respectueux des habitudes, intentions et projets qui ont rempli la vie des personnes aidées) qui retient le plus leur attention et mobilise l’essentiel de leur discours sur le soutien à domicile. Il semble également que ce soit parfois en se faisant marginal dans la vie des gens et en créant simplement des espaces favorables à une autonomie collective que le réseau de services peut avoir les impacts les plus positifs sur les personnes, de leur propre point de vue. / This study aims to explore the elder’s home support, more narrowly the experience of people characterized as « in loss of autonomy » in a context where, on one hand, socioeconomic inequalities in this group are important, and, on the other hand, home support services tend toward a standardization and a commoditization. The concept of autonomy has been used to better apprehend the living conditions and the social relations that positively or negatively affect the wellbeing of elders at home, from their own perspective or from those of the visiting caregivers who work with them. The latter are generally mentioned in the literature has having a social and global perspective on the people they visit, as they are closely tied to them and intrude in their own living space. In the gerontology literature and in institutional documents, the dominant discourse related to wellbeing of the elderly (« successful aging » or, in French, « bien-vieillir ») is articulated around a functional conception of autonomy, depriving it of its more social and relational dimensions. This research has developed a social perspective on autonomy grounded in social sciences and based on authors such as Druhle, Sen, McAll, Honneth, Guillemard and Castoriadis. This conceptual framework relies on notions of recognition and social inequality and was used in analyzing our 10 semistructured interviews with caregivers and 14 more with elders receiving homecare. Each of the 10 caregivers were asked to relate their last three visits, adding up to a total of 30 case studies. At the crossroads of these narratives, the results of this research suggest that material and relational living conditions do have a decisive impact on elders’ possibility to « feel alive ». For those most disadvantaged and/or isolated, home support most often translates in situations of containment, of retention at home. With regards to relationships with caregivers, it appears that improvement of elders’ wellbeing receiving home support is related, among other things, to the creation of autonomous relational space where the person exists not only as a « body » with needs, but also as a « spirit ». Beyond the provided services, it is the kind of interaction (careful, mindful, respectful of habits, intentions and projects that fulfill the life of the assisted individuals), that occupies most of their narrative on home care services. According to the elders, from time to time, it seems that the health care system can have more significant positive impact by creating spaces propitious to collective autonomy and with marginal intervention.
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Perspective maternelle de la consultation anténatale pour travail préterme : une approche relationnelle

Orr Gaucher, Nathalie 07 1900 (has links)
Une femme à risque d’un accouchement prématuré vit un enjeu de santé très éprouvant et stressant ; elle sera souvent hospitalisée pour recevoir des traitements médicaux visant à prolonger la grossesse et améliorer le pronostic du bébé. Dans ce contexte, une consultation avec un néonatalogiste est demandée. Plusieurs associations professionnelles médicales ont émis des lignes directrices sur cette consultation, insistant sur le besoin d’informer les parents au sujet des complications potentielles de la prématurité pour leur enfant. Ces recommandations s’inspirent du point de vue médical, et très peu d’études ont examiné la perspective, les attentes et les besoins des parents à risque d’un accouchement prématuré. Ce projet de thèse a pour objectif de proposer un modèle de relation médecin-patient informé de la perspective maternelle de la consultation anténatale, pour développer une approche clinique répondant à leurs besoins. Afin d’examiner cette problématique de façon complète, un travail constant de va-et-vient a été effectué entre la recension de données empiriques et une réflexion normative bioéthique féministe. Un projet de recherche empirique a d’abord permis d’explorer les attentes et le vécu de ces femmes. Les participantes espéraient recevoir plus que de l’information sur les complications de la prématurité. Elles souhaitaient que le néonatologiste soit attentif à leur situation particulière et qu’il développe une relation de confiance avec elles, leur permettant d’explorer leurs futurs rôles de mères et les encourageant à formuler leurs propres questions. Le cadre théorique féministe d’autonomie relationnelle a ensuite permis de proposer une approche de soin qui sache répondre aux besoins identifiés par les patientes, tout en adressant des enjeux de pouvoir intrinsèques à la clinique, qui influencent la santé et l’autonomie de ces femmes. Cette approche insiste sur l’importance de la relation de soin en clinique, contrastant avec un modèle encourageant une vision réductrice de l’autonomie, dans laquelle un simple transfert de données scientifiques serait équivalent au respect de la norme médicolégale du consentement éclairé. Ce modèle relationnel propose des actions concrètes et pratiques, encourageant les cliniciens à entrer en relation avec chaque patiente et à considérer l’influence qu’ils exercent sur l’autonomie relationnelle de leurs patientes. / Women at risk of preterm labour experience a highly stressful situation for which they are often hospitalised to receive the medical care required to delay their baby’s birth or to improve his outcome. Professional medical associations have published guidelines encouraging consultations with a neonatologist in these contexts. These emphasize informing parents about prematurity’s potential complications and outcomes. However, they are based on expert medical opinions, and little is known about parents’ perspectives of the antenatal consultation for preterm labour. This thesis proposes to elaborate a clinical model of a physician-patient relationship, grounded in mothers’ experiences and expectations from the antenatal consultation for preterm labour. In order to offer a comprehensive analysis of this clinical and ethical issue, both empirical data and a normative feminist bioethical framework were used. An empirical quantitative research project was first conducted to explore women’s experiences and their expectations regarding the antenatal consultation. Participants hoped to receive more than information from the antenatal consultation for preterm labour. Indeed, they hoped the neonatologist would strive to understand their unique and distinctive situations. They wanted the physician to develop trusting relationships, in which they would be enabled to ask questions important to them and in which many topics could be discussed – such as their roles as mothers of a premature baby. A feminist theory of relational autonomy was then used to examine this data. An approach to care responsive to women’s experiences is suggested, which considers not only their individual needs, but which is also critical of the many power imbalances inherent to the clinical setting that influence patients’ health and autonomy. This approach emphasizes the importance of relationships in the physician-patient encounter; it offers a striking contrast to consultation models that endorse a minimal conception of patient autonomy, in which the simple transfer of medical knowledge and data is believed to uphold the legal doctrine of informed consent. This relational model suggests practical and tangible means for physicians to engage in relationships with their patients and to consider the influence they have on their patients’ relational autonomy.
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"Se sentir vivant" : le regard d’aînés et d’auxiliaires familiaux et sociaux sur le soutien à domicile en contexte d’inégalités sociales

Fournier, Aude 01 1900 (has links)
Cette recherche s’intéresse au soutien à domicile des personnes âgées dites « en perte d’autonomie » dans un contexte où, d’une part, les inégalités socioéconomiques parmi ce groupe sont marquées et, d’autre part, les services à domicile tendent vers une standardisation et une marchandisation. L’autonomie a été mobilisée comme concept pour mieux appréhender les conditions de vie et les rapports sociaux qui nuisent ou contribuent au bien-être des aînés à domicile, de leur propre point de vue et de celui des auxiliaires familiaux et sociaux qui interviennent auprès d’eux. Ce groupe d’acteurs est généralement évoqué dans la littérature comme ayant une vision sociale et globale des personnes qu’ils visitent, de par leur proximité et intrusion dans l’espace de vie de ces dernières. Le discours dominant par rapport au bien-être des personnes âgées (bien-vieillir ou, en anglais, successful aging) dans la littérature en gérontologie ou dans les documents institutionnels s’articule autour d’une conception fonctionnelle de l’autonomie, au détriment des dimensions plus sociales et relationnelles. Cette recherche a ainsi cherché à investir une perspective sociorelationnelle de l’autonomie, qui se retrouve en sciences sociales chez des auteurs tels que Druhle, Sen, McAll, Honneth, Guillemard et Castoriadis. Ce cadre conceptuel au cœur duquel se trouvent notamment les notions de reconnaissance et de rapports sociaux inégalitaires a servi de porte d’entrée pour analyser 10 entrevues semi-dirigées avec des auxiliaires familiaux et sociaux (qui ont évoqué, chacun, la situation des trois dernières personnes visitées, pour un total de 30 exemples de cas) et 14 entrevues semi-dirigées avec des personnes âgées recevant des services à domicile. Au croisement de ces regards, les résultats de cette recherche suggèrent que les conditions de vie matérielles et relationnelles ont un impact déterminant sur la possibilité pour les aînés de « se sentir vivants » et que pour les personnes les plus défavorisées et/ou isolées, le soutien à domicile se traduit le plus souvent en une situation de « confinement », de « maintien » à domicile. Par rapport à la relation avec les auxiliaires, il apparaît que l’amélioration du bien-être des aînés recevant de l’aide à domicile passe, entre autres, par la création d’un espace relationnel autonome dans lequel la personne existe non seulement comme « corps », mais également comme « esprit ». Par-delà des services offerts, c’est ce type d’interaction (attentif et respectueux des habitudes, intentions et projets qui ont rempli la vie des personnes aidées) qui retient le plus leur attention et mobilise l’essentiel de leur discours sur le soutien à domicile. Il semble également que ce soit parfois en se faisant marginal dans la vie des gens et en créant simplement des espaces favorables à une autonomie collective que le réseau de services peut avoir les impacts les plus positifs sur les personnes, de leur propre point de vue. / This study aims to explore the elder’s home support, more narrowly the experience of people characterized as « in loss of autonomy » in a context where, on one hand, socioeconomic inequalities in this group are important, and, on the other hand, home support services tend toward a standardization and a commoditization. The concept of autonomy has been used to better apprehend the living conditions and the social relations that positively or negatively affect the wellbeing of elders at home, from their own perspective or from those of the visiting caregivers who work with them. The latter are generally mentioned in the literature has having a social and global perspective on the people they visit, as they are closely tied to them and intrude in their own living space. In the gerontology literature and in institutional documents, the dominant discourse related to wellbeing of the elderly (« successful aging » or, in French, « bien-vieillir ») is articulated around a functional conception of autonomy, depriving it of its more social and relational dimensions. This research has developed a social perspective on autonomy grounded in social sciences and based on authors such as Druhle, Sen, McAll, Honneth, Guillemard and Castoriadis. This conceptual framework relies on notions of recognition and social inequality and was used in analyzing our 10 semistructured interviews with caregivers and 14 more with elders receiving homecare. Each of the 10 caregivers were asked to relate their last three visits, adding up to a total of 30 case studies. At the crossroads of these narratives, the results of this research suggest that material and relational living conditions do have a decisive impact on elders’ possibility to « feel alive ». For those most disadvantaged and/or isolated, home support most often translates in situations of containment, of retention at home. With regards to relationships with caregivers, it appears that improvement of elders’ wellbeing receiving home support is related, among other things, to the creation of autonomous relational space where the person exists not only as a « body » with needs, but also as a « spirit ». Beyond the provided services, it is the kind of interaction (careful, mindful, respectful of habits, intentions and projects that fulfill the life of the assisted individuals), that occupies most of their narrative on home care services. According to the elders, from time to time, it seems that the health care system can have more significant positive impact by creating spaces propitious to collective autonomy and with marginal intervention.

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