Notre recherche s'organise autour des concepts d'art, d'espace urbain et d'utopie. L'accent sera mis sur le décalage existant entre l'espace conçu par les concepteurs des espaces urbains de la ville et l'espace pratiqué, pensé ou relaté par les passants. Ce que l'on veut analyser plus précisément c'est ce que devient, à l'usage, une ville pensée en termes d'utopie et quels sont les avatars de la fonction de l'art fortement présente dans la conception. Dans ce sens, notre première question s'interroge sur les relations existantes entre l'art et l'espace urbain où l'oeuvre se situe. Cette question sous-entend deux axes principaux à explorer : celui qui questionne l'intention des concepteurs de ces espaces artialisés et celui qui s'intéresse aux pratiques de l'espace urbain et à la perception des oeuvres d'art disposées à travers le tissu urbain. Pour nous mettre en oeuvre cette problématique, tout en partant de l'ethnographie comme cadre méthodologique, nous avons décidé de nous concentrer sur une ville concrète, conçue et construite d'une façon assez particulière : Gibellina en Sicile (proche de Trapani). Détruite en 1968 par un tremblement de terre, elle a été conçue comme « le musée d'art contemporain en plein air le plus grand d'Europe » et cette conception nous l'a fait choisir comme un excellent exemple pour étudier la problématique que nous venons vient d'ébaucher.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00443791 |
Date | 27 October 2009 |
Creators | Juan Cantavella, Anna |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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