L’évolution croissante de l’obésité n’épargne pas les adolescents présentant une déficience intellectuelle. Nos travaux reposent sur le principe d’une « recherche- action » avec pour but l’amélioration de la prise en charge des personnes en situation de handicap mental. Réalisées dans 5 instituts médico-éducatifs, notre première étude montre que plus de 40% des adolescents déficients intellectuels présentent un excès de masse grasse. Plus de 30% des adolescents rapportent un faible niveau d’activité physique et seule la moitié pratiquerait suffisamment d’activité physique pour lutter contre le développement de l’obésité. De plus, les adolescents les plus actifs présentent moins de risques de développer un excès de masse grasse. Leur faible niveau de condition physique observé est un facteur de risque élevé pour la santé. Pour ces jeunes présentant un handicap mental, cela constitue un « sur-handicap » qui peut accentuer la restriction de participation sociale et altérer la qualité de vie. Etre actif au quotidien permettrait de limiter les risques pour la santé, notamment de limiter le développement de l’obésité. De ce fait, un programme d’Activité Physique Adaptée a été proposé aux jeunes repérés en situation de sur-adiposité. Celui-ci a permis d’augmenter les temps de pratique d’activité physique et de stabiliser l’évolution du poids, tout en diminuant la masse grasse et le tour de taille. L’approche interdisciplinaire de cette recherche nous a permis de considérer l’évolution du concept de soi chez ce public spécifique et de constater qu’il n’était pas altéré par cette prise en charge visant le contrôle du poids. / The growing evolution of obesity has not spared children and adolescents with intellectual disabilities. Ours studies based on "research-action", with the aim of improving care for people with mental disabilities. Conducted in 5 specialized schools, our first study shows that over 40% of adolescents with intellectual disabilities have an excess body fat. More than 30% of adolescents report a low physical activity level, and only half reaches enough physical activity to avoid an excess of body fat. Moreover, the most active adolescents are less likely to develop an excess body fat. Their low level of physical fitness is a high risk factor to health. For these adolescent with intellectual disabilities, this is an "extra-handicap" which may increase the restriction of social participation and impair quality of life. Being active daily would reduce the health risks, including limiting the obesity development. Thus, we proposed an Adapted Physical Activity program to over-fatness adolescents. This program has helped to increase level of physical activity and stabilize weight, while decreasing fat mass and waist circumference. The interdisciplinary approach of this research has allowed us to consider the evolution of self-concept and to note that it was not altered by this weight management program.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011LYO10099 |
Date | 20 June 2011 |
Creators | Salaün, Laureline |
Contributors | Lyon 1, Aranda-Berthouze, Sophie |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0027 seconds