Malgré le fait que le statut social soit reconnu comme ayant une forte influence sur l’aptitude, les facteurs affectant le statut social et les changements de ce statut demeurent peu connus. De plus, les études sur la dominance ayant un lien avec l’agressivité portent rarement sur des femelles. Nous étudierons ces aspects en utilisant Neolamprologus pulcher, un poisson à reproduction coopérative du lac Tanganyika. La probabilité d’ascension sociale était manipulée sur le terrain et les changements physiologiques et comportementaux, ainsi que le niveau plasmatique de testostérone, associé avec l’ascension à la dominance de femelles subordonnées
étaient caractérisés. Le degré de coopération et la masse étaient supérieurs chez les femelles ascendantes par rapport aux femelles non-ascendantes d’un même groupe social. Après une semaine d’ascension sociale, les femelles ascendantes ne différaient pas comportementalement, mais différaient physiologiquement des femelles dominantes. Les femelles dominantes, ascendantes et subordonnées ne différaient pas quant au niveau de testostérone plasmatique. Comprendre les bénéfices des comportements coopératifs pour les subordonnés a longtemps posé un problème évolutif. Nos résultats impliquent que les comportements coûteux métaboliquement peuvent avoir été sélectionnés en améliorant l’aptitude future via l’héritage du territoire et du statut social. De plus, le degré de coopération pourrait être un signal de qualité détecté par les compétiteurs et les collaborateurs. / Although social rank is known to have a strong influence on fitness, factors affecting rank and changes in rank remain poorly understood. In addition, studies of dominance and its relation to aggression rarely focus on females. We address these issues in this study using Neolamprologus pulcher, a cooperatively breeding fish species from Lake Tanganyika. The probability of social ascension was manipulated in the field and the physiological and behavioural changes as well as plasma testosterone level associated with subordinate female ascension were characterized. Both helping effort (degree of cooperation) and body size were greater in ascending versus paired same social group non-ascending females. After one week of social ascension, ascending females did not differ behaviourally but were physiologically different (higher body condition, smaller, lighter) from dominant females. Dominant, ascending females and subordinate females did not differ in plasma testosterone levels. Understanding the benefits of helping behaviour for subordinates has long been an evolutionary challenge
and our results imply that this costly metabolic behaviour may have been selected by enhancing future fitness via territory and rank inheritance. Furthermore, helping effort
could be a signal of quality detected by both competitors and collaborators.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/5357 |
Date | 03 1900 |
Creators | St-Cyr, Sophie |
Contributors | Aubin-Horth, Nadia |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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