Le but de ce mémoire est de poser un regard comparatiste sur les conséquences éventuelles de la politique eugénique totalitaire du Troisième Reich, et ce, dans l’optique où ce régime aurait eu la chance de poursuivre ses ambitions à ce niveau. En portant respectivement notre attention sur la structure organisationnelle du NSDAP, de l’État et de l’autorité, sur les étapes spécifiques de l’établissement du totalitarisme hitlérien, sur les diverses techniques de propagande et d’endoctrinement utilisées par les nazis pour accomplir l’unification du peuple allemand, ainsi que sur l’application pratique et le discours relatif à la politique eugénique dans le Reich et sur les territoires occupés, nous comprendrons que le mouvement propre au totalitarisme hitlérien, en changeant constamment sa définition respective de l’« élite » et de l’être « dépravé », n’aurait jamais mis fin à la purge raciale de la population sous son joug. Par conséquent, la place de l’« allemand moyen » aurait été quasi inexistante. Le Troisième Reich, par élimination et élevage social constant, aurait donc créé un « homme nouveau », basé sur l’idéologie arbitraire et instable du régime et pigé dans les peuples occupés à divers degré. Au bout de plusieurs générations, cet être nouveau aurait constitué le « noyau racial » de la population d’une nouvelle Europe aryanisée, construite sur le cadavre de la plus grande partie des anciens peuples du continent, incluant le peuple allemand. / The aim of this memoir is to examine and compare what could have been the consequences of the Third Reich’s totalitarian eugenics, considering the context in which this regime had the opportunity to fulfill its political ambitions. In fact, the NSDAP, the state and the authority’s structure; the various steps that led to the establishment of the Hitlerian totalitarian regime; the numerous propaganda and indoctrination exercises taken on Nazis in order to achieve the german unification; the practical purposes as well as the eugenics related discourse within the Reich and all of the occupied territories, are some of the most important aspects explaining the evolution of the Hitlerian totalitarian movement. These factors clearly demonstrate why a movement that is constantly changing its opinion about the elites and the reprobates could never have put to an end the racial purge that was in place at that time. Consequently, the ordinary German citizen would have been practically nonexistent. The Third Reich would therefore have created a new type of people through elimination and by continuously manipulating the notion of class and social ranking. The nazi conception of power, the state, race, and national unity was based on an arbitrary and erratic ideology that was, to a certain extent, acquired from the invaded people. A great many generations later, this new human being would have represented the main ethnic group of the newly formed Aryan population, a nation built upon the dead bodies of the majority of the ancient people living on the European continent, including the German.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/3951 |
Date | 12 1900 |
Creators | Belley, Maxime |
Contributors | Monnet, Rodica-Livia |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
Page generated in 0.0029 seconds