Return to search

Utilisation du plongement du domaine pour l’adaptation non supervisée en traduction automatique

L'industrie de la traduction utilise de plus en plus des modèles de traduction automatique. Des modèles dits « universels » sont capables d'obtenir de bonnes performances lorsqu'évalués sur un large ensemble de domaines, mais leurs performances sont souvent limitées lorsqu'ils sont testés sur des domaines précis. Or, les traductions doivent être adaptées au style, au sujet et au vocabulaire des différents domaines, en particulier ceux des nouveaux (pensons aux textes reliés à la COVID-19). Entrainer un nouveau modèle pour chaque domaine demande du temps, des outils technologiques spécialisés et de grands ensembles de données. De telles ressources ne sont généralement pas disponibles. Nous proposons, dans ce mémoire, d'évaluer une nouvelle technique de transfert d'apprentissage pour l'adaptation à un domaine précis. La technique peut s'adapter rapidement à tout nouveau domaine, sans entrainement supplémentaire et de façon non supervisée. À partir d'un échantillon de phrases du nouveau domaine, le modèle lui calcule une représentation vectorielle qu'il utilise ensuite pour guider ses traductions. Pour calculer ce plongement de domaine, nous testons cinq différentes techniques. Nos expériences démontrent qu'un modèle qui utilise un tel plongement réussit à extraire l'information qui s'y trouve pour guider ses traductions. Nous obtenons des résultats globalement supérieurs à un modèle de traduction qui aurait été entrainé sur les mêmes données, mais sans utiliser le plongement. Notre modèle est plus avantageux que d'autres techniques d'adaptation de domaine puisqu'il est non supervisé, qu'il ne requiert aucun entrainement supplémentaire pour s'adapter et qu'il s'adapte très rapidement (en quelques secondes) uniquement à partir d'un petit ensemble de phrases. / Machine translation models usage is increasing in the translation industry. What we could call "universal" models attain good performances when evaluated over a wide set of domains, but their performance is often limited when tested on specific domains. Translations must be adapted to the style, subjects and vocabulary of different domains, especially new ones (the COVID-19 texts, for example). Training a new model on each domain requires time, specialized technological tools and large data sets. Such resources are generally not available. In this master's thesis, we propose to evaluate a novel learning transfer technique for domain adaptation. The technique can adapt quickly to any new domain, without additional training, and in an unsupervised manner. Given a sample of sentences from the new domain, the model computes a vector representation for the domain that is then used to guide its translations. To compute this domain embedding, we test five different techniques. Our experiments show that a model that uses this embedding obtains globally superior performances than a translation model that would have been trained on the same data, but without the embedding. Our model is more advantageous than other domain adaptation techniques since it is unsupervised, requires no additional training to adapt, and adapts very quickly (within seconds) from a small set of sentences only.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26528
Date11 1900
CreatorsFrenette, Xavier
ContributorsLanglais, Philippe
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

Page generated in 0.0032 seconds