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La croisade tardive : des plans du début du XIVe siècle à la défaite de Nicopolis

L’idée de la croisade reste présente toute au long du XIVe siècle comme bien le
prouvent les projets écrits durant le siècle. Les théoriciens de la croisade décrivent
minutieusement les mesures à suivre pour récupérer la Terre sainte. Deux éléments sont
nécessaires pour pouvoir entreprendre une nouvelle expédition : la paix entre les princes
chrétiens et l’union de l’Église. Au XIVe siècle, un transfert s’opère naturellement, et le
mouvement de recuperatio de la Terre sainte se projette contre les ennemis les plus
proches de la chrétienté, faisant de toute guerre contre le Turc une guerre sainte. À partir
de la deuxième moitié du XIVe siècle, la diplomatie joue un rôle crucial dans la
prédication de la croisade. Dans ce contexte idéologique, à l’appel du roi de Hongrie,
Sigismond de Luxembourg, les puissances chrétiennes tentent de se coaliser pour arrêter
l’avancée ottomane en Europe, mais elles sont défaites à Nicopolis, en 1396. Pour la
chevalerie française, la campagne était une opportunité de montrer sa vaillance, mais
pour elle la croisade prend une allure de chevauchée plutôt que de guerre sainte. / The idea of the crusade remains present throughout the course of the XIVth
century as evidenced by the many projects written during the century. The authors
describe in detail the steps to follow to recover the Holy Land. Two elements are needed
to undertake a new expedition: peace between Christian princes and church union. In the
fourteenth century, a transfer takes place naturally, and the movement of recuperatio of
the Holy Land is projected against the closest enemies of the Christianity: the Turks.
From the second half of the fourteenth century, diplomacy plays a crucial role in the
preaching of the crusade. A new Crusade is preached, at urging of Sigismund of
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Luxembourg the Hungarian king, and the Christian powers are trying to unite to stop the
Ottoman advance in Europe, but they were defeated at Nicopolis in 1396. For the French
chivalry, the campaign was an opportunity to show his courage but for them the crusade
was a ride and a quest of personal glory rather than holy war.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/10380
Date08 1900
CreatorsBontea, Cornel
ContributorsGenequand, Philippe
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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