Le crime se retrouve dans toutes les formes de littératures, que ce soit le théâtre, le roman classique, le roman, l'essai philosophique, ou encore la littérature jeunesse, c'est un fait. Un dialogue s'opère entre ces deux entités. Il s'exprime au départ au travers du spectacle du châtiment public. La fin de la publicité de la sanction et le plébiscite des spectateurs précipitent l'avènement d'une première littérature du crime, didactiques, les littératures dites judiciaires, initiées par le pouvoir judiciaire lui-même. Au gré du temps, d'autres littératures, profanes, sensationnelles, relatent aussi l'actualité judiciaire. Les deux rhétoriques se mélangent et s'influencent. Comme le spectacle passé, les lectures criminelles sont un succès. L'avènement de la Presse de grande distribution assure l'omniprésence du crime dans le quotidien. L'émergence de la fiction littéraire offre une autre forme de dialogue, un échange, une identité de faits entre le roman et les sciences criminelles, criminologie et criminalistique par notamment. Ce dialogue est donc utile ; didactique lorsqu'il concerne les littératures judiciaires, plus social lorsqu'il s'intéresse à la personnalité du criminelle, précurseur quand il influence les techniques d'investigation. Ce dialogue produit des effets. Des effets positifs en ce qu'il est, encore une fois, utile ; il influence la loi, la renseigne sur l'état des mœurs. A l'inverse, les effets peuvent être plus critiquables. L'omniprésence incontestée du crime dans ces formes diverses de littératures est susceptible d'engendrer une banalisation de la violence, particulièrement à l'égard des mineurs, mais aussi engendrer un effet criminogène à l'égard des plus faibles. Ce sont tous ces aspects qui sont étudiés dans la présente étude. / Crime meets in all the forms of literatures, whether it is the theater, the classic novel, the novel, the philosophical essay, or still the literature youth, it is a fact. A dialogue takes place between these two entities. It expresses hitself at first through the entertainment of the public capital punishment. The end of the publicity of the penalty and the plebiscite of the spectators precipitate the advent of a first literature of the crime, the didactics, the judicial said literatures, introduced by the very judiciary. According to time, the other literatures, profane, sensational, also tell the judicial current events. Both rhetorics mix and influence. As the past entertainment, the criminal readings are a success. The advent of the Press of mass-market retailing insures the omnipresence of the crime in the everyday life. The emergence of the literary fiction offers another shape of dialogue, an exchange, an identity of facts between the n ovel and the criminal sciences, and forensic by in particular. This dialogue is thus useful; didactics when it concerns the judicial literatures, more social when it is interested in the personality of criminal, precursor when it influences the scientific investigation. This dialogue produces effects. Positive effects in the fact that he it is useful, once again; it influences the law, informs it about the state of the customs. On the contrary, the effects can be more open to criticism. The incontested omnipresence of the crime in these diverse forms of literatures may engender an everyday acceptance of the violence, particularly towards the minors, but also engender a bad influence towards the weakest. It is all these aspects which are studied in the present study.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010MON10057 |
Date | 17 December 2010 |
Creators | Dulieu, Héloïse |
Contributors | Montpellier 1, Sordino, Marie-Christine |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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