Cette thèse se propose d’examiner les représentations de la femme dans Ekomo (1985) de María Nsue Angüe et Hija de la fortuna (1998) d’Isabel Allende. Dans l’un comme dans l’autre texte, la femme est marginalisée en tant que fille, mère et épouse. Dans Ekomo, María Nsue Angüe soutient que cette situation perdure depuis la fondation des tribus fang par l’ancêtre, Afrikara. Une période durant laquelle, la femme s’illustrait tantôt par sa traîtrise, tantôt par sa sorcellerie. L’enseignement de la généalogie des tribus destiné aux jeunes hommes, conforte cette idée. Ainsi, alors que les jeunes hommes sont préparés pour dominer, les jeunes filles de leur côté, sont éduquées pour obéir et se soumettre. Une image de paria dont la femme tant dans Hija de la fortuna que dans Ekomo ne parvient que rarement à défaire. Cependant, deux événements vont accélérer la prise de conscience des femmes de cette marginalisation et favoriser leur libération. D’abord le contact de la tradition fang avec la culture occidentale et l’école en particulier et, ensuite le voyage ou l’éloignement de la femme de la famille. Chez María Nsue Angüe tout comme chez Isabel Allende, la libération de la femme suscite des interrogations tant leurs propositions paraissent inappropriées. / The aim of this thesis is to consider women representations in the books Ekomo (1985) and Hija de la fortuna, respectively written by María Nsue Angüe and Isabel Allende. In both books, women are marginalized. In Ekomo, María Nsue Angüe states that the situation has not been changing since the Fang tribe foundation by the ancestor, Afrikara. During this period women were renowned for treachery and witchcraft. The genealogical teachings given to boys, venerate the male ancestors and dishonor females. Therefore, while boys are trained to dominate and to carry out noble tasks, girls are educated to obey and to be obsequious. Women rarely manage to get rid of this ancestral and historic pariah image in Hija de la fortuna and Ekomo. Two events will accelerate women's awareness of their marginalization and will help them to get free. Firstly, the contact between the Fang tradition and the European culture and particularly school and then the journey and the estrangement of women from their family. With both María Nsue Angüe and Isabel Allende, women freedom gives rise to so many questions because their statements are inappropriate.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013TOUR2002 |
Date | 08 February 2013 |
Creators | Edzodzomo Ondo, Hubert |
Contributors | Tours, Zapata, Mónica |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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