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Association entre l’accessibilité géographique aux commerces d’alimentation et la consommation de fruits et légumes chez les adultes québécois : analyse de la banque de données de santé CARTaGENE

Une alimentation malsaine compromet la santé et génère des coûts importants sur les plans individuels et sociaux ainsi qu’en services en santé. L’adoption d’une saine alimentation est tributaire de déterminants individuels et environnementaux liés aux caractéristiques des environnements physique, économique, politique et socioculturel. Cette étude transversale a pour objectif d’évaluer l'effet de l’environnement physique, plus précisément l’effet de l'accessibilité géographique de commerces alimentaires, sur l'alimentation. Pour répondre à cet objectif, un échantillon composé de 7783 adultes âgés de 40 à 70 ans résidant dans quatre villes du Québec (Canada) a été utilisé. Des indicateurs de proximité ainsi que des indicateurs absolus et relatifs de densité de commerces alimentaires, de restaurants-minute et de dépanneurs situés aux alentours du domicile des participants ont été associés à la consommation de fruits et légumes (F&L). Les données des analyses de régressions logistiques univariées suggèrent que la consommation du nombre de portions minimales de F&L (5 portions) était associée de façon significative aux sept mesures de l'environnement alimentaire (RC variant entre 0.76 et 1.27). Cependant, ces relations étaient pour la plupart non significatives lorsque des variables confondantes étaient prises en compte. En multivarié, les variables les plus significativement corrélées à la consommation de F&L étaient des variables individuelles du sexe, du revenu et de l'éducation. Notre modèle de régression n'explique que 12,4 % de la variance de consommation de F&L, même en tenant compte de tous les facteurs confondants significatifs. Ces résultats démontrent que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux cerner les facteurs d’influence de la consommation de F&L chez cette population. / Unhealthy eating habits can compromise one’s health and generate significant individual, social and health services costs. The adoption of healthy eating habits depends on individual and environmental determinants related to the characteristics of the physical, economic, political and socio-cultural environments. The objective of this cross-sectional study was to assess the effect of the physical environment, more precisely the effect of food outlet accessibility, on diet. To meet our objective, a subsample of the CARTaGENE database, composed of 7,783 adults aged 40 to 70 years old residing in four cities in Quebec (Canada) was used. Measures of proximity as well as absolute and relative measures of density of retail food outlets, fast-food outlets and convenience stores near participants’ residences were used to analyze fruit and vegetable (F&V) intake. Univariate logistic regression showed that the minimal recommended portions of F&V intake (5 or more portions) was significantly associated with all seven measures of the retail food environment (OR between 0.76 and 1.27). However, these relations were mostly non-significant when confounding variables were considered in the analysis. Variables most significantly correlated to F&V intake were individual-level confounding variables of sex, income and education. Women were 3.13 (CI 2.85 – 3.45) times more likely than men to eat the recommended number of F&V portions. Only 12.4% of the F&V variance was explained by our regression model when considering all significant confounding factors. These results show that more research is needed to understand factors explaining F&V intake in this population.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/25691
Date12 1900
CreatorsMathieu, Alex-Ane
ContributorsRobitaille, Éric, Paquette, Marie-Claude
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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