Ce travail s’intéresse à la mission culturelle de France Télévisions à partir de la problématique suivante : La culture à la télévision de service public a-t-elle une qualité particulière ? Si oui, quels en sont les principes régulateurs et comment se manifeste sa cohérence ? À partir d’une définition restrictive de la notion de culture qui inclut à la fois les grandes disciplines artistiques et les productions des industries culturelles, le lecteur suit un parcours chronologique à travers trois mouvements : une analyse de rapports institutionnels publiés entre 1993 et 2008 ; une étude de figures d’artistes tels que visibles dans trois émissions de plateau (On n’est pas couché, Ce soir (ou jamais !) et Des mots de minuit) entre 2010 et 2011 ; des formes numériques d’écriture et de diffusion de la culture expérimentées entre 2011 et 2017. Nous appuyant sur une histoire de la télévision publique, nous nous inscrivons principalement dans une perspective sémiologique. Toutefois, nous empruntons quelques outils à l’analyse de discours, à l’approche par les modèles socio-économiques des industries culturelles, et proposons une conduite d’entretien graphique. L’hétérogénéité des objets concrets et des méthodologies que nous mobilisons nous conduisent à conclure que la culture de la télévision de service public se nourrit à la fois d’une conception majoritairement institutionnellement consacrée, d’une attention portée aux productions des industries culturelles et aux « médiacultures » et tend à s’élargir davantage au travers d’expériences numériques. C’est d’une conjugaison de cet ensemble d’éléments sur un mode propre que procède la culture de la télévision de service public.Descripteurs : télévision publique ; France Télévisions ; culture et arts ; industries culturelles ; rapport institutionnel ; programmes télévisuels ; nouvelles écritures audiovisuelles ; geste graphique / The dissertation focuses on the France Télévisions’s cultural agenda and addresses the following question : Is there a form of culture specific to public service broadcasting ? If there is, how is it regulated and how does its coherence appear? We tackle the issue using a restricted definition of the notion of culture that includes both the great artistic disciplines and the productions of cultural industries. A chronological analysis follows three movements that place the reader/audience in various political and media territories: an inquiry into the institutional reports published between 1993 and 2007; figures and portraits of artists in three lateevening TV shows (On n’est pas couché, Ce soir (ou jamais!), and Des mots de minuit) broadcast between 2010 and 2011; and digital writings/narratives of culture between 2011 and 2017. Based on a history of public television, our perspective is mainly semiological. However, our study is inscribed in a project that includes several methodological tools while also using discourse analysis and a socioeconomic approach of the cultural industry. Finally, we have carried out graphic interviews. The heterogeneous nature of the artefacts and methods we summon lead us to conclude that public television culture is conveyed thanks to an understanding of culture close to the "established culture", the productions of cultural industries and "mediacultures", although it tends to expand in relation to digital experiences. Lastly, the combination of a number of factors produces a synoptic vision of the different conceptions of public television culture. Keywords : Public television ; France Télévisions ; culture and arts ; cultural industry products ; institutional reports ; talk-shows ; new audio-visual writing ; graphic gesture.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA020048 |
Date | 17 November 2017 |
Creators | Alexis, Lucie |
Contributors | Paris 2, Lambert, Frédéric |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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