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Le mouridisme en France, entre pratiques religieuses et migration économique : de 1970 à nos jours : le cas des mourides de Marseille / Mouridism in France between religious practices and economic migration from 1970 to today : the case of Marseille Mouride

Le Mouridisme, confrérie musulmane d’obédience soufie est un mouvement fondé par Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE (1853-1927) en l’an 1883 dans le Cayor et le Baol royaumes situés à l’ouest et au centre du Sénégal. En effet, la pensée mouride est connue évidemment dans sa dimension spirituelle et communautaire mais elle n’est jamais mise en perspective dans le contexte actuel de mondialisation des échanges et des économies. Le travail chez le mouride prend en compte trois logiques :- la relation spirituelle au travail ou la sacralisation du travail ;- l’acquisition de connaissances philosophiques, religieuses, musulmanes ou sociétales. Un mouride se doit de s'investir, de travailler pour apprendre la relation au don de Dieu, les règles de vie en société ; - le disciple doit également être indépendant économiquement afin de préserver sa liberté. Il doit être à l’abri de soucis matériels pour mieux vivre sa foi, répondre aux besoins de l'existence humaine, aider ses proches et participer à la vie de la communauté. Toutefois, il doit développer un esprit d'entraide et donner de son temps au service de la communauté. Dans leur migration, les mourides s’adaptent dans leurs pays d’accueil mais restent profondément attachés à leur confrérie, à leurs pratiques religieuses et à leur pays. Leur rôle dans le développement socioéconomique du Sénégal n’est plus à démontrer. En effet, les mourides interviennent dans beaucoup de domaines, dont certains sont généralement dévolus à l'Etat. / Muridism, muslim brotherhood of obedience sufi is a movement founded by Cheikh Ahmadou Bamba MBACKÉ (1853-1927) in the year 1883 in Cayor and Bawol kingdoms located in the west and the centre of Senegal. Indeed, the murid thought is obviously known in its spiritual and community dimension but it is never put into perspective in the current context of globalization of trade and economies. The murid work takes into account three logics :- the spiritual relationship to work or the sacralization of the work ; the acquisition of knowledge, philosophical, religious, muslim or societal ;- a murid must commit to work to learn how the relationship to the gift of God, the rules of life in society ;- the disciple must also be independent economically in order to preserve its freedom. It must be free from material concerns to better live their faith, meet the needs of human existence, help his family and participate in the life of the community. However, it must develop a spirit of caring and giving of his time to the service of the community.In their migration, murid adapt in their host countries but remain deeply attached to their brotherhood, their religious practices and their country. Their role in the socio-economic development of Senegal is no more to demonstrate. Indeed, the murids are involved in many areas, some of which are usually vested in the State.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015AIXM3136
Date16 December 2015
CreatorsDiouf, Mouhamadou Mbacké
ContributorsAix-Marseille, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Le Houérou, Fabienne, Ka, Thierno
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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