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Recherches sur une ontologie de l'être-collectif : rencontre avec l'existence de l'altérité et celle de notre "l'individualité-commune" / Research on an ontology of being-collective

L’attrait de l’homme pour le changement met l’accent en premier lieu sur un questionnement existentiel fondateur de notre identité vécu comme un drame : qui suis-je ? Cette interrogation dramatique en engendre une seconde à la fois évidente et obscure : qui est cet Autre ? Ces deux questions rendent compte de la plupart des questionnements humains au sein du monde. Au départ de toute civilisation, de tout rassemblement, de toute existence, si petite soit-elle, cette interrogation angoissante sur notre identité demeure. La totalité de notre être se fonde sur la définition que nous donnons de notre identité : nous pouvons être définit comme « une chose qui pense », « l’incarnation d’un intelligible dans le sensible », ou bien encore « un être existant », nous ne cessons de chercher la réponse à la question existentielle et dramatique de notre identité. Nos recherches partent de ce sentiment que nous avons face à cette interrogation. Nous tenons absolument à savoir coûte que coûte qui est cet être que notre conscience semble appréhender comme un « je » : notre « je ». Comment ce constitue-t-il ? Quels en sont les fondements et savoir si son fondement n’implique que lui ou s’il s’ouvre vers autre chose ? Nous ne cherchons pas à décrire simplement une situation où notre être se réalise au sein de la multiplicité humaine et où nous ne sommes qu’un « récepteur » passif de ce spectacle qui de prime abord apparaît tel un miracle anthropologique. Nous souhaitons de fait, prendre le problème de notre identité et celui d’Autrui, dans son intériorité opératoire, c’est-à-dire aller aux tréfonds de ses rouages et mécanismes phénoménologiques, et ainsi participer à la compréhension du problème de la définition d’un « être-collectif », tant en tant que « témoin » de sa réalisation, qu’en tant « qu’acteur » de son existence commune à la nôtre. / The attraction of man to change focuses primarily on existential questions of our founding identity experienced as a drama: who am I? This dramatic interrogation spawns a second both obvious and obscure: who is this Other? These two issues account for most human questions in the world. From any civilization, any gathering of all existence, however small it may be, this agonizing question about our identity is. Our entire being is based on how we define our identity: we can be defined as "a thinking thing," "the epitome of an intelligible in the sensible" or even "an existing being" we never stop looking for the answer to the existential and dramatic question of our identity. Our research go of this feeling that we face this question. We really want to know all costs is that our consciousness seems to be apprehended as an "I" our "I". How is it there? What are the foundations and whether its basis does not imply that he or it opens to something else? We are not trying to simply describe a situation where our being is realized in human multiplicity and we are only a "receiver" passive of this show that initially appears as an anthropological miracle. We want to actually take the problem of our identity and that of the Other, in its operative interiority, that is to say, delving deep into its workings and phenomenological mechanisms, and thus contribute to the understanding of the problem of defining a "collective-be" both as a "witness" of its realization that as "actor" of his town to ours existence.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014DIJOL033
Date12 December 2014
CreatorsRiffaud, Estéban
ContributorsDijon, Guenancia, Pierre
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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