A la rupture de la paix d’Amiens, le Premier Consul retient en otage les Britanniques présents sur le sol de la France en réponse au gouvernement britannique qui détient aussi des Français. Mais la raison est avant tout économique. Les Anglais sont séparés des autres prisonniers de guerre et ne servent que dans les domaines où ils excellent comme les filatures. Leur dénombrement s’avère difficile, à cause de documents incomplets ou de mutations trop fréquentes. Les dépôts, au nombre de quatre en 1803, passent à douze en 1810, puis à quinze à de la fin des hostilités.La vie en société s’organise et les prisonniers ont tendance à recréer la vie « à l’anglaise » particulièrement festive dans divers dépôts. Mais les jeux d’argent sèment la discorde et entraînent les duels et les dettes. Les évasions nombreuses provoquent la colère du Ministère de la guerre. Les échanges sont rares et blessés et invalides font l’objet de tractations pour les échanges.La santé reste un problème majeur, la qualité de la nourriture est douteuse. La mortalité est importante.Hormis les mariages et les naissances, ils ont laissé peu de choses puisqu’ils n’ont rien bâti mais demeure le souvenir. / After the breaking off of the Peace of Amiens, the Premier Consul keeps the British who were present on the French ground as hostages as a reply to the British Government who keeps also French prisoners. But the true reason is more economical. The British prisoners are treated differently from prisoners of war and are only used in what is useful, such as spinning factories.Having a precise census of the British population in the depots was difficult: the documents are incomplete and the transfers from depot to depot too often. There were four depots at the beginning but it went to twelve in 1810 and 15 by the end of the war.Social life is organized and the prisoners tend to recreate the “British way of life” with much rejoicing in the various depots. But money games bring quarrels and debts. Escapes arises hunger in the French War Ministry. Exchanges are seldom and wounded and disabled men are part of these exchanges. Health remains a major problem and food is of poor quality. Death rate is severe. Except weddings and births, they have not left anything as they did not build but remembrance is still there.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011TOUR2010 |
Date | 07 June 2011 |
Creators | Houmeau, Didier |
Contributors | Tours, Chassaigne, Philippe |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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