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Défense et défenseurs de Bourbon,1665-1810 / Defense and defenders of the island of bourbon, 1665-1810

Fontaine, Olivier 29 April 2013 (has links)
L'organisation de la défense de l'Île Bourbon de 1665, date de son peuplement officiel, à 1810, année de la prise de l'Île par les Anglais. Comment et par qui l'Île est-elle défendu au cours de cette période ? Quelles stratégies sont successivement élaborées et mises en place ? De quels matériaux et matériels Bourbon bénéficie-t-elle pour sa défense ? La présente étude tente de répondre précisément à ces questions et inventorie tous les obstacles qui pénalisent cette organisation de la défense de Bourbon, sur le long terme comme sur le court terme, et qui favorisent la conquête de l'Ile par les Anglais. / The organization of the defense of the island of Bourbon in 1665, when its population official in 1810, the year of taking the island by the British. How and by whom the island is it defended during this period? What strategies are successiveley developped and implemented? What materials and equipment Bourbon she has for her defense? This study attemps to answer these questions accurately and inventory all barriers that penalize the organization for the defense of Bourbon, in the long term as in the short term, and promote the conquest of the island by the British.
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Les prisonniers de guerre britanniques de Napoléon 1er / Napoleon's british prisoners

Houmeau, Didier 07 June 2011 (has links)
A la rupture de la paix d’Amiens, le Premier Consul retient en otage les Britanniques présents sur le sol de la France en réponse au gouvernement britannique qui détient aussi des Français. Mais la raison est avant tout économique. Les Anglais sont séparés des autres prisonniers de guerre et ne servent que dans les domaines où ils excellent comme les filatures. Leur dénombrement s’avère difficile, à cause de documents incomplets ou de mutations trop fréquentes. Les dépôts, au nombre de quatre en 1803, passent à douze en 1810, puis à quinze à de la fin des hostilités.La vie en société s’organise et les prisonniers ont tendance à recréer la vie « à l’anglaise » particulièrement festive dans divers dépôts. Mais les jeux d’argent sèment la discorde et entraînent les duels et les dettes. Les évasions nombreuses provoquent la colère du Ministère de la guerre. Les échanges sont rares et blessés et invalides font l’objet de tractations pour les échanges.La santé reste un problème majeur, la qualité de la nourriture est douteuse. La mortalité est importante.Hormis les mariages et les naissances, ils ont laissé peu de choses puisqu’ils n’ont rien bâti mais demeure le souvenir. / After the breaking off of the Peace of Amiens, the Premier Consul keeps the British who were present on the French ground as hostages as a reply to the British Government who keeps also French prisoners. But the true reason is more economical. The British prisoners are treated differently from prisoners of war and are only used in what is useful, such as spinning factories.Having a precise census of the British population in the depots was difficult: the documents are incomplete and the transfers from depot to depot too often. There were four depots at the beginning but it went to twelve in 1810 and 15 by the end of the war.Social life is organized and the prisoners tend to recreate the “British way of life” with much rejoicing in the various depots. But money games bring quarrels and debts. Escapes arises hunger in the French War Ministry. Exchanges are seldom and wounded and disabled men are part of these exchanges. Health remains a major problem and food is of poor quality. Death rate is severe. Except weddings and births, they have not left anything as they did not build but remembrance is still there.
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Des polices en quête de modernité ? : systèmes policiers et ordre public dans les villes de l'espace belge de la fin de l'Ancien Régime à la fin de l'Empire napoléonien (1780-1814) / Police Systems and Public : ordre in Belgian Cities from the end of the Old Regime to the end of Napoleonic Era (1780-1814)

Renglet, Antoine 07 January 2016 (has links)
Cette thèse examine les mutations des organisations policières et leurs implications sur les pratiques des acteurs du maintien de l’ordre dans les villes de l’espace belge de la fin de l'Ancien Régime à la fin du Premier Empire. Elle interroge plus largement les rapports entre la modernisation administrative et la construction de l’État et se penche sur l’articulation des éléments hérités des structures préexistantes avec ceux apportés au moment des conquêtes révolutionnaires. L’approche proposée est celle d’une histoire de la police napoléonienne « par le bas » et ancrée dans les traces de ses prédécesseurs d’Ancien Régime. Riche en découvertes, elle fait ressortir les mutations à la fois lentes et profondes des organisations policières des villes.L’analyse se concentre tout d’abord sur les mutations des systèmes policiers urbains dans la dernière décennie de l'Ancien Régime, au moment où les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège sont marqués par des politiques réformatrices et par de fortes tensions révolutionnaires. Ensuite, les transformations des structures et des pratiques survenues à l’occasion des occupations des territoires belges de 1792 à 1795 et des troubles de l’époque du Directoire sont abordées. Cette partie permet de mettre en lumière les polices urbaines sous le Directoire restées, jusqu'à présent, largement méconnues. La thèse se concentre ensuite sur le Consulat, principalement sur la bureaucratisation de l'administration de la police. Les deux chapitres suivants montrent les continuités et les changements dans les pratiques de maintien de l'ordre au cours de la période 1780-1814. Enfin, le dernier chapitre tente d'évaluer comment la police de l'État et les polices urbaines s’articulent, dans la collaboration ou la concurrence, pendant les dernières années de l'Empire napoléonien.Au-delà du passage d’une police de type englobant à une police considérée comme plus moderne car davantage orientée vers la sécurité des personnes, ce parcours chronologique met en lumière les transformations à la fois endogènes et exogènes survenues dans les appareils policiers des villes, bien avant l’annexion des territoires belges à la République française et l’avènement du régime bonapartiste. Les continuités importantes mais aussi le dynamisme et l’autonomie des polices urbaines face à la centralisation de l'État nuancent et rendent plus complexe l’analyse de la construction politique napoléonienne. Cette thèse donne également la mesure des similitudes entre les épisodes de troubles (1787-1795, 1809, 1813-1814) dans les pratiques de surveillance ou le recours à l’armée.Au terme de l’expérience napoléonienne, les polices municipales léguées par le Premier Empire apparaissent davantage comme le résultat d’un syncrétisme entre des éléments proprement locaux et originaux et d’autres importés et digérés par les villes de l’espace belge. La personnalité forte de certains individus appelés à remplir des fonctions de police, y compris sur le terrain, peut avoir une influence importante dans la mise en place, la diffusion et l’appropriation de nouvelles pratiques. Dès lors, la modernité policière – qui n’est pas nécessairement synonyme de centralisation – émerge, selon les lieux, en des temps et sur des objets différents. Elle se donne à voir surtout à travers cette synthèse qui s’opère entre des éléments locaux, héritage éventuel des structures d’Ancien Régime, et des éléments importés à l’occasion des conquêtes révolutionnaire et napoléonienne. / This thesis examines the changes in police organizations and their implications for the practices of actors maintaining public order in cities of Belgian territories from the end of the Ancien Régime to the end of the first Empire. More broadly it questions the relationships between administrative modernization and construction of the State, and concentrates on the interrelationships between elements inherited from pre-existent structures with those introduced at the moment of revolutionary conquests. The approach suggested is that of a history of the Napoleonic police “from the bottom up”, one anchored in traces of its predecessors from the Ancien Régime. Rich in discoveries, it lays emphasis on what are slow but profound changes in city police organizations.The analysis, first of all, concentrates on changes in urban police systems in the last decade of the Ancien Régime, at the moment when the Austrian Netherlands and the principality of Liège were marked by reform policies and strong revolutionary tensions. Subsequently, transformations in structures and practices occurring during the occupations of Belgian territories from 1792 to 1795 and the disorders of the Directory period are approached. That section allows us to shed light on the urban police forces under the Directory, something that has been so far largely ignored. The thesis then concentrates on the Consulate, principally on its bureaucratization of police administration. The following two chapters show continuities and changes in practices in the maintenance of public order during the 1780-1814 period. Finally, the last chapter seeks to evaluate how the State police force and the urban police forces got along, in collaboration or competition, during the last years of the Napoleonic Empire.Beyond transiting from a comprehensive type of police force to a police force considered more modern in being more oriented towards the security of people, this chronological itinerary sheds light on both the endogenous and exogenic transformations occurring in the city police apparatuses, well before the annexation of Belgian territories to the French Republic and the advent of the Bonapartist regime. Important continuities, as well as the dynamism and autonomy of the urban police regarding State centralization simultaneously nuance and make analysis of Napoleonic political construction more complex. This thesis also assesses the similarities between the episodes of disorders (1787-1795, 1809, 1813-1814) in surveillance practices and recourse to the army.At the end of the Napoleonic experiment, the municipal police forces bequeathed by the First Empire appear to be more the result of a syncretism between strictly local and original elements and others imported and digested by cities in Belgian space. The strong personality of certain individuals called upon to exercise policing functions, including in the field, may have had an important influence on the installation, the dissemination and the adoption of new practices. Consequently, police modernity – which is not necessarily synonymous with centralization – emerged, depending on the places, times and various objects. This can be seen above all through the synthesis which took place between local elements, the possible inheritance of structures from the Ancien Régime, and elements imported on the occasion of revolutionary and Napoleonic conquests.
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Élites, pouvoirs et vie municipale à Brest, 1750-1820

Baron, Bruno 23 June 2012 (has links) (PDF)
Brest, ville portuaire et arsenal militaire, est une cité où quelques individus mènent de front une carrière publique et privée en s'appuyant parfois sur les circonstances politiques.Sous l'Ancien Régime, négociants et hommes de loi contrôlent la sphère municipale mais sont dominés par les élites sociales (officiers de marine, intendants de marine, noblesse de l'armée de terre) qui constituent l'essence du pouvoir dans la ville.Avec la Révolution, un nouveau personnel politique se met en place, on assiste alors à un renouvellement des élites. La noblesse militaire perd ses positions, les anciens notables se trouvent relégués à un rôle subalterne et une nouvelle génération de notabilités issue des changements révolutionnaires est toujours bien présente quand la monarchie fait son retour en 1815.Le rapprochement des évolutions institutionnelles et des parcours politiques des élites permet de dresser un état précis des structurations politiques et sociales locales au cours de ces soixante-dix ans.Au cours de cette période, les élites municipales brestoises parviennent à s'imposer à leurs concitoyens mais ne réussissent pas à imposer leurs vues quand il s'agit des relations avec les autorités supérieures. Elles sont toujours sous la coupe d'un commandant militaire ou d'un représentant direct de l'État. Le pouvoir municipal subit des changements et connaît des fluctuations importantes dans la réalité de ses pouvoirs et dans sa marge d'autonomie.
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Édouard Bignon (1771-1841). Héraut de la gloire napoléonienne / Edouard Bignon (1771-1841). Napoleonic glory’s envoy

Anciaux, Camille 07 December 2018 (has links)
Ayant vécu de 1771 à 1841, Édouard Bignon incarne la génération d’hommes qui a traversé, non sans encombre, la Révolution, le Directoire, le Consulat, l’Empire, la Restauration et la monarchie de Juillet. Sa carrière est le reflet des changements politiques français. Précepteur à la fin de l’Ancien Régime, il s’enrôle dans l’armée en 1793 pour fuir les proscriptions de la Terreur. Sous le Directoire, en 1797, il intègre la carrière diplomatique au sein de laquelle il reste dix-neuf années, jusqu’en 1815 : il y connaît une progression continue, passant du rang de second secrétaire de légation en 1797 à celui de ministre plénipotentiaire en Pologne en 1813. Après avoir participé aux Cent-Jours, il se retire de la vie publique. Deux ans après Waterloo, il est élu député et siège dans les rangs de l’opposition libérale jusqu’à la chute de la monarchie bourbonienne. Indépendamment de ses mandats de députés, il se lance dans une carrière de publiciste et d’historien qui lui assure une notoriété grandissante. En effet, dans son testament, Napoléon Ier lui a commandé une histoire diplomatique de la France à laquelle Bignon s’attelle dès 1821. Divisée en quatorze tomes, cette Histoire de France paraît à partir de 1829. L’année suivante, Bignon participe à la chute de Charles X et devient proche des gouvernements de Louis-Philippe : il est nommé pair de France en 1837, couronnement d’une longue carrière au service de la France. Cette étude biographique, qui embrasse la totalité de sa carrière, entend mettre à l’honneur le parcours d’un diplomate napoléonien à l’envergure secondaire, les activités d’un parlementaire sous la Restauration et la monarchie Juillet, et l’originalité d’un historien de l’Empire. / Born in 1771 and died in 1841, Édouard Bignon embodies the generation who has live, with some trouble, through the French Revolution, the Directory, the Consulate, the First Empire, the Restoration and the July Monarchy. His career reflects all the French political changes. A private tutor, he enlisted in 1793 while trying to avoid being arrested. During the Directory, in 1797, he joined the Foreign Office and stayed in this departement until 1815 : he was constantly promoted, from the position of 2nd secretary in 1797 to minister plenipotentiary in Poland in 1813. As he joined the ranks of Napoleon during The Hundred Days, he had to retire from public life once Louis XVIII came back. Two years after Waterloo, he became a member of Parliament and sat among the liberals until the Bourbons fall. Separately from his political activities, he published several historical books which rose his popularity. In his will, Napoleon asked him to write the diplomatic history of his reign. Begun in 1821, the Histoire de France was issued from 1829 to 1850 and split into 14 volumes. In 1830, he contributed to the July Monarchy’s birth and became one of its support in Parliament : Louis-Philippe rewarded him and appointed him as peer of France in 1837, as a public recognition for his duties. This study which tackles all Bignon’s activities, aims to emphasize a medium scale diplomatic experience, parliamentarian’s occupations during the Restoration and the July Monarchy and Napoleon historian’s originality.
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Les Français vus par ceux qui les gouvernent (1800-1820) / The French as seen by those who govern them (1800-1820)

Audibert, Cédric 21 February 2014 (has links)
Les mots utilisés par les historiens pour décrire la nation ou la société diffèrent de ceux des autorités entre 1800 et 1820. La création des préfectures place les préfets au cœur d'une administration centralisée. Situés entre les ministres et les sous-préfets, en relation directe avec les autorités militaires et religieuses, ils entretiennent une correspondance administrative quotidienne avec divers interlocuteurs et traitent parfois les réclamations qui leurs sont transmises, directement ou non, par leurs administrés. En tant que relais du pouvoir central, le personnel préfectoral est également amené à s’adresser directement à la population par le biais de proclamations. Tous ces documents révèlent les vues des gouvernants. Leurs représentations changent, ainsi que leur langage, au gré des succès diplomatiques, politiques ou militaires, et des défaites qui sonnent le glas de l'Empire fondé par Napoléon remplacé à sa chute par Louis XVIII sur le trône de France. Les images véhiculées par les autorités n'évoluent pas toutes au même rythme ; elles demeurent complexes et soumises à des tensions révélatrices de leurs contradictions. Les pouvoirs publics réaffirment les traits communs propres à un « peuple » exceptionnel, distinct de ses voisins européens, souvent supérieur. Ils ne cachent pas pour autant les nombreuses divisions qui opposent les Français, « bons » ou « mauvais ». Ils ne taisent pas non plus les différences qu'ils établissent entre les élites et le reste de la population, dénigré pour son appartenance sociale ou géographique et prennent en compte la souffrance des « malheureux ». / The words used by historians to describe the nation or society differ from those used by the authorities between 1800 and 1820. The creation of prefectures places prefects at the heart of a centralised administration. Situated between ministers and sub-prefects, in direct contact with military and religious authorities, they maintain daily administrative correspondence with various interlocutors and sometimes handle complaints transmitted to them, directly or indirectly, by their constituents. As a relay of the central power, prefectoral staff also have to address the population directly through proclamations. All these documents reveal the views of the rulers. Their representations changed, as did their language, depending on diplomatic, political or military successes, and the defeats that sounded the death knell of the Empire founded by Napoleon, which was replaced when Louis XVIII fell to the throne of France. The images conveyed by the authorities do not all evolve at the same rate; they remain complex and subject to tensions that reveal their contradictions. The public authorities reaffirm the common features of an exceptional "people", distinct from its European neighbours, often superior. However, they do not hide the many divisions between the French,"good" or "bad". Nor do they ignore the differences between the elites and the rest of the population, denigrated for their social or geographical affiliation and taking into account the suffering of the "unfortunate.
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Haute police, surveillance politique et contrôle social sous le Consulat et le Premier Empire (1799-1814) / "High police", political surveillance and socil control under the Consulate and the First Empire (1799-1814)

Le Quang, Jeanne-Laure 27 November 2018 (has links)
Au-delà des fantasmes persistants qui entourent la police napoléonienne et son ministre Fouché, aucune étude d'ensemble n'avait encore été consacrée à la «haute police» entre 1799 et 1814. La période du Consulat et de l'Empire est capitale. Elle voit en effet la naissance d'une «haute police», qui ne constitue pas une entité policière spécifique, mais une mission : assurer la survie de l'État et de son chef, par la mise à l'écart des individus perçus comme dangereux. Les «mesures de haute police» prennent une triple forme : surveillance préventive, détention sans jugement, et envoi en «surveillance spéciale» (résidence surveillée). Les discours des autorités justifient l'existence de ces mesures extrajudiciaires et extralégales par la mise en scène d'une menace présentée comme exceptionnelle, et par la nécessité de rassurer, stabiliser et unifier. La «haute police» prend alors une place centrale dans le processus de contrôle de l'esprit public et de renforcement du pouvoir. Napoléon occupe ainsi un rôle croissant dans le contrôle et l'orientation d'une action policière tout entière tournée vers la sauvegarde de sa propre personne. L'élaboration policière de critères de dangerosité en partie nouveaux, imbriquant contrôle politique et contrôle social, permet de construire une surveillance à l'intention panoptique. Cette recherche croise histoire des représentations et histoire «par le bas», au plus près du terrain. Elle remet en cause la vision verticale d'un régime policier, puisque la surveillance préventive s'appuie aussi sur une participation populaire, et que, d'autre part, son efficacité peut être nuancée, à l'échelle de l'Empire. / Beyond the enduring fantasies surrnunding the Napoleonic police and its Minister Fouché, no overall study had yet been devoted to the "high police" between 1799 and 1814. The period of the Consulate and the Empire is crucial, with the birth of a "high police", which did not consist in a specific police entity, but a mission: to ensure the survival of the State and its leader by removing individuals seen a dangerous. "High police measures" took three forms: preventive surveillance, detention without trial, and placing under "special surveillance" (house arrest). The authorities' speeches justified the existence of these extrajudicial and extra-legal measures by staging a threat - presented as exception. - and by introducing the need to reassure, stabilize and unify people. The "high police" then took a central place in the process of controlling the public mind and strengthening the power. Napoleon thus occupied an increasing role in the control and orientation of a police action entirely aiming at protecting his own person.The police development of partially new criteria on dangerousness, intertwining both political and social control, made it possible to build a surveillance with a panoptic purpose. This research combines history of representations and history "from below", studied at ground level. It challenges the vertical interpretation of a police regime, since preventive surveillance is also based on popular involvement, and its effectiveness can be qualified, on the scale of the Empire.
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Élites, pouvoirs et vie municipale à Brest, 1750-1820 / No title

Baron, Bruno 23 June 2012 (has links)
Brest, ville portuaire et arsenal militaire, est une cité où quelques individus mènent de front une carrière publique et privée en s’appuyant parfois sur les circonstances politiques.Sous l’Ancien Régime, négociants et hommes de loi contrôlent la sphère municipale mais sont dominés par les élites sociales (officiers de marine, intendants de marine, noblesse de l’armée de terre) qui constituent l’essence du pouvoir dans la ville.Avec la Révolution, un nouveau personnel politique se met en place, on assiste alors à un renouvellement des élites. La noblesse militaire perd ses positions, les anciens notables se trouvent relégués à un rôle subalterne et une nouvelle génération de notabilités issue des changements révolutionnaires est toujours bien présente quand la monarchie fait son retour en 1815.Le rapprochement des évolutions institutionnelles et des parcours politiques des élites permet de dresser un état précis des structurations politiques et sociales locales au cours de ces soixante-dix ans.Au cours de cette période, les élites municipales brestoises parviennent à s’imposer à leurs concitoyens mais ne réussissent pas à imposer leurs vues quand il s’agit des relations avec les autorités supérieures. Elles sont toujours sous la coupe d’un commandant militaire ou d’un représentant direct de l’État. Le pouvoir municipal subit des changements et connaît des fluctuations importantes dans la réalité de ses pouvoirs et dans sa marge d’autonomie. / Brest, harbour city and military arsenal, was a city where some individuals managed public and private careers at the same time sometimes by relying on political circumstances.Under the Ancien Régime, traders and jurists controlled the municipal sphere but they were dominated by the social elites (naval officers, Navy quartermasters, Army nobility) who constituted the gist of the power in the city.With the Revolution, a new political personnel was set up, we attended to a renewal of the elites. The Army nobility lost its positions, former notables were relegated to a subordinate role and a new generation of notabilities stemming from revolutionary changes was still very present when the monarchy came back in 1815.The link between institutional evolutions and the political careers of elites enables us to draw up a precise state of local political and social structurings that occurred during these seventy years.During this period, Brest’s municipal elites succeeded in imposing upon their fellow countrymen but did not manage to impose their views concerning relations with superior authorities. They were always under a military governor or a direct representative of the state. The municipal power underwent changes and knew important fluctuations in the reality of its powers and in its degree of autonomy.
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Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) : l'artiste et son temps

Lecosse, Cyril 25 May 2012 (has links)
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) connaît une carrière exceptionnellement longue qui s’étend de la Révolution au Second Empire. Après avoir exposé ses premières œuvres au Salon de 1791, cet élève de Jacques-Louis David s’impose sur la scène artistique du Directoire comme le premier dessinateur et miniaturiste de son temps. En s'inscrivant dans un contexte favorable à la diffusion de portraits de moindre coût et de moindre format, sa réussite peu commune rend compte de l'évolution des critères de la reconnaissance artistique à la fin du XVIIIe. Elle témoigne également de la promotion du statut social de l'artiste autour de 1800. Lié aux proches du clan Bonaparte sous la Consulat, Isabey est un des portraitistes de la période les mieux introduits auprès des élites. Son habileté à exploiter des sujets qui répondent aux goûts de ses contemporains permets de mesurer l'importance des relations mondaines dans la naissance et la diffusion des réputations artistiques au tournant du XIXe siècle. Entre 1800 et 1805, Isabey est l'auteur de plusieurs grands dessins de propagande qui scandent les principales étapes de la consolidation du nouveau pouvoir. Familier de la noblesse impériale, l'artiste accumule honneurs et commandes officielles au lendemain du Sacre. Sa réputation est associée aux portraits miniatures de l’Empereur destinés à la caisse des présents diplomatiques et à quelques-unes des plus célèbres représentations officielles de Marie-Louise et du roi de Rome. Ses responsabilités sont extrêmement variées et sa production considérable : il est à la fois peintre des relations extérieures, dessinateur du cabinet et des cérémonies et décorateur en chef de l'Opéra. L'étude de ce parcours pluridisciplinaire offre un champ d'étude remarquable, qui nous fournit bien des clefs pour comprendre la carrière et le statut des artistes de cour sous l'Empire. Après Waterloo, Isabey est mis à l’écart du pouvoir en raison de ses engagements bonapartistes. L'artiste exécute alors plusieurs caricatures et portraits qui le montrent prompt à critiquer la monarchie restaurée. L'analyse des effets de la résistance au régime royaliste dans le monde des arts entre 1815 et 1820 aide à saisir le sens de son engagement dans l'opposition. La période qui s’ouvre au lendemain des Cent-Jours est également fondamentale pour comprendre le parcours artistique d'Isabey et pour apprécier la place que lui assignèrent ses contemporains dans l’art de la première partie du XIXe siècle. Son abondante production, qui se décline en miniatures sur vélin, dessins, lithographies, aquarelles et peintures à l’huile le montre soucieux de l'évolution du goût. Elle met aussi en lumière la difficulté qu'il éprouve à conserver sa réputation de portraitiste après 1820. Cette thèse fournit pour la première fois un catalogue de l’œuvre d'Isabey / Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) had an exceptionally long career that spanned from the French Revolution until the Second French Empire. After his early works' exhibition at the Salon of 1791, this student of Jacques-Louis David rapidly became, on the art scene of the French Directory, the finest artist and miniaturist of his time. In a context that made the dissemination of low-cost and small-sized portraits easier, his unusual success reflects the change of artistic recognition criteria in the late eighteenth century. It also reflects the improvement of the social status of artists around 1800. Linked to people that were close to Bonaparte under the French Consulate, Isabey is one of the period's best introduced portraitists. His cleverness in using themes that meet his contemporaries' tastes clearly shows how important social relationships can be in the making and spreading of artistic reputations at the turn of the nineteenth century. Between 1800 and 1805, Isabey is the author of several large propaganda drawings that punctuate the main steps of the new power's consolidation. Familiar with the imperial nobility, the artist collects honours and official commissions in the wake of the Coronation. His reputation is associated with miniature portraits of the Emperor made for the fund of diplomatic presents and with some of the most famous official representations of Marie-Louise and of the King of Rome. His responsibilities are manifold and he produces a lot: he is the official painter for external relations, designer of the Cabinet, designer of Ceremonies and chief decorator of the Opera. The study of this multidisciplinary career gives many keys to a better understanding of the career and status of court artists under the Empire. After Waterloo, Isabey is sidelined because of his bonapartist commitments. At this time the artist performs several caricatures and portraits where he clearly criticizes the freshly restored monarchy. Analysing the effects of this resistance to the royalist regime in the world of arts between 1815 and 1820 helps in understanding his commitment to the opposition. The period opening in the aftermath of the Hundred Days is also fundamental to understanding Isabey's artistic career and to appreciate the place he was assigned by his contemporaries in the art of the first part of the nineteenth century. His prolific output, which comes in miniature on vellum, drawings, lithographs, watercolours and oil paintings shows his constant concern about changing tastes. It also highlights the difficulty he has to maintain his reputation as a portraitist after 1820.This thesis provides for the first time a catalogue of Isabey's works
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)

Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.

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