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Un collège de la compagnie de Jésus au XIXe-XXe siècle : Notre-Dame de Mongré à Villefranche sur Saone (1851-1951) / A college of society of Jesus at XIXe-XXe century : Notre-Dame de Mongré at Villefranche sur Saone (1851-1951)

Rocher, Philippe 17 December 2015 (has links)
Les Jésuites ont dirigé le Collège Notre-Dame de Mongré à Villefranche-sur-Saône (Rhône) de 1851 à 1951. Ouvert avec la loi Falloux, en 1850, l'établissement a permis la scolarisation de jeunes de l'aristocratie nobiliaire et bourgeoise. Le Ratio studiorum de la Compagnie de Jésus a été la méthode d'enseignement. Un catholicisme intransigeant s'est accommodé des exigences du baccalauréat dont la préparation était de plus en plus demandée par les familles. Le Collège a formé à la spiritualité des « trois blancheurs », la Vierge-Marie, le Pape et l'Eucharistie. L'éducation missionnaire s'est portée sur l'Inde et le Proche-Orient, lieux de missions jésuites. Après les épreuves des décrets de 1880, le catholicisme social a fait sentir son influence dans l'enseignement. Les lois de 1901 et 1904 ont provoqué le départ des Jésuites et l'ouverture d'un Collège d'exil à Bollengo (Italie). La place de maîtres laïcs est devenue plus importante. Confisqué par l'État, le Collège a été racheté par l'Association des Anciens Élèves et a rouvert en 1913. Après la guerre 1914-1918, les Jésuites ont repris leur enseignement et cherché à mêler au Ratio studiorum le scoutisme et les méthodes actives au nom de la reconquête catholique. Les Jésuites ont voulu faire retour à la tradition de l'ancien Collège. La Congrégation mariale, forme traditionnelle de l'éducation d'une élite religieuse, a été associée à la Croisade eucharistique, l'ACJF et la JEC. L'humanisme chrétien s'est heurté aux effets de la crise économique et sociale de 1929-1932. Après la guerre 1939-1945pendant laquelle le Collège est devenu un Scolasticat, les Jésuites ont décidé de ne pas reprendre l'enseignement pour se consacrer à d'autres apostolats. / The Jesuits managed the Notre-Dame middle school of Mongré in Villefranche-sur-Saône (Rhône) from 1851 till 1951. Opened with the law Falloux, in 1850, the establishment allowed the schooling of young people of the nobiliary and bourgeois aristocracy. The Ratio studiorum of the Society of Jesus was the teaching method. An inflexible Catholicism adapted requirements of the high school diploma the preparation of which was more and more asked by families. The Middle school trained in the spirituality of « three whiteness », the Virgin Mary, the Pope and the Eucharist. The educationmissionary concerned to India and the Near East, the places of Jesuit missions. After the events of the decrees of 1880, the social Catholicism made feel its influence in the education. The laws of 1901 and 1904 provoked the departure of the Jesuits and the opening of a Middle school of exile to Bollengo ( Italy). The place of laïc teachers became more important. Seized by the State, the Middle school was acquired by the Association of the Alumni and reopened in 1913. After the war 1914-1918, the Jesuits took back their education and tried to mix with the Ratio studiorum the scouting and the active methods in the name of the catholic reconquest. The Jesuits wanted to make return for the tradition of the old Middle school. The Marian Congregation, the traditional shape of the education of a religious elite, was associated with the eucharisticCrusade, the ACJF and the JEC. The Christian humanism came up against the economic and social crisis of 1929-1932. After the war 1939-1945 during which the Middle school became Scolasticat, the Jesuits decided not to take back the teaching to dedicate itself to other apostolates.
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)

Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.

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