• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 19
  • 1
  • Tagged with
  • 20
  • 20
  • 19
  • 10
  • 7
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La littérature sur l’art en Argentine pendant les années soixante : la crise des références étrangères et l’extension de la perspective latino-américaine / Argentine art writing in the sixties : the foreign reference crisis and the extension of Latin- American perspectives / La escritura sobre arte en Argentina en los años sesenta : La crisis de las referencias extranjeras y la expansión de la perspectiva latinoamericana

Gustavino, Berenice 05 December 2014 (has links)
Depuis leur origine, la critique et l’histoire de l’art argentines suivent les modèles européens. Les outils d’analyse et d’interprétation, les critères pour évaluer les œuvres, la périodisation et les façons d’organiser le récit historique respectent les normes établies pour l’historiographie française de l’art moderne en particulier. Les auteurs considèrent que l’art local intègre l’espace mondial de l’art de l’Occident, mais ils comprennent qu’il se place dans une région marginale et qu'il suit une temporalité décalée par rapport à la cadence du développement de l’art moderne des régions centrales. L’art argentin est souvent jugé comme provincial et en retard, comme un art qui ne s’adapte pas aux normes du canon français. Cette perception se nourrit dans le contact des Argentins avec la culture française à travers les voyages, les visites des auteurs étrangers et la litérature francophone. Sauf quelques exceptions, c’est la perception dominant la litérature argentine sur l’art jusqu’aux années soixante.À partir de ce moment, les références françaises sont progressivement contestées, associées à d’autres perspectives et puis abandonnées. Ces transformations ont lieu dans le cadre général des révisions disciplinaires propres du passage entre l’ère moderne et la contemporanéité. Celles-ci ne sont pas uniformes ni monolithiques mais le résultat des révisions graduelles de la fonction, la méthodologie et le style de la littérature sur l’art. La crise touche les modèles d’autorité traditionnels et conduit les spécialistes à chercher de nouveaux fondements dans diverses aires de la connaissance comme la psychologie, la sociologie ou les systèmes théoriques proposés par le structuralisme et la sémiotique. La pensée latino-américaine, ravivée à l’époque, contribue à cette remise en question et donne des éléments conceptuels pour le développement de nouvelles perspectives dans la critique et l’histoire de l’art. / From their beginnings, Argentinian art history and critic have followed European models. Interpretation tools, evaluation criteria upon works of art and the standards to organize and cut into periods the historic account, respect the established norms, especially those given by the French modern art historiography. Argentinian authors believe their local art makes part of the western art world space, yet they understand that it is located at a marginal area and that it belongs to a temporariness sufering from lag in relation to the development of the central modern art’s regions. Terefore, Argentinian art is habitually judged as country-like and out-dated since it fails to tackle the imposed standards of the French canon. Such perception is nourished by the interaction of the Argentinians with the French ulture throughout their travels, the foreign authors’ visits and from their specialized French literature available in Argentina. With few exceptions, this perspective has dominated arts writing since the sixties.From that moment on, Argentine authors increasingly question the French references. Te model is re-visited, criticized, mixed with other perspectives and eventually forsaken. Tese transformations occur within the general frame of the disciplinary revisions of the passing from modern to contemporary era. Tey are not uniformly produced, but the outcome of gradual function, methodology and style of art writing revisions. Te crisis afecting the traditional models leads the specialists to look for new foundations in several areas of knowledge such as psychology, sociology, or in the theoretical systems proposed by structuralism and semiotics. Te « Latin-Americanist » discourses, reactivated during the sixties contribute and give such revision conceptual elements for the development of new perspectives on the art criticism and art history.
2

La réception critique de la peinture de paysage en France, autour des années 1860-1880 / The critical reception of french landscape painting in the 1860’s-1880’s

Blacas, Diane de 30 September 2011 (has links)
Loin de se limiter à la naissance du groupe impressionniste, la période qui s’articule autour des années 1860-1880, est décisive pour la peinture de paysage. A l’unanimité, les critiques d’art témoignent de son triomphe sous le Second Empire. Ceux qui dominent les cimaises du Salon sont d’abord les Paul Huet (1803-1869), Théodore Rousseau (1812-1867), Camille Corot (1796-1875), Gustave Courbet (1819-1877) et Charles Daubigny (1817-1878). En revanche, un accueil plus sévère se fait jour en même temps que le changement de régime, mettant en évidence tous les préjugés associé à ce genre, dit « mineur ». Ce sont des années charnières qui voient se développer les expositions indépendantes et l’influence du critique d’art, néanmoins, le Salon est encore le lieu où se jouent les carrières. Un certain nombre de peintres, dont on fait peu de cas aujourd’hui, s’y attachent. Aussi, la lecture des comptes-rendus de Salon nous montre clairement que les peintres qui dominent le genre autour des années 1870-1880 se nomment Camille Bernier (1823-1902), Emile Breton (1831-1902), Charles Busson (1822-1908), Emmanuel Damoye (1847-1916), Camille Delpy (1842-1910), Antoine Guillemet (1841-1918), Emmanuel Lansyer (1835-1893) ou Léon-Germain Pelouse (1838-1891). Pas un article qui ne s’exprime sur l’évolution du genre, délaissant progressivement le paysage historique pour une peinture visant au naturalisme ainsi qu’à un travail associant plein air et spontanéité. Plus particulièrement, la question d’une modernité picturale associée au paysage, et ses conséquences, préoccupe vivement le critique d’art. / The 1860’s-1880’s, though often considered solely as the period of impressionism, also prove to be decisive years for landscape painting. Throughout the Second Empire, critics unanimously claim its success. At the annual exhibit of the time, the hailed artists were: Paul Huet (1803-1869), Théodore Rousseau (1812-1867), Camille Corot (1796-1875), Gustave Courbet (1819-1877) and Charles Daubigny (1817-1878). With the advent of the Republic, these views changed, shifting the perception of landscapes as an “inferior” form of painting. But alongside the rise in independent exhibitions and the power of critics, many painters remained attached to the Salon, where the careers were decided. Articles from the time reveal that those dominating the genre were: Camille Bernier (1823-1902), Emile Breton (1831-1902), Charles Busson (1822-1908), Emmanuel Damoye (1847-1916), Camille Delpy (1842-1910), Antoine Guillemet (1841-1918), Emmanuel Lansyer (1835-1893) and Léon-Germain Pelouse (1838-1891). The press discussed the evolution of landscape painting, progressively abandoning historical landscapes for naturalistic ones where outdoor painting becomes associated with spontaneity and truthfulness, the Critics debating the issue of landscapes and their relevance to the modern world.
3

Clairs-obscurs : ombre et lumiere dans la critique d’art de Denis Diderot et des autres « salonniers » du XVIIIe siecle (1746-1789) / Chiaroscuro : Shadow and Light in the Art Criticism of Denis Diderot and Other «Salonniers» of the Eighteenth century (1746-1789)

Kim, Sunn Hyung 09 December 2011 (has links)
Le « clair-obscur », tirant son origine du terme italien « chiaroscuro », est considéré comme l’un des plus importants éléments dans l’art et la littérature. En examinant dans les tableaux la lumière et les ombres, deux composants opposés, les peintres ainsi que les critiques d’art du XVIIe et du XVIIIe siècles font preuve d’un grand enthousiasme de dévoiler leurs secrets. L’instauration de l’Académie, le grand débat sur le colorisme et la naissance de la critique d’art en France sont des occasions particulières pour approfondir leurs études du clair-obscur.Parmi les critiques d’art du XVIIIe siècle, c’est Diderot qui souligne les effets du clair-obscur dans ses Salons. Par rapport à d’autres salonniers contemporains, seul Diderot philosophe-écrivain expose ses propres idées esthétiques concernant le clair-obscur et transmet ses effets poétiques aux lecteurs, en suscitant de fortes « émotions ». Cette originalité littéraire des Salons contribue donc à l’évolution de la critique d’art des siècles suivants. / The « clair-obscur », from the Italian term « chiaroscuro », is considered one of the most important elements in art and literature. By examining the two opposing components of light and shadow in paintings, the painters and art critics in the seventeenth and eighteenth centuries show great enthusiasm about revealing their secrets. The establishment of “Academy”, the great discussion on coloration and the birth of art criticism in France are special opportunities for further study of chiaroscuro.Among the art critics of the eighteenth century, it is Diderot who emphasizes the effects of chiaroscuro in his Salons. Compared with other contemporary « salonniers », only Diderot as a philosopher and writer, exposes his own aesthetic ideas regarding chiaroscuro and passes on the poetic effects of this to his readers, arousing strong « emotions ». This literary originality of the Salons contributes thus to the development of art criticism in the following centuries.
4

Le cercle de l'Art Moderne, 1905-1910 : le Havre : place des modernités artistiques et culturelles en France au début du XXe siècle / The “Circle of Modern Art”, 1905-1910 : the city of Le Havre : the hub of Modern Art and culture in France at the beginning of the 20th century

Lefebvre, Géraldine 02 February 2018 (has links)
Le 29 janvier 1906, un groupe d’artistes et de collectionneurs créent au Havre le Cercle de l’art moderne. Parmi eux : les peintres Georges Braque, Raoul Dufy et Émile Othon Friesz, l’architecte Édouard Choupaÿ, le critique littéraire G. Jean-Aubry et quelques-uns des plus importants amateurs d’art de ce début de siècle : Olivier Senn, Charles-Auguste Marande, Pieter van der Velde, Georges Dussueil… L’association se fixe comme objectif de promouvoir l’art moderne dans toute sa diversité, organisant des expositions, des conférences et des concerts de musique. Monet, Renoir, Signac mais surtout les fauves, Matisse, Derain, Manguin, Marquet, Van Dongen, Vlaminck exposent leurs créations les plus récentes tandis que Debussy, Ravel et Roussel interprètent leurs compositions les plus originales. Frantz Jourdain et Guillaume Apollinaire apportent leur parrainage à l’association, qui affiche d’emblée sa filiation avec le Salon des XX à Bruxelles et le jeune Salon d’Automne à Paris. Le succès est retentissant, dépassant largement les frontières de la Ville. Cette thèse se propose de montrer combien ces années ont été cruciales pour Le Havre qui voit se créer un véritable marché de l’art fauve avec ses marchands, ses critiques d’art et ses amateurs. Le Cercle de l’art moderne a définitivement infléchi la politique artistique havraise vers une ouverture à l’art contemporain, plaçant la ville au rang de capitale culturelle de l’art moderne, dans une relation directe avec Paris et Bruxelles. / On the 29th of January 1906, a group of artists and collectors created the “Circle of Modern Art” in Le Havre. Among them were painters Georges Braque, Raoul Dufy and Émile Othon Friesz, the architect Édouard Choupaÿ, the art critic G. Jean-Aubry and some of the most important collectors of that time: Olivier Senn, Charles -Auguste Marande, Pieter van der Velde, Georges Dussueil and many others. The association's goal was to promote all aspects of Modern Art, organised many activities such as exhibits, conferences, concerts and so on. Monet, Renoir, Signac and especially the French “Fauves”—Matisse, Derain, Manguin, Marquet, Van Dongen, Vlaminck—exhibited their most recent creations while Debussy, Ravel and Roussel performed their most recent original compositions. Frantz Jourdain and Guillaume Apollinaire supported the association, which early on showed its affiliation with the Salon des XX in Brussels and the young Salon d'Automne in Paris. It was a great success in Le Havre and throughout France and Europe, resounding far beyond the city's borders. This study goes back to those crucial years in Le Havre and focuses on that very special time that saw the creation of a real art market devoted to the “Fauve” painters, with its art dealers, critics and collectors. The “Circle of Modern Art” definitely influenced the artistic policy of Le Havre, opening it up to contemporary art and ranking the city as a cultural Capital of Modern Art, directly in conjunction with Paris and Brussels.
5

Corps à l'oeuvre, à l'ouvrage et à l'épreuve : sociohistorique des arts de la performance, années 1970 / Bodies at work. A Sociohistory of Performance Arts, 1970's

Barbut, Clélia 12 December 2014 (has links)
Entre les décennies 1960 et 1980 émergent les courants de l’« art de la performance », du « happening », du « body art », de l’« art corporel » ou encore de l’« art de l’action », qui désignent les démarches des nombreux plasticiens qui font directement intervenir le corps, souvent leur propre corps, dans leurs travaux. À travers les productions des acteurs qui soutiennent ces courants le corps est fabriqué comme un sujet légitime d’attention et de valeur. La thèse décrit l’émergence de ces courants artistiques pendant la décennie 1970 en soutenant qu’ils peuvent et doivent être interrogés comme des phénomènes sociaux. En effet, jamais auparavant autant d’acteurs des mondes de l’art visuel n’avaient décidé simultanément de se tourner vers le corps lui-même, et de le mettre à l’œuvre, à l’ouvrage, à l’épreuve. Interroger leurs productions du point de vue du corps peut permettre de dérouler de comprendre en profondeur la présence incisive et percutante du phénomène. Ces courants viennent poser des questions cruciales à l’anatomie du travail créateur : rapports sociaux de sexe, interactions avec les spectateurs, engagements politiques, marchandisation. L’étude, sociohistorique, focalise autour de trois scènes (France, côtes est et ouest des États-Unis) à partir d’un corpus d’archives documentaires (entretiens, critiques, essais, manifestes, notations, photographies). La thèse comprend un volet d’enquête qui mesure la reconnaissance de ces pratiques, un second volet d’histoire institutionnelle et intellectuelle qui décrit les savoir-faire et les modalités d’énonciation liés aux actions et aux événements et enfin, une topographie qui résume les modèles du corps produits par les gestes les raisonnements des artistes et de leurs commentateurs. / « Performance art », « body art » and « happenings » appeared on the art scene between the 1960s and the 1980s. The human body was at the heart of these artistic movements, to the extent that many artists embodied their own works. Within such creative processes and productions, the body undeniably became a legitimate subject of attention and value. This dissertation describes the initial stages of the art movements aforementioned, and argues that they must be analyzed as sociological phenomenons. Never before had such a larger of artists within the same time period decided to focus on the entity of the body itself, to use and misuse it so intensely. Observing their approaches through the lens of the body allows us to voice critical questions about the anatomy of a creative work - gender relations, interactions with the viewers, political commitments, and marketing. This sociohistorical research studies three landmark art scenes of the time (France, the east coast, and the west coast of the USA), by delving into a documentary material of archives (interviews, reviews, essays, manifestos, notations and photographs). The thesis begins with a sociological inquiry which measures the visibility of these artistic movements ; it is followed by a history of the institutional and critical apparatus which described the atistic skills and statements at work within body actions and happenings ; lastly, the dissertation presents a topography of the workings of the body, drawn from the artists’ performances and theoretical stances, as well as art critics’ viewpoints and analyses.
6

Jean-Baptiste de Lagoy (1764-1829). Un amateur de dessins provençal entre deux siècles / Jean-Baptiste de Lagoy (1764-1829), a Provence collector of drawings, a life spanning two centuries

Moustier, Béatrice de 08 January 2019 (has links)
Jean-Baptiste de Lagoy fut membre de la riche noblesse provençale. Dans l’hôtel familial d’Arles, il s’adonna au loisir lettré de la bibliophilie, et constitua la carte de ses savoirs. La Révolution le poussa hors de Provence. Il se réfugia à Paris, où il installa son cabinet rue Caumartin. En une vingtaine d’années, il acquit environ deux-mille cinq cents dessins. Dans un espace privé de sociabilité, Il revendiqua ses savoirs, et mit en place des critères, découlant d’une réflexion sur l’art, permettant de faire des attributions, et décider qui pouvait être admis dans leur cénacle. Il recherchait médailles, « beaux livres », et la possession de dessins. Au sein de ce cercle restreint, Lagoy rencontra ceux qui lui cédèrent des dessins de toutes les écoles, ceux qui vinrent lui rendre visite pour lui acheter des feuilles. Clarac, ami proche de Lagoy, critique d’art, s’appliqua, au travers de deux collections visitées à Paris, à définir, en cette fin du XVIIIe et début du XIXe siècle, la figure sociale du connaisseur. Ses collections devaient être classées, s’opposant à l’entassement, à la confusion de celles du curieux. Exprimer son goût, en terme de laid ou de beau, expérience esthétique, spontanée et subjective, de plaisir ou de déplaisir, fut la façon pour le connaisseur de livrer son expérience visuelle, face aux collections visitées. Lagoy, dans un Inventaire manuscrit, classa sa collection sur un mode historique et évolutif, mettant en exergue, son goût grâce à ses choix, le concept de « progrès des arts » cher aux théoriciens de l’époque, montrant qu’il participait à la recherche historique. / Jean-Baptiste de Lagoy (1764-1829), came from the rich Provence aristocracy. In his family manor at Arles, he devoted himself to the literary pastime of bibliophilia and built up his knowledge. He was forced out of Provence by the Revolution. He took refuge in Paris and organised his cabinet rue Caumartin. He acquired around 2,500 drawings in the space of twenty years. In a private sociable space, he demonstrated his expertise, and implements criteria, based on reflections on art which enabled attributions to be made, by way of comparison, and deciding who could be admitted into this circle. He bought medallions, "fine books", and drawings. Within this inner circle, Lagoy met people who sold him sheets of drawings from all the different schools and visitors who came to buy drawings from him. Clarac, one of Lagoy's close friends and an art critic, set out to establish the social figure of the connoisseur through two visited collections in Paris. His works had to be organised as opposed to the crowding together and confusion of the mere amateur collector. Expressing his taste, in terms of beauty and ugliness, the aesthetic, spontaneous, and subjective experience of pleasure or displeasure, was the way in which Clarac could express his visual experience when visiting the collections. Lagoy, in a handwritten inventory, classified his collection in terms of history and evolution, his taste informing his choices, and he highlighted the notion of "progress of the arts", a concept that was popular with theorists of the period, demonstrating how he was in tune with historical research.
7

« Un art autre » : le rêve de Michel Tapié de Céleyran, il profeta de l’art informel (1937-1987) : une nouvelle forme du système marchand - critique / « Art of an other kind » : michel Tapié de Céleyran’s dream, il profeta of informal art (1937-1987) : a new market - critic system

Evezard, Juliette 16 January 2015 (has links)
L’objectif de cette Thèse est de collecter, d’analyser et de faire connaître le contenu des archives internationales et familiales inédites, rendant compte, par leur diversité, des activités protéiformes de Michel Tapié de Céleyran (1909-1987). Inventant sa profession d’entrepreneur d’art en conciliant plusieurs activités : critique d’art, éditeur, conseiller artistique, courtier et collectionneur, il a mis en relation des galeries internationales en organisant, à travers le monde des expositions de ses artistes. Il a contribué aux destinées internationales de plus de cent-quatre-vingt artistes dont certains noms brillent, dans la constellation Tapié, plus que d’autres : Dubuffet,Mathieu, Pollock, Riopelle, Sam Francis, Tapiès, Saura, Fontana, De Kooning.Soucieux de se créer une position pour l’actualité et pour l’histoire, il inventa « Un Art Autre », un véritable système théorique et marchand s’appuyant sur des méthodes de communication qu’il sut créer avec l’aide de ses amis artistes de combat : l’édition au service de son autopromotion, la fabrication de l’événement à partir des expositions itinérantes relayées par la presse, en France, en Espagne, aux États- Unis, en Italie, au Japon et en Iran.« Il Profeta » est le surnom que lui attribuent les artistes italiens, séduits par la personnalité de Michel Tapié qui est venu en Italie apporter la parole de l’art Informel dont il inventa l’appellation. / The aim of this PhD thesis is to collect, analyse and promote the content ofunpublished international and family archives, highlighting the diversity of MichelTapié de Céleyran (1909-1987)’s activities. Tapié invented his own trade as an artentrepreneur, mixing several occupations: art critic, publisher, art councillor, trader and collector. He also connected together international galleries, organising exhibitions of his own artists, worldwide. He took part in the international fate of more than 180 artists, forming Tapié’s constellation, in which some names still shine more that others, such as Dubuffet, Mathieu, Pollock, Riopelle, Sam Francis, Tapiès, Saura, Fontana, De Kooning.Paying close attention to his own status in the current events and in history, Tapié invented « An Art of an Other Kind », which is a true theoretical and tradingsystem. Thus, he relied on communication methods that he created with the help ofhis battle friends: publishing for self promotion, creating a buzz based on travelling exhibitions, with media coverage in France, Spain, United States, Italy, Japan and Iran.« Il Profeta » was the nickname attributed to him by Italian artists, seduced by Michel Tapié’s personality, who came to Italy and brought in the Informal art’s word, which he invented the designation.
8

La réception de l’avant-garde artistique dans la presse politique en France, de l’impressionnisme au fauvisme (1874-1905) / The Reception of the avant-garde in the Political Press in France, from Impressionism to Fauvism (1874-1905)

Marre, Oriane 27 June 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet la réception de l’avant-garde artistique dans la presse politique pendant les trente premières années de la Troisième République en France. Dans la perspective d’analyser la politisation non de la scène artistique mais de sa perception, nous nous proposons d’étudier la notion d’avant-garde artistique à travers le prisme du politique, de rechercher ce que les contemporains politisés des artistes considèrent comme un art à l’avant-garde. Nous nous sommes intéressés à la période longue, de 1874 à 1905, de l’impressionnisme au fauvisme. La première exposition du groupe impressionniste intervient sur la scène parisienne après la proclamation de la Troisième République le 4 septembre 1870, l’échec de la tentative de restauration monarchique de l’automne 1873 mais avant le vote de l’amendement Wallon le 30 janvier 1875 qui officialise la République. Sa réception s’inscrit dans le contexte de l’instauration puis de l’enracinement de la République en France, du passage des républicains de l’opposition au gouvernement. L’analyse de la réception des mouvements artistiques qui se développent à la fin des années 1880 permet quant à elle d’appréhender la perception du paysage artistique par le monde politique, de la gestion de l’État par les républicains modérés à l’accession au gouvernement des radicaux, intransigeants des années 1870. La presse politique, qui n’a pas vocation à discourir sur l’art mais constitue un miroir quotidien présentant une hiérarchie des événements dont elle garde la trace, nous est apparue un médium très pertinent afin de mettre à jour les réactions des spectateurs politisés dont les articles contiennent en filigrane les empreintes. / In this thesis we study how the artistic avant-garde was perceived by the political press in France during the first thirty years of the Third Republic. We propose to question the notion of avant-garde by studying it through the political prism, trying to ascertain what the artists’ politically aware contemporaries used to consider avant-garde art. We do not focus on the political commitments of the artists, but on the way their art was perceived. We chose to consider a rather long period of time, ranging from 1874 to 1905, from Impressionism to Post-impressionism. The first exhibition of the impressionist group took place just after the Third Republic was proclaimed, on the 4th of September 1870, and the unsuccessful attempt to restore the Monarchy in 1873, but before the Wallon amendment voted in 1875, which formalized the establishment of the Republic. We study its reception both in the wake of the establishment of the Republic and as this political regime settles in France, when the Republicans cease to be part of the opposition and start leading the country. Analysing the reception of the art movements emerging in the late 1880’s allows us to grasp how the political audience reacted to the artistic production from the Moderate Republican government to the Radicals’ – formerly called intransigeants in the late 1870’s. Although the purpose of the political press was not to discuss art per se, it still reported artistic and political events, hierarchically presenting them on a daily basis. Acting as a powerful tool to explore the expectations and reactions of its intended politically aware readers, the political press remains a very relevant source for art historians.
9

La peinture de portraits à l’époque hellénistique et romaine : textes et images / Portrait painting in Hellenistic and Roman Period : texts and Images

Boura, Vasiliki 31 January 2014 (has links)
Dans cette étude, nous examinons le développement du portrait peint à l’époque hellénistique et romaine dans une aire géographique étendue qui couvre la Grèce continental, l’Italie du Sud et les régions d’Égypte où la civilisation gréco-romaine fut présente. Étudier la peinture des portraits, conservée sous une forme très lacunaire, exige deux méthodes parallèles : l’approche de la théorie par les sources écrites, ainsi que la constitution d’un corpus archéologique des œuvres conservées. Notre but est d’organiser la documentation pour mettre en évidence certains dossiers utilisant une approche analytique, susceptible d’initier une discussion sur la construction des notions qui fabriquent le portrait antique. Le portrait peint est vu à la lumière d’une documentation textuelle enrichie et se croise avec les images que notre conception reconnaît sur les monuments peints, comme des représentations qui expriment la relation étroite entre le modèle original et sa figuration picturale. / Object of this research is the study of the development of portrait painting in the Hellenistic and Roman period through the monuments from continental Greece, South Italy and the areas of Egypt, where the Greco-Roman civilization was present. The study of ancient portrait painting, which is preserved in a very fragmentary form, demands a double approach: the study of the theory through the literary documentation and the display of an archeological catalogue through the preserved monuments. Aim of this research, is to organize the documents using an analytical approach, witch initiates a discussion of concepts that contributes to the construction of notions of the ancient portrait. The painting of portraits is seen through a comparison of a textual enriched documentation, and the painted images, that our conception recognizes as representations, expressing the close relationship between the original model and its pictorial representation.
10

Julius Meier-Graefe contre l'impressionnisme / Julius Meier-Graefe versus Impressionism

Claass, Victor 01 July 2017 (has links)
Critique et historien de l’art autodidacte, mais aussi éditeur, galeriste, commissaire d’exposition, expert, courtier et infatigable homme de terrain, Julius Meier-Graefe (1867-1935) joua un rôle prééminent dans le monde de l’art européen des trente premières années du XXe siècle. Basé sur l’examination d’archives et de correspondances inédites ainsi que sur une relecture attentive de son vaste corpus d’écrits publiés, ce travail entend retracer la trajectoire d’un passeur téméraire souvent réduit à un rôle de défenseur de l’impressionnisme français dans l’Allemagne de Guillaume II. Si son progressisme francophile tout comme le formalisme de son approche des arts visuels ont parfois été soulignés, l’analyse détaillée de son implication dans le marché de l’art, le monde des musées et plus généralement, dans les débats politico-culturels de son temps, révèle une personnalité plus nuancée. Bien que méfiant envers les fantasmes identitaires des élites allemandes conservatrices, Meier-Graefe lutta sans répit pour un nationalisme d’ouverture, espérant infléchir le cours d’une culture germanique disloquée et hostile aux valeurs de la modernité. En suivant la carrière de cet Allemand cosmopolite, brutalement cisaillée par la Grande Guerre et achevée en France en exil du nazisme, cette thèse entend décrypter les mécanismes d’un projet de régénération culturelle ambitieux, impliquant actes et discours. Alternant entre phases d’enthousiasme intense et de profond désenchantement, Meier-Graefe s’y dévoile comme le chantre d’une modernité idéalisée dont il condamna obstinément les embardées avant-gardistes. / Self-taught art critic and historian, but also publisher, gallery owner, curator, expert, broker and tireless field man, Julius Meier-Graefe (1867-1935) played a prominent role in the European art world of the early 20th century. Based on a close study of numerous archives and letters, as well as a careful rereading of his vast body of published work, this dissertation endeavours to retrace the life of a reckless facilitator, whose career is too often reduced to the role of “importer” of modern French art in Germany. If Meier-Graefe has been frequently identified through his progressive francophile positions and formalistic viewpoints on visual arts, a detailed analysis of his involvement in the art market and institutions—and more broadly, in the political/cultural debates of his time—reveals a richer personality. Wary of the identity concerns shared by conservative elites of the Empire, he vigorously encouraged a “positive” nationalism, hoping to adjust the course of a fragmented Germanic culture hostile to the values of modernity. Tracing the steps of a cosmopolitan German whose path was brutally affected by the outbreak of World War I, this essay examines the mechanisms of his ambitious project of cultural regeneration, involving both action and discourse. Jostled between phases of enthusiasm and deep disillusionment, Meier-Graefe emerges as the champion of an idealized modernism, whose avant-garde experiments he nevertheless severely condemned.

Page generated in 0.0742 seconds