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Dissection du rôle de la costimulation CD28 dans la modulation des fonctions effectrices des lymphocytes T durant l’infection par le VIH à l’aide d’un système artificiel de présentation d’antigène

La dysfonction immunitaire des cellules T est une caractéristique de l’infection chronique par le
virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Pour évaluer la dysfonction des cellules T non
spécifiques au VIH, il est nécessaire d’utiliser une méthode impliquant une activation à la fois
générique et médiée par le récepteur des cellules T (TCR). Nous avons créé un système de cellules
présentatrices d’antigène artificielles (CPAa) modulable. Ce système se compose d’une bicouche
lipidique sur des microbilles de silice (5 um) compatibles avec la cytométrie en flux. Lorsque seul
l’anti-CD3 est incorporé, l’activation des cellules T est limitée. L’introduction d’agoniste anti-CD28
a considérablement augmenté l’expression des cytokines et la régulation des marqueurs induits
par l’activation. La costimulation CD28 modifie le profil de réponse, favorisant préférentiellement
l’expression d’IL-2 par rapport à d’autres cytokines. Le besoin de la costimulation CD28 diffère
également entre les populations mémoires de cellules T, les cellules mémoires plus différenciées
bénéficiant davantage du CD28.
Les cellules T CD4+ et CD8+ stimulées par les CPAa chez les gens infectés par le VIH (GIV) non
traités présentent des fonctions effectrices altérées et une dépendance réduite au CD28. Ces
fonctions sont encrichies en TNF⍺, IFNγ et CD107a, avec une réduction d’IL-2. La thérapie
antirétrovirale normalise partiellement ce profil déformé dans les cellules T CD4+ mais pas dans
les cellules T CD8+. Nos résultats montrent des biais intrinsèques aux cellules T qui pourraient
contribuer à la dysfonction persistante des cellules T systémiques associée à la pathogenèse du
VIH. / T-cell immune dysfunction is a hallmark of chronic human immunodeficiency virus(HIV) infection.
To evaluate generalized dysfunction in T cells non-specific for HIV, a method involving both a
generic activation and T-cell receptor (TCR) stimulation is necessary. We created a tunable
artificial antigen-presenting cell (aAPC) system. This system consists of lipid bilayers on
cytometry-compatible silica microbeads (5 um). When only anti-CD3 is incorporated, T-cell
activation is limited. Introducing anti-CD28 agonists significantly elevated cytokine expression and
upregulation of activation-induced markers. CD28 co-stimulation modulatesthe response profile,
preferentially promoting IL-2 expression relative to other cytokines. The requirement for CD28
co-stimulation also differed between T cell subsets as more differentiated memory cells benefited
more from CD28.
aAPCs-stimulated CD4+ and CD8+ T cells from untreated HIV-infected individuals exhibit altered
effector functions and diminished CD28 dependence. These functions are skewed towards TNF⍺,
IFNγ, and CD107a, with reduced IL-2. Antiretroviral therapy partially normalizes this distorted
profile in CD4+ T cells but not in CD8+ T cells. Our findings show T-cell intrinsic biases that may
contribute to persistent systemic T-cell dysfunction associated with HIV pathogenesis.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/32654
Date08 1900
CreatorsShaaban Kabakibo, Tayma
ContributorsKaufmann, Daniel
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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