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La gestion de la migration mexicano-américaine : intérêts nationaux et réponses régionales à un problème bilatéral croissant (1947-1952)Vézina, Catherine 19 April 2018 (has links)
Dans le cadre de cette recherche, nous nous intéressons à la gestion du flux migratoire entre le Mexique et les États-Unis à la suite de la Deuxième Guerre mondiale et au renouvellement des accords braceros. Pour saisir la globalité des enjeux qui ont pu affecter l'élaboration des politiques migratoires entre les deux pays, nous avons mis en lumière les acteurs et groupes de pression qui ont permis au programme "bracero" d'obtenir l'aval de Washington et de Mexico en plus d'en influencer le fonctionnement. Nous illustrons aussi de quelle façon les réalités de deux États directement touchés par le programme "bracero", soit la Californie et le Guanajuato, contribuaient à sa consolidation et à celle de l'immigration mexicaine illégale de 1947 à 1952. Le délaissement politique et économique prolongé du Guanajuato par le Centre favorise l'émigration de sa population surnuméraire, tandis que l'influence du lobby agro-industriel californien favorise le maintien du programme.
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Sous le feu de la critique : le dossier vietnamien à la Maison-Blanche et au Congrès au lendemain de l'offensive du Têt de 1968Jacques-Bélair, Gabriel 18 April 2018 (has links)
Malgré son échec sur le plan militaire, l'offensive lancée par les communistes vietnamiens lors de la trêve du Têt de 1968 entraîne une véritable crise politique aux États-Unis. Le fait que les troupes ennemies puissent mener un assaut d'une telle envergure sur les villes sud-vietnamiennes suscite alors de graves interrogations par rapport à la progression de la guerre et à sa gestion par l'administration Johnson. Cette crise couvre la période du 31 janvier, date du déclenchement de l'offensive, au 31 mars, jour où le président Lyndon Johnson surprend ses concitoyens en annonçant sa décision d'amorcer un désengagement d'Asie du Sud-Est, ainsi que son intention de ne pas briguer un nouveau mandat. Ce mémoire respecte les mêmes balises temporelles et s'attarde aux réactions des pouvoirs exécutif et législatif américains à la suite de ces attaques urbaines. L'accent est mis sur la position des « colombes » et des « faucons » en ce qui a trait à la manière de régler le conflit vietnamien et sur le désaccord qui règne entre ces deux groupes antagonistes au sujet des effectifs militaires et des bombardements. Son principal apport découle d'un usage systématique du Congressional Record en lien avec la question, par ailleurs fort documentée, de l'offensive du Têt.
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La stratégie lors de l'affrontement anglo-américain au Canada (1775-1776) : objets politiques et objectifs militairesNadeau, Charles André 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour but de mettre en lumière les stratégies des deux camps durant F affrontement anglo-américain de 1775-1776 en territoire canadien, lors de la guerre de l'Indépendance des Etats-Unis. À cette fin, il cherche particulièrement à identifier les liens entre la pensée politique, la grande stratégie de la guerre, et la stratégie locale des opérations militaires. Le premier chapitre consiste en une présentation sommaire des principaux événements et faits d'armes de la confrontation. Les quatre autres chapitres portent sur la conduite de la guerre elle-même. Une différence marquée existe entre 1775 et 1776. Du côté américain, le virage vers l'indépendance modifie la perspective de l'utilisation des armes. Chez les Britanniques, le transfert du centre d'opérations de Boston à New York change l'application de la stratégie. Les deux années sont donc analysées séparément, d'abord du côté américain, puis du côté britannique. Le mémoire porte avant tout sur les idées alors en interaction et en évolution. Les principales sources utilisées sont les délibérations du Congrès américain et la correspondance de celui-ci, et des généraux Washington, Schuyler, Montgomery et Arnold. Pour les Britanniques, ont surtout été consultées les lettres du secrétaire aux colonies, Lord Dartmouth puis Lord Germain, et des commandants en chef en Amérique et au Canada, soit les généraux Gage, Howe et Carleton.
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L'image de la diabolisation de l'Amérique dans le discours théocratique de l'ayatollah Khomeyni entre 1941-1990Boucher, Pierre-Alexandre 11 June 2021 (has links)
L’islamisme fait craindre l’Occident. Une analyse historique révèle pourtant que ce phénomène politico-religieux se limite aux œuvres de groupes marginaux sans pouvoir séduire l’Islam entier. Freiné par la complexité des échanges avec le monde extérieur, le rejet de l’Occidental relève davantage de la symbolique comme des circonstances aux causalités multiples. Malgré son parcours, l’ayatollah Khomeyni, l’un des pères de l’islamisme moderne, ne peut contourner longtemps cette réalité : en Iran, peu de gens adhèrent à son utopie. Toutefois, l’anti-américanisme développé dans la rhétorique de ce théocrate acharné finit par compenser momentanément. L’étude montre que le mépris de l’étranger lui sert de principe mobilisateur auprès d’une société exaspérée par l’incompétence d’un shah autoritaire et pro-américain. Le succès du khomeynisme s’achève peu après l’inauguration de la République islamique en février 1979. Encourageant le totalitarisme religieux, l’Imam empire le désastre existant, réduisant l’attrait de la haine de l’Amérique au profit d’un contraire associé à la liberté.
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L'influence des facteurs externes sur les préférences politiques et identitaires des taïwanaisMargotton, Frédéric 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Grâce au tournant sociologique de la discipline des relations internationales, les questions identitaires suscitent un intérêt nouveau. Ainsi, de nombreux auteurs cherchent à comprendre les effets de l'identité nationale ainsi que les facteurs - internes et externes - pouvant l'influencer. Notre étude analyse et évalue le poids relatif qu'exerce chacun des facteurs externes de nature économique, politique ou militaire sur les préférences identitaires et politiques des individus d'une nation en quête d'indépendance de jure ou, du moins, d'une plus grande autonomie. Ici, celle retrouvée à Taïwan. Les résultats nous permettent de confirmer que les facteurs de nature économique influenceront davantage l'opinion publique, l'amenant vers plus de pragmatisme. Cependant, la mémoire collective ainsi que les autres facteurs externes ont joué et continuent à jouer un rôle significatif dans la définition de l'identité nationale à Taïwan et dans l'élaboration de préférences conditionnelles en regard au statut politique futur de leur ± nation ¿.
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Les tergiversations de la superpuissance : les États-Unis face à la désintégration de la Yougoslavie et la guerre en Bosnie-Herzégovine, 1990-1995Morel, Jean-François 12 April 2018 (has links)
La désintégration violente de la Yougoslavie a été l'un des principaux problèmes de politique étrangère auxquels les États-Unis ont été confrontés durant la période dite de « l'après-guerre froide ». Les guerres en ex-Yougoslavie ont duré pendant plus de trois ans, d'abord en Slovénie, ensuite en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, avant qu'une intervention menée par les États-Unis ne vienne mettre fin aux hostilités et aboutissent aux accords de Dayton de novembre 1995. Cette thèse vise à expliquer pourquoi cette intervention a mis tant de temps à se matérialiser. Notre hypothèse est que la politique étrangère des États-Unis dans l'ex-Yougoslavie a reflété les intérêts stratégiques des États-Unis tels que définis par les décideurs politiques, mais qu'elle a aussi été tributaire de considérations de politique intérieure. Premièrement l'administration du président George H.W. Bush percevait la crise yougoslave essentiellement comme un problème européen. Ainsi, l'administration Bush a développé une stratégie de contournement laissant aux Européens la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Si la position du gouvernement Bush fut largement déterminée par son évaluation des intérêts stratégiques américains dans les Balkans, elle fut aussi influencée par le contexte des élections présidentielles de 1992. Suivant la fin de la guerre froide, les électeurs américains étaient moins préoccupés par les crises internationales et souhaitaient que leur gouvernement porte plus d'attention aux problèmes internes. Dans ces circonstances, il était difficile pour le président Bush de justifier une intervention militaire dans les Balkans, spécialement parce qu'elle aurait été la troisième de son mandat après celle du Panama en 1989 et la guerre contre l'Irak en 1991. Durant la campagne électorale de 1992, Bill Clinton, l'aspirant démocrate, critiqua le président Bush pour sa gestion de la crise yougoslave appelant entre autres à des bombardements aériens des positions des Serbes pour les forcer à négocier. Une fois arrivé à la Maison-Blanche cependant, Clinton a poursuivi la politique de contournement de son prédécesseur et refusé de prendre la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en ex-Yougoslavie. Mais après les élections de mi-mandat de 1994, les intérêts stratégiques des États-Unis se sont alignés aux considérations de politique intérieure pour permettre une intervention américaine. D'abord et avant tout, l'administration Clinton est venue à la conclusion que la poursuite de la guerre en Bosnie menaçait sérieusement la crédibilité de l'OTAN et que sans un processus de paix dans les Balkans, il serait difficile de sauver l'Alliance atlantique et de la transformer afin qu'elle puisse assumer de nouvelles responsabilités dans l'Europe de l'après-guerre froide. Mais les considérations de politique intérieure ont aussi été essentielles pour que le président Clinton prenne la décision de favoriser un règlement de paix en Bosnie. En prenant action à ce moment, Clinton voulait aussi contrecarrer des initiatives émanant du Congrès, en particulier celles du sénateur du Kansas Robert Dole, l'opposant pressenti du président Clinton en vue des élections de 1996. / The violent disintegration of Yugoslavia was one of America's most serious foreign policy problems during the period dubbed as the "post-Cold War era". The wars in the former Yugoslavia raged on for more than three years, first in Slovenia and later in Croatia and Bosnia-Herzegovina, before an intervention run by the United States put a stop to the fighting and led to the Dayton accords of November 1995. This dissertation aims to explain why this intervention had been so long in the making. Our thesis is that American foreign policy in the former Yugoslavia reflected the United States' strategic interests as defined by policymakers, but was simultaneously dependent on domestic political considerations. First, when dealing with the Yugoslav crisis, the administration of President George H.W. Bush viewed it as essentially a European problem. Therefore, the Bush administration developed a strategy of circumvention, leaving to the Europeans the responsibility to find a political solution to the wars in Slovenia, Croatia, and Bosnia-Herzegovina. If the position of the Bush government was largely the result of its evaluation of America's strategic interests in the Balkans, it was also influenced by the context of the 1992 presidential elections. Following the end of the Cold War, American voters were less preoccupied by international crises and hoped their government would pay more attention to domestic problems. In that context, it was hard for President Bush to justify a military intervention in the Balkans, especially because it would have been the third of its term, after the one in Panama in 1989 and the war against Iraq in 1991. During the 1992 electoral campaign, Bill Clinton, the Democratic contender, criticized President Bush's handling of the Yugoslav crisis, calling for aerial bombardments of Serbs' positions to force them to negotiate. Once in the White House though, Clinton essentially pursued his predecessor's policy of circumvention and refused to take the responsibility to find a political solution to the wars in the former Yugoslavia. After the mid-term election of November 1994 however, America's strategic interests aligned with domestic political considerations to allow an American intervention. First and foremost, the Clinton administration came to the conclusion that continuous fighting in Bosnia seriously threatened NATO's credibility and that without a peace process in the Balkans, it would be difficult to salvage the Atlantic Alliance and transform it to take on new responsibilities in post-Cold War Europe. Domestic political considerations were also instrumental in President Clinton's decision to push for a peace settlement in Bosnia. By taking action at this time, Clinton wanted to block initiatives emanating from Congress, mostly those of Kansas Senator Robert Dole, his likely rival in the upcoming 1996 presidential elections.
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Les origines de la guerre américano-mexicaine (1846-1848) : principales interprétations des historiens américains et mexicains (1848-1940)Blois, Pierre de 11 April 2018 (has links)
La guerre américano-mexicaine (1846-1848) est un événement qui marque profondément l'histoire des États-Unis et celle du Mexique. Dès la fin des hostilités, des historiens des deux États multiplient les ouvrages qui s'y rapportent. Bien que les différentes phases de la guerre soient étudiées, les causes du conflit engendrent les interprétations les plus contradictoires. L'objectif de ce mémoire, qui porte sur la période 1848-1940, est de traiter de révolution des principales interprétations des historiens américains et mexicains à propos des origines de la guerre de 1846. Plus particulièrement, nous tenterons, pour chacun des pays, de caractériser les interprétations en suivant l'ordre chronologique de leur parution, de comparer et d'expliquer leurs différences et leurs similitudes à la lumières des facteurs personnels et socio-politiques ayant pu influencer les auteurs. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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L'influence des conditions économiques et de l'enforcement sur l'immigration clandestine : le cas du Mexique et des États-UnisBouchard, Valérie 11 April 2018 (has links)
L'étude porte sur le phénomène de l'immigration illégale. Le cas étudié est celui de la frontière Mexique États-Unis. La recherche a pour but d'évaluer les causes de l'immigration illégale en analysant les conditions économiques du Mexique ainsi que l’enforcement frontalier américain. Nous voulons savoir quel facteur a eu l'incidence la plus élevée sur le volume d'immigration illégale. Pour y arriver, nous présentons d'abord le cadre théorique ainsi que la méthodologie utilisés pour effectuer l'analyse. Par la suite, nous traçons l'historique des migrations internationales au 20ieme siècle pour nous concentrer sur le cas des migrations du Mexique vers les États-Unis. Enfin, nous vérifions l'hypothèse de recherche et formulons les conclusions à partir des résultats obtenus. L'étude confirme, pour le cas et la période retenus, que les conditions économiques influencent davantage le volume d'immigration illégale que l’enforcement frontalier. / The thesis treats the phenomenon of illegal immigration. The case study subject is illegal immigration across the Mexican-American border. The thesis attempts to evaluate the causes of illegal immigration by analyzing Mexican economic conditions as well as United States border enforcement policies, in order to single out the factor having the greatest impact on the volume of illegal immigration. To this end, the theoretical framework and methodology applied are first presented. Next, the history of international immigration in the 20th century is described, which leads to a discussion of the case of immigration from Mexico to the United States. Lastly, the hypothesis of the research is tested against results obtained, and conclusions are drawn. The study confirms that under this case study and the period of time chosen, economic conditions have a greater influence on the volume of illegal immigration than border enforcement.
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Le New York Times devant la consolidation des nazis au pouvoir et les premières persécutions des Juifs en Allemagne, 1933-1935Morel, Jean-François 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire constitue l'analyse de l'attitude du New York Times devant la consolidation du régime nazi en Allemagne et les premières persécutions des Juifs entre 1933 et 1935. Cette période correspond à la prise de pouvoir de Hitler et marque les débuts de la répression politique et des persécutions antisémites en Allemagne. Elle représente également les commencements de Franklin D. Roosevelt à la présidence des États-Unis. Par l'examen de plus de 500 articles en tous genres tirés du quotidien, nous avons constaté que le New York Times adopte une attitude très critique, dès les premiers mois de 1933, envers le régime nazi et qu'il dénonce sans détour l'antisémitisme du IIIe Reich. En comparant l'attitude du journal avec celle des fonctionnaires du département d'État, nous avons noté que le New York Times est parfois plus sévère dans ses jugements sur le régime nazi que ne pouvait l'être le gouvernement américain. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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À la rencontre de deux mondes : les esclaves de Louisiane et l’Église catholique, 1803-1845Piché, Geneviève January 2015 (has links)
Intitulée « À la rencontre de deux mondes : les esclaves de Louisiane et l’Église catholique, 1803-1845 », cette thèse vise à reconstituer l’histoire et l’évolution de l’afro-catholicisme en Louisiane dans la première moitié du XIXe siècle, tant en milieu urbain − avec la ville de la Nouvelle-Orléans comme toile de fond − qu’en milieu rural, en prenant la paroisse Saint-Jean-Baptiste comme étude de cas. L’étude débute en 1803, date à laquelle la Louisiane devient une possession américaine, et se termine en 1845, trois ans après la fondation à la Nouvelle-Orléans de l’Église Saint-Augustine, emblème de la religion des Noirs libres et des esclaves, et de la communauté des Sœurs de la Sainte-Famille, un ordre religieux propre aux femmes de couleur libres. La Louisiane de la première moitié du XIXe siècle représente ainsi le théâtre parfait pour étudier la rencontre entre catholicisme et esclavage et pour mettre en lumière les prémisses de la construction d’un afro-catholicisme distinct. Bien que de nombreuses études aient porté sur l’histoire de l’esclavage en Louisiane, le monde des esclaves et de leurs pratiques religieuses nous échappe encore en grande partie. Partir à la découverte de la culture religieuse des esclaves du Sud américain représente donc un défi historiographique qui permet d’affiner nos connaissances à la fois sur une période très trouble de l’histoire américaine − celle de l’esclavage −, sur des acteurs plutôt méconnus − les esclaves catholiques −, et sur une région qui se distingue des autres États américains. En fait, de par ses racines franco-hispaniques et son caractère catholique, la Louisiane apparaît comme une entité unique au sein des États-Unis d’Amérique, majoritairement de culture anglo-protestante.
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