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La perception qu'a le Congrès américain de la sécurité à la frontière canado-américainePaquet, Nicolas January 2009 (has links) (PDF)
Dans un contexte de lutte au terrorisme mais aussi d'intégration des marchés en Amérique du Nord, la gestion de la frontière terrestre devient un des lieux principaux de la redéfinition des rapports politiques, économiques et sociaux entre le Canada et les États-Unis. S'inscrivant dans ce contexte sécuritaire « nouveau », le but de la recherche est d'approfondir notre compréhension des idées, et plus précisément des discours, à l'origine des politiques frontalières canadiennes et américaines post 11 septembre 2001. En examinant de près la perception qu'a le Congrès américain de la sécurité à la frontière canado-américaine, nous tentons d'abord de définir les idées reçues sur le Canada, la frontière, le terrorisme et la sécurité. Dans un second temps, nous mettons en relief ces perceptions avec l'ensemble des écrits scientifiques sur la sécurité à la frontière canado-américaine. Quant à ces écrits, nous tentons également d'identifier un courant de pensée dominant sur les questions de sécurité frontalière. Ainsi nous espérons démontrer l'existence d'une convergence entre le discours du Congrès américain et un corpus littéraire spécifique de la théorie sur la politique étrangère canadienne et la sécurité frontalière. À ce titre, une analyse quantitative d'audiences publiques du Congrès américain révèle une vision dichotomique de la sécurité, partagée entre le désir de créer une forteresse imperméable et l'idée d'améliorer les échanges commerciaux entre les deux pays. Pris dans cette dichotomie, nous démontrons comment la sécurisation de la frontière devient un concept politique vague et englobant. Ainsi, la lutte au terrorisme devient davantage une lutte aux insécurités, fondées ou non, que représentent l'immigration illégale et le trafic de drogue ou de marchandises illicites. Par ailleurs, une analyse qualitative de la littérature pertinente sur le sujet révèle une tendance à la réification de la sphère politique ayant pour effet d'ignorer le caractère profondément mercantile des nouvelles politiques frontalières. En effet, si la technologisation de la frontière et un apport majeur en ressources supplémentaires font craindre à beaucoup de chercheurs une diminution des échanges économiques, il semblerait que ce soit plutôt les individus qui sont les premières victimes du discours sur la sécurité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Canada, États-Unis, Congrès américain, Frontière, Sécurité, Terrorisme.
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L'éveil du Spoutnik : la réaction du Congrès américain au lancement du satellite soviétique, 1957-1958Vigneau, Sarah 26 September 2019 (has links)
Durant les années 1950, la Guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique est bien amorcée. Alors que les puissances s’affrontent déjà dans une course à l’armement nucléaire, l’URSS envoie le 4 octobre 1957 le premier satellite artificiel en orbite de la Terre et déplace le combat sur un nouveau front : l’espace. Cet événement sans précédent marque certainement la population américaine et, bien évidemment, le gouvernement en place. Dans un contexte d’affrontement avec les Rouges, le Congrès des États-Unis, quoique divisé par les opinions des démocrates et des républicains, réagit promptement en cherchant à comprendre la signification d’un tel accomplissement, la raison d’un probable retard américain et les actions à entreprendre afin d’assurer une place au premier rang pour la nation dans la course à l’espace.
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Le comité Dies (Special house committee on un-american activities) et son regard sur les mouvements d'extrême droite américains : 1938-1944Wingender, Maxime January 2010 (has links) (PDF)
Le 26 mai 1938, le Congrès américain mettait sur pied la Special House Committee on Un-American Activities (SCUAA), mieux connu sous le sobriquet du comité Dies. Tout au long de son mandat, de 1938 à 1944, ce comité développait des méthodes d'enquêtes inquisitoires. Il a été par ailleurs le prédécesseur du HUAC du temps de l'après-guerre. Le comité Dies demeure à ce jour un sujet de controverse. Puis, l'historiographie, qui est peu volumineuse et vieillissante, porte un intérêt particulier sur l'acharnement du Comité à s'attaquer au New Deal et au communisme. Pourtant, il y a eu certes des enquêtes menées par la commission Dies sur les mouvements d'extrême droite. Or, bien que les enquêtes sur les mouvements de droite radicaux auraient été moins bien préparées et beaucoup plus aléatoires que celles effectuées contre la subversion de gauche, il est utile et pertinent d'étudier plus en profondeur le rapport entre le comité Dies et les mouvements d'extrême droite. Entre autres, parce qu'il a été l'une des premières commissions américaines à dresser un portrait de l'extrême droite aux États-Unis. Il a été notamment l'une des seules instances gouvernementales de l'époque à dévoiler publiquement des informations sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste. Ce mémoire propose donc un examen des informations mise à jour par le comité Dies sur l'extrême droite. Celles-ci ont amené une certaine conscience publique de la nature des groupes de droite radicaux et de tendances fascistes aux États-Unis. Cette recherche apporte une large contribution à l'historiographie sur le comité Dies en s'attardant à une problématique: quels sont les éléments qui ont été exposés par le comité Dies sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste? Quels sont les facteurs qui ont poussé le SCUAA à enquêter sur la droite radicale américaine, et quels en ont été les conséquences et les résultats? Cette étude s'attarde aux distinctions du regard du comité Dies envers les mouvements nativistes (Christian Front, Ku Klux Klan, etc.) et étrangers (German-American Bund, fascisme italien, extrême droite japonaise, etc.). En outre, nous examinons de quelles façons ce regard et les idéologies de la commission Dies ont évolué à travers son contexte national et international. Nous croyons par exemple que les tensions des années 1930, le contexte de la Seconde Guerre mondiale et la course politique de Martin Dies, directeur du SCUAA, ont eu des répercussions notoires. Notre hypothèse démontre que le comité Dies a eu, à certains égards, un parti pris pour l'extrême droite américaine au détriment de la menace subversive de gauche. Au même titre que le communisme, c'est l'influence étrangère sur la droite radicale qui semblait perturber le comité Dies. Toutefois, il faut ajouter à cette hypothèse que des éléments politiques, économiques et sociaux ont pu nuancer à la fois les enquêtes effectuées et le regard de la commission Dies sur l'extrême droite. Enfin, cette recherche permet de déceler le manque de souci et d'intérêt de certaines instances politiques et de la population américaine pour le fascisme. Il semble à cet effet que des pressions de toutes sortes ont été nécessaires pour que le comité Dies se tourne véritablement contre les mouvements de droite radicaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dies Committee, Special Committee on Un-American Activities, Politique américaine, Fascisme, Nazisme, Extrême droite, Nativisme, États-Unis.
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The people's keepers : le discours néo-populiste et le New Deal au Congrès des États-Unis, 1933-1935Gendron, Étienne 11 April 2018 (has links)
Le présent ouvrage cherche à démontrer comment le néo-populisme, un mouvement radical très populaire au cours de la Grande Dépression, se manifesta au Congrès des États-Unis lors des débats sur le New Deal ayant eu lieu de 1933 à 1935. Celui-ci préconisait des solutions drastiques à la Crise, soit une inflation massive, la saisie des grosses fortunes suivie de leur redistribution, ainsi que l'élimination d'une influence attribuée à Wall Street et à l'Europe sur le gouvernement fédéral, dans le but de restaurer la prospérité et de sauvegarder les bases traditionnelles du rêve américain. À la suite d'une consultation attentive du Congressional Record, il semble probable que le discours néo-populiste des parlementaires, directement inspiré de l'argumentaire populiste datant de la fin du XIXème siècle, traduisait surtout les craintes latentes de la classe politique devant le programme interventionniste du New Deal qui modifiait durablement les relations entre les Américains et leur gouvernement. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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"The Iron Curtain has been rung down 90 miles from our shores" : la menace cubano-soviétique vue par le Congrès à l'aube de la crise des missiles (automne 1962)Conroy, Jean-François 18 April 2018 (has links)
À la suite du débarquement manqué de la baie des Cochons en avril 1961, l'Union soviétique dépêche une aide militaire substantielle afin d'assurer la protection du seul État communiste des Amériques. Des quantités impressionnantes de matériel militaire soviétique seront ainsi graduellement expédiées à Cuba. Cette action russe enflamme les passions au Congrès, plus particulièrement à l'automne 1962, où des rumeurs d'implantation de missiles nucléaires en sol cubain se font de plus en plus persistantes. Dans un contexte marqué par l'imminence d'élections législatives, les débats à Capitol Hill reproduits dans le Congressional Record se développent en trois temps. Les parlementaires livrent leurs interprétations du problème cubano-soviétique, avant de se prêter au jeu des recommandations. Ds se mobilisent enfin par le biais d'une résolution conjointe qui octroie au président démocrate John F. Kennedy, à l'aube de la crise des missiles, le soutien du Congrès avant l'ajournement de celui-ci.
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Politique commerciale américaine et délégation législative, 1920-1993Marcotte, René 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la délégation législative en faveur de l'Exécutif, du pouvoir de taxer du Congrès américain. Il s'agit de déterminer si le fait de déléguer des pouvoirs législatifs en matière commerciale consiste en une abdication des prérogatives législatives qui ont été conférées au Congrès par la Constitution. Afin de vérifier ce postulat, nous allons étudier dans quelles circonstances le Congrès a délégué ses pouvoirs pendant la période qui s'étendit de 1920 à 1993. Nous constaterons que les délégations s'effectuèrent dans des situations bien particulières, qui nécessitaient des solutions urgentes et inédites. Et l'histoire nous démontrera qu'elles ont débuté dans des moments tels le blocus de 1810, la Crise de 1929, la Grande Dépression, la Deuxième Guerre mondiale, et finalement les nouvelles réalités économiques des années 1970. Nous étudierons les procédures employées comme le Reciprocal Trade Agreement Act (RTAA), et le Fast-Track Trade Implementing Authority, plutôt connu sous le nom de fast-track, des arrangements institutionnels utilisés pour déléguer, qui ont assuré et assurent le contrôle des membres du Congrès. Au fil des années, le Congrès sut donc s'adapter aux nouvelles situations de tel sorte qu'il amorça un tournant activiste en 1988. En effet, le Congrès manifesta son implication en exigeant que ses volontés soient respectées et institua le Reverse Fast-Track, un droit de veto que le Congrès peut exercer à tout moment de la durée du fast-track, Ainsi en déléguant ses pouvoirs tout en assurant un droit de regard au travers des structures institutionnelles qui ont été établies, le Congrès a pu garder la main haute dans la direction que prend la politique commerciale américaine. Avant de commencer, nous voudrions signaler que nous n'avons pas retenu la version française des articles de la Constitution américaine par souci de fidélité au texte original. Également, certains mots et acronymes anglais ont été traduits pour fins de compréhension mais par la suite ils ont repris la forme anglaise. Dans la même ligne de pensée, le mot comité au lieu de commission a été employé pour traduire Committee.
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Le contentieux sur la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre aux États-Unis : le conflit en Bosnie-Herzégovine (1992-1996), l'administration Clinton et les 103e et 104e CongrèsLinck, Maxime 04 1900 (has links) (PDF)
La présente étude porte sur le contentieux entre les branches législative et exécutive du pouvoir fédéral américain relatif à la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre. Il s'agit d'un examen de l'inertie relative du Congrès des États-Unis vis-à-vis des initiatives unilatérales de l'administration Clinton dans le cadre de la participation américaine au conflit en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1996. Cette analyse documentaire cherche à expliquer à l'aide de deux variables la passivité des 103e et 104e Congrès relativement à la réaffirmation de leurs prérogatives constitutionnelles. Nous débutons par une mise en contexte du contentieux. Il est ainsi question des visées de la Constitution américaine, de certaines dispositions du document, de l'évolution juridique et historique du débat au cours du XXe siècle et de l'impact de l'institutionnalisme international sur la conduite des affaires militaires. Après avoir présenté de façon exhaustive le débat sur l'utilisation unilatérale de la force par la présidence dans le contexte du conflit en ex-Yougoslavie, nous présentons une analyse factorielle de l'inertie de la branche législative. Dans un premier temps, une variable permanente, la coutume, nous permet de comprendre l'impact de l'héritage historique, juridique et politique du XXe siècle sur les perceptions et positions des membres de chacune des branches du pouvoir fédéral par rapport à l'utilisation de la force. L'évolution de la culture politique dans le temps, l'usure institutionnelle, le rôle des tribunaux et de la jurisprudence et certaines nouvelles pratiques relatives à la bureaucratie sont ainsi présentés. Dans un deuxième temps, une variable particulière explique les raisons conjoncturelles et structurelles à la base de l'attitude du Congrès dans le cadre du conflit bosniaque. Cette variable comporte d'abord l'impact du facteur électoral et de la donne partisane. Par la suite les conjonctures nationales et internationales sont examinées. Finalement, le leadership au sein du législatif et de l'exécutif constitue le dernier facteur composant la variable particulière. La grille d'analyse élaborée permet ainsi de comprendre la passivité des 103e et 104e Congrès par rapport aux initiatives unilatérales de l'administration Clinton en regard du conflit en Bosnie-Herzégovine.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Congrès, Président, Pouvoirs de guerre, Bosnie-Herzégovine
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Les sénateurs qui changent le monde : l'évolution de l'influence du président de la Commission du sénat américain sur les relations extérieures après 1945Gagnon, Frédérick January 2008 (has links) (PDF)
L'influence du président de la commission du Sénat américain sur les Relations extérieures (Senate Foreign Relations Committee ou CSRE) a-t-elle inéluctablement diminué depuis 1945? Le président de la CSRE joue-t-il toujours un rôle déterminant dans la formulation et la conduite de la politique étrangère américaine? Ces questions animent plusieurs experts du Congrès des États-Unis et guident notre thèse. Décrivant l'expérience de quatre sénateurs qui ont occupé la tête de la CSRE depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, soit Arthur Vandenberg (1947-1949), J. William Fulbright (1959-1975), Jesse Helms (1995-2001) et Joe Biden (2007-présent), nous recourons à une approche récente de la politique intérieure américaine - l'étude du développement politique américain (American Political Development) - pour formuler trois conclusions à propos de l'influence du président de la CSRE sur la politique étrangère américaine après 1945. D'abord, les experts du Congrès ont tort d'affirmer que l'impact du président de la CSRE sur la politique étrangère n'a cessé de diminuer depuis 1945. Non seulement ces experts n'offrent-ils pas d'indicateurs précis pour mesurer le déclin du président de la CSRE, mais nos propres indicateurs et observations contredisent leur thèse linéaire et simpliste. Vandenberg, Fulbright, Helms et Biden se sont effectivement démarqués par rapport aux autres sénateurs qui ont occupé la tête de la CSRE depuis 1945, ce qui mine l'argument voulant que l'influence du président de la CSRE a décru de manière inéluctable. Ensuite, à l'aide d'une approche à trois niveaux d'analyse, nous utilisons les cas de Vandenberg, Fulbright, Helms et Biden pour développer une théorie de l'influence du président de la CSRE. À notre avis, les expériences de ces quatre sénateurs sont comparables et démontrent que les présidents de la CSRE qui marquent le plus l'histoire possèdent les trois caractéristiques suivantes, sans exception: a) ils dirigent la CSRE lors d'une période cruciale de la politique étrangère américaine, c'est-à-dire lorsqu'un événement international d'envergure les incite à s'imposer dans les débats à Washington (niveau international); b) ils oeuvrent dans un environnement institutionnel et sociétal qui favorise leur réussite (niveau national); et c) ils ont les intérêts, les aptitudes et les convictions nécessaires pour exercer un fort leadership au Congrès et face au président américain (niveau individuel). À notre avis, l'histoire se souvient moins des autres présidents de la CSRE parce qu'ils ne répondaient pas à un ou à plusieurs de ces critères. Qui plus est, notre thèse porte à croire que les présidents de la CSRE qui risquent le plus de marquer la politique étrangère à l'avenir sont également ceux qui rempliront ces trois conditions. Enfin, faisant la distinction entre les actions législatives (introduction de projets de loi et d'amendements, adoption des budgets, votes législatifs, etc.) et non législatives (apparitions télévisuelles, lettres au président américain, conférences publiques, etc.) du président de la CSRE, nous démontrons que les experts du Congrès ont tort de croire que l'influence législative des sénateurs est plus importante que leur influence non législative. Certes, l'influence législative permet au président de la CSRE d'exercer un poids plus significatif et direct sur la politique étrangère que les apparitions télévisuelles, sites Internet ou encore discours au Sénat. Or, les présidents de la CSRE n'ont pas le choix de recourir aux outils non législatifs pour garantir l'adoption de leurs projets de loi. L'influence non législative est donc un préalable à l'influence législative. À ce titre, Fulbright, Helms et Biden ont marqué l'histoire parce qu'ils ont su faire preuve d'innovation: ils ont créé de nouveaux outils non législatifs qui, comme les apparitions télévisuelles, les manoeuvres dilatoires et les apparitions sur Internet, ont permis au président de la CSRE de continuer à s'imposer dans les débats à Washington malgré l'avènement de la
« présidence impériale » et l'évolution du contexte socio-politique américain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Congrès des États-Unis, Sénat des États-Unis, Commission du Sénat sur les Relations extérieures, Politique étrangère des États-Unis, Politique intérieure des États-Unis, Arthur Vandenberg, J. William Fulbright, Jesse Helms, Joe Biden.
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Le Congrès américain et l'ONU : une étude de perception, 1945-1960Gaudreault, Mélanie 12 April 2018 (has links)
Vers latin de la Seconde Guerre mondiale, il y a consensus au sein du Congrès sur la participation américaine à l'Organisation des Nations Unies dans l'espoir qu'elle puisse préserver une paix mondiale. Cependant, dès 1946, les rivalités de la guerre froide concourent à l'échec de la formule de sécurité collective et amènent des parlementaires à introduire différentes résolutions afin de réviser sa Charte. L'équilibre de la terreur empêche toutefois la conclusion d'une entente pour amender celle-ci. Durant la décennie 1950, la guerre de Corée vient démontrer que l'effort militaire onusien n'est pas assuré même en l'absence de veto au sein du Conseil de sécurité. De plus, l'envoi de forces armées par le président Harry S. Truman sans l'aval du législatif et l'impuissance de l'Organisation internationale suscitent la frustration des républicains envers l'administration démocrate. Ainsi, le sentiment anti-ONU se cristallise autour de l'Amendement Bricker de 1954 et les détracteurs s'en prennent à ses diverses agences. Les législateurs, enfin, ne manquent pas de s'opposer à l'admission de la Chine communiste à l'ONU.
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Les États-Unis face à l'intervention de la Chine communiste en Corée de novembre 1950 : l'attitude du CongrèsLejeune, Vanessa 12 April 2018 (has links)
Si l'accueil réservé à la conduite initialement déployée par le gouvernement Truman en Corée à la suite de l'invasion de la Corée du Sud par les forces nord-coréennes en juin 1950 se veut largement favorable, il en va tout autrement lorsque le leader communiste chinois Mao Tse-tung dépêche, à la fin novembre, ses troupes au-delà du fleuve Yalou. Les États-Unis subissent dès lors l'une des pires défaites militaires de leur histoire. Face à une telle situation, les membres du Congrès américain ne tardent pas à réagir. Le présent mémoire cherche principalement à comprendre l'attitude adoptée, consécutivement à cette attaque, par les législateurs, républicains et démocrates, siégeant entre la fin novembre 1950 et le 1er mars 1951. Une consultation attentive du Congressional Record nous a permis de constater que parmi les membres du Congrès qui s'expriment au lendemain de la riposte communiste, la plupart se révèlent insatisfaits et mécontents de l'implication du président Truman, du Département d'État et du secrétaire Acheson. Plusieurs parlementaires, en outre, ne manquent alors pas de critiquer l'Organisation des Nations unies.
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