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Les Nations Unies et le devoir d'intervention humanitaireMouelhi-Rondeau, Elsa January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les enjeux identitaires et sécuritaires de la mission du Canada en AfghanistanFlon, Malorie January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire interroge l'identité nationale au coeur du processus de définition de la sécurité nationale canadienne. Il s'agit plus précisément de déterminer si cette identité peut encore être appréhendée en termes d'internationalisme. Pour ce faire, la présente étude se penche sur les termes et les circonstances dans lesquels le gouvernement canadien a construit et légitimé, d'octobre 2001 à mars 2007, la politique de sécurité du Canada en Afghanistan. Deux approches théoriques des Relations internationales sont mobilisées: l'approche postmoderne et l'approche constructiviste critique. Il s'agit de deux approches qui, au tournant du XXle siècle, ont démontré un intérêt croissant pour l'étude du rôle de l'identité nationale dans la mise en vigueur des politiques de sécurité nationale. Dans un premier temps, l'approche postmoderne vise la problématisation des stratégies discursives par lesquelles l'identité canadienne est constituée, protégée et reproduite à travers les discours des représentants de l'État sur la sécurité nationale. Dans un deuxième temps, l'approche constructiviste interroge le contexte politique et les conditions d'énonciation de ces discours, de manière à offrir une vue globale des intérêts du Canada dans le monde et à voir comment ces intérêts influencent le processus de définition de la sécurité. Appliquées côte-à-côte, ces approches font apparaître que la politique de sécurité canadienne se fonde sur une définition de l'identité nationale participant d'un imaginaire sécuritaire particulier, marqué par un internationalisme en évolution. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sécurité, Identité, Canada, Afghanistan.
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Les nouveaux accords de défense franco-africains et la politique de sécurité de la France / The New Franco-African defense agreements and French Security PolicyHouenou, Seminakpon Arnaud 10 October 2014 (has links)
Initiée dans les années 1960 avec les indépendances des territoires de l’ancien empire français, la coopération de défense a permis à la France ancienne puissance coloniale de continuer à maintenir son influence en Afrique tout en participant à la construction d’armées nationales africaines autonomes. Malheureusement, certains choix politiques et militaires de la France, les risques d’instrumentalisation d’un engagement strictement bilatéral, ont révélé l’archaïsme des relations France-Afrique et engendré la crise de la coopération. Devenue inadaptée en raison des bouleversements du champ politique international intervenus dans les années 1990 caractérisé par la fin de la bipolarisation, la coopération de défense France-Afrique a souffert de la compétition internationale, de l’adhésion de l’Afrique à la mondialisation et à de nouvelles solidarités internationales, et de la menace terroriste.En souscrivant à l’approche réaliste de sécurité, en considérant la théorie politico-sociologique constructiviste de l’intérêt national défendue par Alexander Wendt d’une part, et le concept de complexe régional de sécurité de Barry Buzan d’autre, cette étude se propose de montrer comment la France met en oeuvre une nouvelle politique de sécurité et de défense sur la base de nouveaux accords de défense en Afrique, continent le plus proche de l’Europe dans un contexte de rupture stratégique avérée et de menace contre la sécurité. Après avoir défini celle-ci dans un contexte régional global, cette étude démontre les stratégies de la France et des puissances internationales dans la gestion des conflits et la prévention des crises en Afrique dans un partenariat qui soit à la fois transparent et efficace. / Established in the 1960s with the independence of territories of the former French empire, the defense cooperation allowed the old French, colonial power to continue to maintain its influence in Africa, while at the same time establishing autonomous national African armies. Unfortunately some of the political and military choices made by France and the instrumentalization risks of a strictly bilateral involvement, have revealed the archaism of French – African relations, and have generated a crisis in cooperation. Having become inadequate due to changes in the international political arena that occurred in the 1990s characterized by the end of bipolarity, the French defense cooperation African has suffered from international competition from the commitment of African States to the effective exercise of their sovereignty as well as their full involvement in globalization and in new areas of solidarity and international cooperation, and from terrorist threats.In subscribing to the realist security approach, and considering the political-sociological constructivist theory of national interest defended by Alexander Wendt on the one hand, and on the other hand the regional security complex concept by Barry Buzan, this study proposes to show how France has put in place a new security policy based on new defense agreements in Africa, the continent closest to Europe in a context of proven strategic breakdown and security threats. Defined in a global regional context, this study demonstrates the strategy of France for security in Africa in a partnership that should be both transparent and efficient.
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L'unilatéralisme américain et l'avenir de la communauté transatlantiqueCrevier Bélanger, Jules January 2008 (has links) (PDF)
L'histoire de la communauté transatlantique est parsemée de crises internes, marquées par un manque de consultation et d'unité entre les membres. Toutefois, dans le contexte de la guerre froide, les membres ont su outrepasser les tensions internes au nom de la préservation du monde libre et de la lutte contre la menace soviétique. La chute de l'URSS et quelques décennies plus tard, les attentats terroristes du 11 septembre 2001, viennent articuler une nouvelle dynamique au sein des relations transatlantiques. Les membres de la communauté ont été appelés à faire face à de nouveaux enjeux de sécurité et à de nouvelles menaces, telles la lutte au terrorisme et à la prolifération des armes de destruction massive, nécessitant une réorientation des objectifs communs. La redéfinition des enjeux de sécurité, de même que les moyens pour lutter contre ces nouvelles menaces, ne font pas l'unanimité et occasionnent des frictions politiques et diplomatiques entre les deux rives de l'Atlantique. Plus récemment, ces difficultés se sont manifestées lors des négociations du dossier irakien (2002-2003), qui s'est soldé par une intervention unilatérale américaine. Or, la crise engendrée par l'intervention unilatérale marque une rupture avec le passé et relance le débat concernant l'idée d'une Communauté. L'objectif de ce mémoire est de démontrer que l'unilatéralisme américain met en péril l'idée d'une communauté transatlantique. Par l'entremise des approches libérales et constructivistes, il est montré que l'unilatéralisme américain, dans le contexte de la guerre en Irak a engendré une rupture de nature politique et identitaire au sein des membres. Cette dernière compromet l'élaboration et l'atteinte des objectifs communs et suggère une perte de signification des valeurs communes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communauté transatlantique, Identité, Relations transatlantiques, Unilatéralisme.
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L'analyse des représentations médiatiques et des discours politiques de l'après-guerre froide (1992-1994) : la représentation médiatique de l'intervention américaine en Somalie du New York TimesPouliot, Mélanie January 2006 (has links) (PDF)
L'analyse du rôle des médias depuis la guerre du Vietnam est un objet d'étude de plus en plus exploré. Par contre, la fin de la guerre froide marque également la fin du consensus idéologique de cette période. Dans le contexte de l'après-guerre froide les médias ainsi que les décideurs politiques sont confrontés à un vide politique, analytique et idéologique. L'objectif de ce mémoire est de comparer les discours politiques de l'ordre mondial de cette période, soutenus par les présidents Bush et Clinton, et les représentations médiatiques véhiculées par les journalistes du New York Times à travers le cas de l'intervention américaine en Somalie (1992-1994). À cette problématique, nous posons la question de recherche suivante: est-ce qu'il existe un écart entre les discours politiques visant à définir l'ordre mondial tel qu'énoncé par les présidents Bush et Clinton et la représentation qu'en font les journalistes du New York Times dans leurs articles à la lumière de l'opération américaine en Somalie?
Afin de répondre à cette interrogation, nous procédons, en premier lieu, à l'identification des caractéristiques dominantes de la politique étrangère et de sécurité des États-Unis pour les périodes de la guerre froide et de l'après-guerre froide. Deuxièmement, à l'aide de l'analyse des articles du New York Times nous présentons la représentation que les journalistes de ce quotidien soutiennent de l'intervention américaine en Somalie. Enfin, cette représentation nous permet d'évaluer l'existence ou l'inexistence d'un écart entre les discours politiques et les représentations médiatiques de l'après-guerre froide. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Somalie, Discours politiques, Représentations médiatiques, The New York Times, Politique étrangère des États-Unis, Guerre froide, Après-guerre froide.
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Au-delà de l'intérêt national : une étude sociologique des politiques étrangères française et canadienne dans la crise du KosovoMorin, David January 2008 (has links) (PDF)
L'intervention militaire au Kosovo conduite dans le cadre de l'opération « Force alliée » est souvent présentée comme une rupture vis-à-vis de la pratique traditionnelle des États en matière de politique étrangère: une guerre humanitaire et morale dont les intérêts nationaux seraient, sinon absents, à tout le moins secondaires dans les motivations des décideurs. Cette recherche revient sur cet épisode marquant des relations internationales en s'efforçant de comprendre une décision de politique étrangère, celle prise par la France et le Canada de participer à cette intervention. Quel est le sens, la signification de cet évènement au regard de la politique étrangère de ces deux pays? Quels indices nous donne-t-elle sur son évolution? En quoi la guerre du Kosovo a-t-elle contribué à améliorer notre compréhension du processus de décision au Canada et en France? Y a-t-elle seulement contribué? En guise de réponse, cette recherche tente de vérifier l'hypothèse selon laquelle le concept d'intérêt national reste pertinent dans le champ de la politique étrangère, à la fois pour comprendre le comportement d'une partie des élites dirigeantes mais également celui d'une partie des gouvernés. Non pas qu'il soit possible de déterminer un intérêt national objectif et rationnel à partir duquel on juge les décisions prises par les États. En revanche, existe l'idée d'intérêt national en tant que concept structurant au niveau du discours et de la pratique en politique étrangère. Encore trop peu exploré dans les travaux de langue française, cette recherche s'interroge sur les outils conceptuels à disposition du chercheur pour appréhender l'objet politique étrangère aujourd'hui. En prenant pour point de départ un triple questionnement -par qui, pourquoi et comment la politique étrangère est-elle construite -cette thèse tente de mettre en dialogue les approches classiques de la décision (réalisme, analyses décisionnelles) et celles s'inscrivant dans ce qu'il est coutume d'appeler le tournant sociologique des Relations internationales (transnationalisme, constructivisme) et propose l'élaboration d'un cadre d'analyse original. De ce point de vue, le cas étudié confirme que les premières offrent des outils tout à fait pertinents, mais qu'elles auraient avantage à mettre ceux-ci plus en lien avec les pistes interprétatives ouvertes par les secondes. Au
« qui », cette étude montre que la décision dans ce champ est indissociable du cadre mondial dans lequel elle s'insère et qu'il n'est plus possible pour les acteurs traditionnels de faire fi de l'émergence d'autres acteurs, non étatiques le plus souvent. Il n'en reste pas moins qu'au vu des efforts déployés par les « professionnels de l'État » pour conserver le contrôle de la gestion de la crise, le sentiment qui prédomine est que l'hypothèse du monopole traditionnel de l'exécutif en politique étrangère n'a pas complètement disparu. Au « pourquoi », cette démarche consent à une complexification des logiques qui, loin de répondre à la seule poursuite égoïste d'intérêts collectifs et/ou individuels, mettent en jeu des valeurs, des normes, des cultures et des identités propres et distinctes, qui agissent non pas comme des variables individuelles mais aussi comme des « standards holistes ». A cet égard, la dichotomie classique entre politiques et bureaucrates reste, malgré des différences importantes en France et au Canada, un point de départ valable pour comprendre le fonctionnement du noyau décisionnel dans les deux États. Enfin, au « comment », cette recherche montre que la décision est avant tout une construction et un processus complexe, au sein duquel intérêts et identités se mêlent, et où le langage tout comme les rapports de pouvoir symbolique jouent un rôle essentiel. Dans cette perspective, malgré de nombreux points communs entre la France et au Canada, cette recherche s'arrête surtout sur ce qui les distingue, ce qui dans la perspective d'une réflexion plus globale sur l'évolution des politiques étrangères dans le système mondial, est riche d'enseignements.
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L'intervention militaire en octobre 1970 et la loi sur les mesures de guerre : modalités et réactionsCampeau, Sébastien January 2009 (has links) (PDF)
James Richard Cross, attaché commercial de Haut-Commissariat de la Grande-Bretagne, est enlevé à son domicile le 5 octobre 1970 par le Front de Libération du Québec. La crise d'octobre 1970 débute. Cinq jours plus tard, devant la lenteur des négociations, une autre cellule felquiste enlève Pierre Laporte, vice-premier ministre du gouvernement du Québec. Devant l'appui considérable des objectifs du manifeste du FLQ et devant les demandes de la mairie de Montréal et du gouvernement provincial, le gouvernement fédéral proclame l'état « d'insurrection appréhendée » au Québec. Dès lors, sous la Loi sur la défense nationale, l'armée canadienne intervient en renfort au pouvoir civil le 15 octobre 1970. En pleine nuit, le 16 octobre 1970, Trudeau applique la Loi sur les mesures de guerre suspendant temporairement les libertés civiles. Le FLQ devient une organisation illégale. Pour notre étude, nous avons étudié les modalités de l'intervention militaire lors de la crise d'octobre 1970. Notre travail constitue une première évaluation du rôle des militaires lors des événements d'octobre 1970. Ensuite, nous avons étudié les réactions de divers groupes de la société québécoise et la couverture médiatique attribuée à deux lois marquantes de cette crise: la Loi de la défense nationale et la Loi sur les mesures de guerre. Le cadre temporel de notre mémoire touche seulement à la crise. Dans le premier chapitre, nous avons abordé les modalités de l'intervention militaire lors de la crise d'Octobre 1970 sous plusieurs angles: la préparation, le déploiement, les unités et l'équipement réquisitionnés, les différents mandats et le déroulement quotidien des opérations. Nous présentons également les différentes positions sur l'importance jouée par les militaires lors de la crise d'octobre 1970. Certaines opinions restent contradictoires dans l'élaboration de la stratégie politique employée contre le FLQ. L'intervention militaire et l'application de la Loi sur les mesures de guerre, pour la première fois en temps de paix, suscitent une tollé de réactions à travers le Canada. Dans notre deuxième chapitre, nous abordons les diverses réactions dans la société québécoise. Nous nous sommes appuyés sur les groupes suivants: les politiciens fédéraux et provinciaux au pouvoir et dans l'opposition, la Chambre de commerce de Montréal, le clergé catholique, les différentes commissions d'enquête, le mouvement syndical, le mouvement étudiant, le Comité québécois pour la défense des libertés et la Ligue des droits de l'homme. Nous avons consacré notre troisième chapitre à la couverture médiatique lors de la crise d'octobre 1970. Pour être plus précis, nous avons étudié la réaction des différents médias écrits, à l'aide des éditoriaux et textes d'opinion des collaborateurs, aux deux lois mentionnées antérieurement. Nous nous sommes concentrés sur les journaux montréalais suivants: Le Devoir, La Presse, Québec-Presse, The Montreal Star, The Gazette. Seule exception à la règle, The Globe and Mail qui possède une couverture à l'échelle canadienne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Terrorisme, Crise d'octobre 1970, Loi des mesures de guerre, Armée canadienne, Histoire politique du Québec.
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Le Canada et les États-Unis au sein de l'OTAN depuis la fin de la guerre froideGuay, Fanny January 2006 (has links) (PDF)
Le but de la présente recherche est de déterminer les facteurs qui ont favorisé l'implication du Canada et des États-Unis au sein de l'OTAN depuis la fin de la guerre froide. Plus précisément, il sera question de la politique canadienne et américaine envers l'Organisation entre 1989 et 1999. Le premier chapitre débute avec un court résumé des événements qui ont amené à la création de l'OTAN. Ensuite, il situe le lecteur dans le contexte de la fin de la guerre froide en relatant la situation de l'Organisation et les politiques canadiennes et américaines à cette époque. Le second chapitre définit ce que sont les relations transatlantiques et l'importance de ces relations pour le Canada et les États-Unis. Finalement, le dernier chapitre renseigne le lecteur sur la mission de la gestion des crises et du « hors-zone », ainsi que sur les interventions des deux pays en Bosnie Herzégovine et au Kosovo. Ce travail tente de démontrer que le Canada est membre de l'OTAN depuis la fin de la guerre froide car il tente d'augmenter son influence au sein de la communauté internationale et de faire contrepoids à la présence américaine, tandis que les États-Unis sont motivés par leur désir de conserver leur influence sur l'Europe. Ces hypothèses sont examinées à l'aide de la théorie du réalisme offensif, à travers une étude historique. Les résultats de cette recherche concluent que le Canada tente effectivement d'augmenter son influence sur la scène internationale et de faire contrepoids aux Américains, tandis que ces derniers tentent de conserver leur influence sur l'Europe. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : OTAN, Canada, États-Unis, Relations transatlantiques, Gestion des crises.
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L'influence des forces de lutte contre le terrorisme sur l'efficacité de l'opération de paix de l'ONU au MaliBouchard, Solenne 01 1900 (has links)
Dans un contexte où le terrorisme est de plus en plus présent au sein des conflits civils, les opérations de paix des Nations Unies sont régulièrement déployées au côté de forces de contreterrorisme. Ces derniers manquent généralement d’efficacité dans leur mission en attisant le terrorisme plutôt que de le réduire. Dans ces conditions, en général, les opérations de paix coopèrent avec ces forces de lutte contre le terrorisme ce qui influence leur efficacité dans la mise en œuvre de leur mandat.
Au Mali, depuis 2013, la MINUSMA est déployée en parallèle des forces françaises (l’opération Serval puis Barkhane) et d’une force de contreterrorisme créé par les pays du Sahel. Elle coopère avec elles dans la limite de leurs mandats respectifs. La mission doit ainsi faire face à de nouveaux défis dus à un environnement sécuritaire plus complexe, un manque de ressource pour faire face au terrorisme et une coopération avec le local compliqué à mettre en œuvre. Dans ce sens, l’efficacité de la MINUSMA est largement amoindrie par sa coopération avec les interventions militaires de lutte contre le terrorisme. / In a context where terrorism is increasingly present in civil conflicts, United Nations peace
operations are regularly deployed alongside counterterrorism forces. The latter are generally
ineffective in their mission by fueling terrorism rather than reducing it. Under these conditions, in
general, peace operations cooperate with these counterterrorism forces, which influences their
effectiveness in the implementation of their mandate.
In Mali, since 2013, MINUSMA has been deployed alongside French forces (Operation
Serval then Barkhane) and a counterterrorism force created by Sahel countries and cooperating
with them within the limits of their respective mandates. The mission must therefore face new
challenges due to a more complex security environment, a lack of resources to deal with terrorism
and cooperation with the locals which is difficult to implement. In this sense, the effectiveness of
MINUSMA is greatly diminished by its cooperation with military interventions that combat
terrorism.
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Le contentieux sur la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre aux États-Unis : le conflit en Bosnie-Herzégovine (1992-1996), l'administration Clinton et les 103e et 104e CongrèsLinck, Maxime 04 1900 (has links) (PDF)
La présente étude porte sur le contentieux entre les branches législative et exécutive du pouvoir fédéral américain relatif à la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre. Il s'agit d'un examen de l'inertie relative du Congrès des États-Unis vis-à-vis des initiatives unilatérales de l'administration Clinton dans le cadre de la participation américaine au conflit en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1996. Cette analyse documentaire cherche à expliquer à l'aide de deux variables la passivité des 103e et 104e Congrès relativement à la réaffirmation de leurs prérogatives constitutionnelles. Nous débutons par une mise en contexte du contentieux. Il est ainsi question des visées de la Constitution américaine, de certaines dispositions du document, de l'évolution juridique et historique du débat au cours du XXe siècle et de l'impact de l'institutionnalisme international sur la conduite des affaires militaires. Après avoir présenté de façon exhaustive le débat sur l'utilisation unilatérale de la force par la présidence dans le contexte du conflit en ex-Yougoslavie, nous présentons une analyse factorielle de l'inertie de la branche législative. Dans un premier temps, une variable permanente, la coutume, nous permet de comprendre l'impact de l'héritage historique, juridique et politique du XXe siècle sur les perceptions et positions des membres de chacune des branches du pouvoir fédéral par rapport à l'utilisation de la force. L'évolution de la culture politique dans le temps, l'usure institutionnelle, le rôle des tribunaux et de la jurisprudence et certaines nouvelles pratiques relatives à la bureaucratie sont ainsi présentés. Dans un deuxième temps, une variable particulière explique les raisons conjoncturelles et structurelles à la base de l'attitude du Congrès dans le cadre du conflit bosniaque. Cette variable comporte d'abord l'impact du facteur électoral et de la donne partisane. Par la suite les conjonctures nationales et internationales sont examinées. Finalement, le leadership au sein du législatif et de l'exécutif constitue le dernier facteur composant la variable particulière. La grille d'analyse élaborée permet ainsi de comprendre la passivité des 103e et 104e Congrès par rapport aux initiatives unilatérales de l'administration Clinton en regard du conflit en Bosnie-Herzégovine.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Congrès, Président, Pouvoirs de guerre, Bosnie-Herzégovine
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