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L'humour, instrument journalistique dans l'oeuvre d'Hector Berthelot (1877-1895)

Gosselin, Sophie January 2007 (has links) (PDF)
L'histoire de la presse humoristique est un champ de la discipline qui a été redécouvert récemment. C'est pourquoi, jusqu'ici, l'oeuvre d'Hector Berthelot, rédacteur et éditeur de journaux satiriques à Montréal entre 1877 et 1895, a principalement été analysée sous l'angle de l'histoire de l'art. Mais cet intérêt pour l'aspect graphique des caricatures éclipse leur contenu, en plus de ne pas tenir compte du texte, qui constitue pourtant l'essentiel du travail de l'humoriste. Le présent mémoire se penche donc spécifiquement sur le propos des journaux de Berthelot. Plus précisément, il s'agit de déterminer les fonctions occupées par l'humour dans son travail journalistique. Pour ce faire, nous avons analysé les six titres dont il a été le rédacteur et l'éditeur, procédant par un examen général des journaux ainsi que par l'étude approfondie d'un échantillon représentatif. Dans un premier temps, nous brossons un portrait de l'homme et de son époque à l'aide d'extraits des différents journaux de Berthelot. Nous abordons son parcours, ses différentes feuilles, les conditions de production générales des journaux canadiens-français au XIXe siècle ainsi que la place spécifique de la presse satirique. Par la suite, nous identifions deux fonctions de l'humour dans l'oeuvre de Berthelot. La première est sa volonté d'indépendance, lui qui a évolué à l'époque de la presse d'opinion, dans un milieu très polarisé. Ne gagnant pas la faveur de son lectorat par une allégeance politique, il a eu recours à la blague pour le séduire. Ce procédé lui a donc servi à se faire pardonner de ne pas suivre l'une des principales normes régissant la presse de son temps. En s'exprimant par l'humour, notamment en employant des personnages dans des mises en scène satiriques, il a pu tenir ce discours inhabituel tout en conservant la sympathie du public. Le second objectif du ton ludique utilisé par Berthelot est de nature pédagogique. À une époque où l'analphabétisme connaissait une régression significative, il a voulu rendre ses journaux accessibles aux classes moins instruites. Il a donc employé des personnages et des images humoristiques accessibles, notamment en ayant recours aux références traditionnelles canadiennes-françaises, son public étant en grande partie issu de l'exode rural. Il a placé les décideurs de son époque dans des situations familières pour les mettre à la portée de tous, et ainsi favoriser l'intérêt populaire pour les questions politiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hector Berthelot, Histoire, Journalisme, Humour, Québec 1877-1895.
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Les méthodes de forage de texte pour l'analyse structurale des représentations sociales

Chartier, Jean-François January 2010 (has links) (PDF)
Dans cette recherche, nous explorons la pertinence des méthodes de forage de texte pour l'étude des représentations sociales diffusées dans un corpus de presse. Nous nous questionnons à savoir si les méthodes de forage de textes permettent d'atteindre les trois niveaux d'analyse d'une méthode générale d'étude des représentations sociales. Nous émettons l'hypothèse que c'est effectivement le cas, mais seulement dans la mesure où des choix d'opérationnalisation spécifiques sont faits pour certaines étapes et opérations impliquées dans une chaîne de forage de texte. Pour évaluer cette hypothèse, nous articulons notre démarche autour de quatre (4) objectifs. Premièrement, nous présentons le cadre théorique des représentations sociales en insistant sur quatre concepts principaux: ceux de consonance sociocognitive, d'ancrage, d'objectivation et d'architecture. Deuxièmement, nous présentons le cadre méthodologique du forage de texte sous la forme d'une chaîne de traitement composée de six étapes: préparation du corpus, segmentation, indexation, vectorisation, réduction dimensionnelle de la matrice et classification automatique. Troisièmement, nous menons une analyse critique des apports du forage de texte jusqu'à maintenant dans le domaine d'étude des représentations sociales, en soulignant notamment plusieurs limites dans les choix d'opérationnalisation du logiciel principalement utilisé par les psychosociologues. Finalement, nous menons une expérimentation sur différents choix d'opérationnalisation de forage de texte, mieux adaptés à la théorie des représentations sociales. Nous développons deux techniques d'analyse des structures des représentations sociales, l'une basée sur une modélisation en termes de réseau cognitif de proximité sémantique, l'autre basée sur une modélisation en termes de réseau sociocognitif. Les résultats de l'expérimentation sont illustrés à partir d'une étude de cas: la représentation sociale des accommodements raisonnables dans trois journaux québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation sociale, Analyse de textes assistée par ordinateur, Analyse de réseaux, Méthodologie, Accommodements raisonnables.
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La presse d'information et son rôle dans le développement de la critique d'art au Québec au tournant du XXe siècle

Gervais, Josianne 06 1900 (has links) (PDF)
L'histoire des premières décennies du XXe siècle est marquée par l'essor industriel et économique de la société montréalaise. Le milieu des arts montréalais participe au mouvement d'industrialisation et croît au même rythme que la ville qui l'accueille. Les associations artistiques multiplient leurs interventions dans l'espace public et les institutions d'enseignement, appuyées par l'intervention du clergé et de l'État, mettent l'art au service du progrès de la nation. Chacune de ces actions, tant institutionnelles qu'artistiques, trouve des échos dans les périodiques culturels et dans les journaux populaires. À partir d'une sélection d'articles publiés en 1910 dans les quotidiens La Presse, Le Devoir et l'hebdomadaire Le Nationaliste, ce mémoire propose une réflexion méthodologique sur les écrits sur l'art avant la Première Guerre mondiale, afin d'identifier les types d'écrits présents et la nature des discours qu'ils véhiculent. En nous inspirant de la théorie des mutations journalistiques développée par le Groupe de recherche sur les mutations journalistiques de l'Université Laval (GRMJ), nous avons d'abord fait ressortir différentes typologies d'écrits sur l'art. Ces typologies ont révélé certaines particularités formelles et discursives liées aux nouvelles contingences qu'impose l'industrialisation de la presse au tournant du XXe siècle. Ensuite, en nous intéressant aux écrits, nous avons repéré certaines préoccupations du milieu des arts montréalais en 1910 : la valorisation de l'enseignement, l'encouragement des artistes canadiens-français et une certaine volonté de professionnalisation du discours sur les arts - tant critique qu'historique. Finalement, le dépouillement systématique des quotidiens de notre corpus a permis d'identifier plusieurs journalistes artistiques locaux et internationaux et de mettre en relief leurs préoccupations. Dans le contexte d'effervescence du milieu des arts montréalais, où le discours sur l'art oscille entre la notion de progrès et de beau idéal, nos recherches dressent ainsi un portrait riche et complexe des écrits sur les arts dans les quotidiens et soulignent le potentiel historiographique de ce type d'écrit. ______________________________________________________________________________
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Stigmatisation ou démystification? : représentations de la maladie mentale dans les principaux médias écrits francophones du Québec en 2007

Dion, Catherine 11 1900 (has links) (PDF)
Bien que la maladie mentale touche un Canadien sur cinq au cours de sa vie (Fondation des maladies mentales, 2008) et qu'elle entraîne de lourdes pertes économiques et sociales, elle demeure un sujet stigmatisé et associé à divers préjugés. Concrètement, quand il est question de maladie mentale, le grand public a tendance à s'informer auprès des médias de masse (Canadian Mental Health Association, 2004). Ainsi, ils sont naturellement appelés à jouer un rôle dans la démystification de la maladie mentale. L'objectif de ce mémoire est de dresser un portrait des représentations de la maladie mentale dans les principaux quotidiens francophones au Québec. Nous désirons savoir s'ils contribuent à sa stigmatisation ou à sa démystification. Nous supposons que ces médias dressent un portrait négatif, subjectif et émotif de la maladie mentale en évoquant des stéréotypes et des stigmates qui y sont associés. De plus, nous présumons qu'ils laissent de côté la prévention et la sensibilisation au profit du sensationnalisme. Afin d'évaluer le traitement que la presse écrite fait de la maladie mentale, un échantillon de 22 articles dont le sujet principal est un trouble spécifique de santé mentale a été sélectionné. Le contenu des articles a été étudié selon la méthode d'analyse de presse de Chartier (2003). Pour ce faire, une grille d'analyse a été construite selon différents critères dont les concepts de stigmates et d'étiquette sociale (Goffman, 1975), du groupe de référence (Swain et Gauchet, 1994), de la partialité et du ton du journaliste (Martin-Lagardette, 2006 et Chartier, 2003) ainsi que de stéréotypes (Day et Page, 1986). L'analyse et l'interprétation des résultats démontrent que les médias étudiés dressent un portrait humain et réaliste de la maladie mentale. Ils contribuent à la démystification et à la sensibilisation en favorisant une approche à la fois objective et subjective. Malgré la rigueur journalistique observée, les articles étudiés sont teintés de partialité en mettant de l'avant certains stigmates et stéréotypes encore associés aux maladies mentales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Maladie mentale, journaux, traitement journalistique, santé mentale.
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La perception de la fête internationale des travailleurs dans les journaux canadiens entre 1906 et 1945

Zombecki, François January 2008 (has links) (PDF)
Le 1er mai 1906, les membres d'un éphémère parti socialiste canadien organisent à Montréal la première célébration de la fête internationale des travailleurs. Des centaines de personnes y défilent sous le drapeau rouge. L'événement se répète ensuite presque chaque année, et s'étend à la plupart des grandes villes du pays. L'histoire du mouvement socialiste / communiste au Canada et au Québec a certes été écrite, mais l'historiographie délaisse le sujet de sa fête annuelle. Pourtant, les journaux canadiens ont couvert l'événement, année après année, léguant aux générations suivantes une riche couverture. Celle-ci représente un outil utile, bien qu'imparfait, pour mieux saisir l'opinion de la population de l'époque à l'endroit des communistes. La présente recherche analyse plus de 400 articles de grands quotidiens pour sonder la perception des Canadiens, durant la première moitié du XXe siècle, quant au phénomène de la fête du 1er mai et au mouvement socialiste / communiste qui l'anime. Dans un premier temps, nos recherches présentent la couverture des journaux de plusieurs grandes villes canadiennes. Nous constatons alors d'importantes différences entre la perception des Canadiens français et celle des Canadiens anglais au Québec. Nous découvrons également une affinité particulière à Winnipeg -et même à Vancouver, dans une moindre mesure -pour le mouvement et sa fête. Le facteur ethnique explique en bonne partie tant les affinités de certaines communautés pour le mouvement, que la répulsion des Canadiens français. Dans un deuxième temps, à travers une approche chronologique plutôt que régionale, des facteurs conjoncturels et internationaux expliquent les fluctuations dans le ton des journaux entre 1906 et 1945. Ce travail de recherche jette la lumière sur une fête particulière, exclue du calendrier officiel nord américain et pourtant observée à travers la majeure partie du monde occidental. L'analyse de la couverture journalistique de l'événement permet de tirer d'intéressantes conclusions quant à la façon dont a été perçu le mouvement communiste canadien, au moment de son apogée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : 1er mai, Communisme, Socialisme, Travail, Travailleurs, Canada.
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Représentations de la minorité juive dans la presse écrite francophone québécoise

Tremblay, Marika January 2009 (has links) (PDF)
Prendre la mesure des frontières de la communauté politique québécoise est le but de ce mémoire. Pour ce faire, nous analysons le discours journalistique d'information sur les accommodements religieux. Nous identifions les représentations véhiculées au sujet de la minorité juive dans la presse écrite québécoise francophone (La Presse, Le Soleil, Le Devoir et le Journal de Montréal) entre mars 2006 et avril 2007, période durant laquelle on remarque une intensification du « débat sur les accommodements raisonnables » (Potvin et al., 2008; Potvin, 2008). Pour marquer la spécificité de cette période, nous considérons aussi les cas de l'érouv (2000-2001) et de la souccah (1998-2004). À l'aide d'une approche culturaliste, le concept de cadre médiatique (frame) est approfondi. Il est ensuite opérationnalisé en vue d'être utilisé pour identifier de façon inductive les représentations de la minorité juive.Nous avons dégagé quatre cadres mobilisés par les journalistes pour traiter de la minorité juive québécoise : les cadres dits de procédure, pluraliste, libéral et «majorité-minorité». Nous avons donc constaté la concurrence, voire les tensions entre différents discours à propos de situations d'accommodement avec des membres de la minorité juive. Pourtant, le cadre pluraliste a été observé seulement lors de la couverture médiatique des cas de l'érouv et de la souccah alors que le cadre «majorité-minorité» a prévalu dans les textes publiés suite à l'affaire des fenêtres givrées du YMCA de l'Avenue du Parc. Ce renversement va de pair avec le glissement du sens du mot «accommodement». «Accommoder» est devenu durant cette période synonyme de «plier». Parce qu'il se construit sur des modalités d'exclusion, le cadre «majorité-minorité» donne plusieurs indices sur les frontières de la communauté politique québécoise. Juger que les individus à l'origine d'une demande d'accommodement pratiquent leur religion de façon radicale suffisait pour rejeter toute demande faite par ce groupe. Il semble donc que le caractère religieux au coeur de l'identité juive ait collaboré ou même provoqué l'oscillation entre différents types de discours à propos de cette même identité juive. Le simple fait d'être Juif a été associé à une forme de radicalité religieuse, radicalité qui en retour serait constitutive d'une extériorité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Presse, Accommodements religieux, Minorité Juive, Cadre médiatique, Communauté politique, Québec.
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Le discours de la presse d'affaires francophone à propos de la crise économique (1929-1935)

Séguin, Louis-Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les six premières années de la crise des années 1930, d'octobre 1929 à décembre 1935, en utilisant, comme source d'étude, trois journaux d'affaires francophones québécois : Le Prix courant, Les Affaires et Le Bulletin de la Chambre de commerce de Montréal. Le but de cette recherche est d'évaluer la perception du libéralisme dans les milieux d'affaires au Québec durant la pire période de dépression économique de l'histoire moderne. Le dépouillement de ces journaux a ciblé tous les articles s'intéressant à la crise. Quatre discours distincts ont été identifiés à l'intérieur de ces journaux et ils constituent la pierre angulaire autour de laquelle s'articule la réflexion. Ces discours sont ceux des journalistes de la presse d'affaires, correspondant à leurs prises de positions et de leurs intérêts, des hommes d'affaires à travers leurs discours, intégralement ou partiellement repris dans la presse d'affaires, de la Chambre de commerce de Montréal, considérée comme une institution publique regroupant plusieurs hommes d'affaires et dont les opinions sont exprimées à travers la publication de son Bulletin et, enfin, de la presse étrangère, se définissant par une sélection d'articles de journaux étrangers effectuée par la presse d'affaires, quant à leurs intérêts ou leurs besoins journalistiques. L'hypothèse centrale du mémoire soutient que le libéralisme n'a jamais été abandonné par aucun des quatre groupes identifiés et qu'aucune prémonition quant au développement futur de l'État Providence ne les a poussés à s'adapter à une nouvelle réalité, dans laquelle l'État jouerait un plus grand rôle. La recherche a révélé que le libéralisme le plus intégral est défendu par chacun de ces groupes. L'intervention de l'État est continuellement perçue comme une nuisance ne pouvant pas favoriser la reprise économique. Ces groupes rejettent le protectionnisme de l'époque et militent pour un retour prompt du libre-échange. À l'échelle planétaire, les politiques étatistes fortes, notamment le New Deal de F. D. Roosevelt, sont repoussées car considérées comme menaçantes envers la primauté du libéralisme. Intellectuellement, une conception du temps cyclique permet à ces groupes de relativiser la gravité de la crise. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : crise des années 1930, dépression, hommes d'affaires, presse québécoise 20e siècle.
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Entre la folie d'un seul homme et les violences faites aux femmes : la mémoire collective du 6 décembre 1989

Blais, Mélissa 04 1900 (has links) (PDF)
Le 6 décembre 1989, quatorze femmes sont tuées à l'École polytechnique de Montréal par Marc Lépine, un homme qui se dit en guerre contre les féministes. Notre recherche analyse la place du féminisme dans la mémoire collective de cette tuerie telle que construite par des quotidiens à grand tirage (La Presse, Le Devoir, The Globe and Mail) et des journaux étudiants de l'Université de Montréal (Le Continuum et Le Quartier Libre). Notre corpus couvre deux périodes, soit les années 1989-1990 et 1999-2000. Nous analysons les différents discours de la mémoire collective, ainsi que le traitement des commémorations, dans leurs relations d'opposition et de complémentarité. Nous poursuivons l'hypothèse que malgré les variations dans le temps - découlant de l'observation des rapports de force à des moments clés (1989-1990, 1999-2000) -, les discours féministes seront marginalisés, évacués ou récupérés au profit d'interprétations qui ne remettent pas en question le statu quo de la hiérarchie masculine. Par exemple, l'accent sera mis sur l'arme à feu et sur la psychologie de Marc Lépine, plutôt que sur la nature sexiste de son geste meurtrier. Nous observerons également l'évolution de la mémoire collective, dix ans après la tuerie, dans le contenu des articles, dans les traitements des commémorations pensées en tant que lieux de mémoire imprimés, figés et éphémères et dans les témoignages publiés. L'analyse comparative des deux périodes permet de constater que le rapport de force des féministes est parvenu à influencer quelque peu l'expression de la mémoire collective lors du dixième anniversaire de la tuerie. Pour mener à bien notre démonstration, nous utilisons une grille d'analyse féministe de manière à comprendre les rapports sociaux de sexe qui s'inscrivent à l'intérieur des médias étudiés (soit 555 articles de journaux), ainsi que le contexte social au sein duquel se développe la mémoire collective. De plus, nous nous inspirons des travaux d'auteures et d'auteurs qui pensent la mémoire collective comme le résultat de forces en conflit. En plus de constituer la première étude historique sur le sujet, notre recherche enrichit la discipline par notre approche féministe des médias pensés en tant que lieux et vecteurs de mémoire collective, et par notre innovation conceptuelle au sujet d'une mémoire collective créée dans l'immédiateté. Notre recherche a également permis de démontrer que l'attentat contre les femmes de l'École Polytechnique se révèle un sujet ouvrant des perspectives de recherches importantes en histoire du féminisme, des femmes et du Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, mémoire, médias, 6 décembre 1989, antiféminisme
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La production du fait divers en France et au Québec de 1885 à 1935 : une étude comparée de la presse

Glatigny, Jessica 06 1900 (has links) (PDF)
À partir des années 1870, se développe un peu partout la presse à bon marché, et avec elle les faits divers. Les dirigeants des journaux comprennent très vite l’intérêt de publier ce genre de nouvelles qui attire un nombre grandissant de lecteurs des classes populaires. Pour les journaux nationaux, tels que La Presse et Le Petit Parisien, le fait divers est « roi ». Devant plaire toujours plus, le fait divers connaît des transformations visuelles avec l'apparition des gros titres, de la « Une », et de la photographie. Les fait-diversiers sont à la recherche du moindre aspect sensationnel. Les changements sont plus complexes et plus lents dans la presse régionale avec des journaux comme L'Avenir de la Vienne et L'Événement. L'entreprise de presse est dans les deux cas moins importante, et doit donc faire face à des problèmes financiers. Plutôt que de risquer perdre des lecteurs peu intéressés par les faits divers, les journaux privilégient l'aspect local de leurs nouvelles. Cependant, le fait divers est plus qu'un article de presse. Dans les quatre journaux, les rédacteurs l'utilisent à des fins éducatrices. Rarement explicites dans les récits, les journalistes préfèrent mettre en garde, interpeler, commenter et parfois juger. En fait, à travers l'ensemble des faits divers, se dessine une morale plus universelle. Pauvre ou riche, homme ou femme, jeune ou plus âgé, ils ne peuvent tout maîtriser. L'inconnu et l'aléatoire pèsent toujours sur leur vie. Ils sont supplantés par une force quasi divine, une aura surnaturelle : le destin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fait divers, Journal, Presse, Journalisme d'opinion / Nouveau journalisme, Sensationnalisme, Comparaison, Fait culturel, Morale, Norme, Normal, Rédaction, Fait-diversier, Séduction, Émotion, Spectacle, Mortalité, Véracité, Proximité géographique, Québec, France
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Le monde raconté aux petits Canadiens français dans trois revues jeunesse, 1921-1947

Bérubé, Justin January 2009 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, la littérature jeunesse s'est révélée être un important outil pour comprendre et étudier les valeurs d'une société. En analysant trois revues jeunesse canadiennes-françaises entre 1921 et 1947, ce mémoire cherche à identifier les représentations du monde transmises aux enfants et ainsi l'image véhiculée des autres sociétés. Notre connaissance de la société québécoise de l'entre-deux-guerres nous permet de croire qu' il ne serait pas étonnant d'y rencontrer des représentations de l'Autre imprégnées d'ethnocentrisme où la supériorité de l'homme blanc ne serait jamais mise en doute. L'analyse des revues démontre que les représentations de l'Afrique et de l'Asie gravitent autour des thèmes de l'exotisme et de la religion. À en croire les périodiques, ces populations sont souvent pauvres, étranges, bizarres, voire barbares. Cette dernière valeur est particulièrement associée aux Africains qui vivent loin de l'influence des missionnaires et des grands centres urbains, ou encore aux Chinois qui ont droit au traitement le plus sévère du continent asiatique. En plus de ces stéréotypes, l'Afrique et l'Asie sont globalement perçues comme des lieux de conquêtes religieuses où l'action des missionnaires est primordiale et rappelle la « mission » civilisatrice de l'homme blanc envers les païens. Enfin, les périodiques présentent généralement l'actualité de ces continents en fonction d'impératifs occidentaux. Les pays occidentaux sont présentés comme le centre du monde. Leur image est parfois celle de grands empires économiques, coloniaux et industriels, ou celle du berceau du catholicisme et de la civilisation. Quelques événements d'actualité, comme la progression du communisme ou la guerre civile espagnole retiennent l'attention des revues et démontrent une perception religieuse du monde où s'affrontent, sur différents théâtres, les forces de Dieu et celles du Diable. Ainsi, les représentations du monde transmises par les revues célèbrent la « supériorité » de l'homme blanc catholique. Les propos concernant les sociétés africaines et asiatiques sont stéréotypés et manifestement imprégnés d'idées colonialistes et eurocentristes. De plus, l'interprétation du monde devient souvent l'expression simplifiée d'une lutte entre le Bien et le Mal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Revue jeunesse, Représentation, Québec, Enfance, Périodique, 20e siècle.

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