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Comment taire!? : documentaire interactif sur la chanson populaire, l'affirmation culturelle et la mobilisation politique citoyenne

Lachapelle, Jean-François January 2008 (has links) (PDF)
Ce projet de mémoire-création consiste en un documentaire interactif pour diffusion sur le Web. Son objectif est tout d'abord d'examiner l'effet qu'a ou que peut avoir la chanson populaire sur une population donnée en tant qu'agent d'affirmation culturelle et moteur de mobilisation politique citoyenne. En second lieu, « Comment taire!? » vise à regrouper en un seul endroit les idées et opinions d'artistes, d'experts-analystes et de partisans de chanson populaire à propos des enjeux liés à la chanson populaire dite « engagée » (Lamarche, Le Devoir, 2005) au Québec et au Canada. La composante interactive de ce documentaire permet à ceux et celles qui le visionnent de réagir de manière écrite aux divers propos touchés par les artistes, auteurs et autres invités interviewés par le biais du bouton « Commenter! » intégré au documentaire. Ces commentaires sont enregistrés dans une banque de données et, lors d'un prochain visionnement, ils apparaîtront automatiquement à l'écran sur le propos commenté. Le système qui permet une telle interactivité combine l'usage du logiciel Macromedia Flash 8 ainsi que des langages de programmation Actionscript 2.0, PHP, XML et HTML. De plus, les techniques de tournage et de montage d'entrevues vidéos ont été revues et adaptées afin d'optimiser leur lecture en continu sur le Web. Le public-cible de cette oeuvre se situe parmi les Québécoises et Québécois âgés de 18 à 40 ans, partisans modérés ou passionnés de musique et avec une certaine expérience de navigation sur le Web. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hypermédia, Multimédia, Documentaire interactif, Documentaire, Chanson populaire.
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La réforme électorale en Nouvelle-Zélande en 1996 : analyse des causes et des effets

Fillion, Guillaume January 2008 (has links) (PDF)
En 1996, la Nouvelle-Zélande réforme son mode de scrutin. Alors qu'avant cette date les députés étaient élus avec un mode de scrutin majoritaire à un tour de type britannique, les élections à partir de 1996 se tiennent sous un mode de scrutin mixte d'inspiration allemande. Plusieurs auteurs ont étudié les effets des systèmes électoraux sur les systèmes des partis et sur les institutions politiques mais ces études restaient théoriques puisqu'une réforme majeure comme celle que la Nouvelle-Zélande a vécue ne s'était jamais produite. Nous cherchons donc à savoir qu'est-ce qui a causé cette réforme et quels ont été ses effets sur le système politique. Pour ce faire, nous avons posé deux hypothèses qui ont guidé cette recherche: premièrement, en adoptant un mode de scrutin mixte, les conditions de représentation se sont améliorées pour les citoyens de la Nouvelle-Zélande; et deuxièmement, en adoptant ce mode de scrutin, le pays et son système politique ont vu de nouveaux problèmes institutionnels apparaître. En vérifiant ces hypothèses, nous cherchons également à dégager une tendance sociale ou politique aux causes et aux effets de la réforme. Une crise de confiance envers le politique est à l'origine de la réforme. Cette crise de confiance se canalise envers l'institution la plus visible qui pose problème: le mode de scrutin majoritaire et la représentation qui en découle. Les causes de la réforme sont donc amenées par la population et indiquent une tendance plutôt sociale. Pour ce qui est des effets, ils ont plutôt une tendance politique car ils sont visibles au niveau des relations de pouvoir et des institutions. Parmi ces effets, on note le fait de devoir gouverner en coalition, un système des partis qualifié de bipartite mais faible et un pouvoir exécutif moins fort par rapport au législatif. On en arrive à la conclusion que la réforme a été adoptée pour satisfaire la population mais ce sont les gouvernants qui en ressentent le plus les effets. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle-Zélande, Réforme électorale, Mode de scrutin mixte, Système des partis, Représentation, Gouvernement de coalition.
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Usurpation de l'identité citoyenne dans l'espace public : astroturfing et communication politique

Boulay, Sophie 02 1900 (has links) (PDF)
L'astroturfing est une stratégie de communication dont la source réelle est occultée et qui prétend à tort être d'origine citoyenne. Il s'agit d'une stratégie trompeuse, puisqu'elle modifie sa source et ment sur son origine réelle. Bien que l'astroturfing s'inscrive en faux par rapport à la communication démocratique idéale, il en est peu fait mention dans la littérature scientifique, qui n'offre ni cadre théorique pouvant expliquer l'astroturfing, ni définition, ni portrait holistique du phénomène. Notre thèse explore l'astroturfing en présentant un portrait le plus fidèle possible de ce phénomène, puis réfléchit à l'impact qu'il peut avoir dans nos sociétés. L'hypothèse posée est que : Si l'astroturfing participe à la mise à l'agenda, alors il exerce une influence sur les agendas public, médiatique et politique. Ce faisant, l'astroturfing et ses voix astroturfs créent dans l'espace public des dysfonctions susceptibles de nuire à l'exercice de la communication démocratique et de la démocratie. Le cadre théorique s'articule autour de l'idée de démocratie et des jeux d'influence qui s'élaborent dans la communication émergeant au sein de l'espace public. L'idée de démocratie est centrée sur le citoyen, ses opinions et ses décisions, qui forment la pierre angulaire de ce système politique. Ce constat met en exergue l'importance de la voix citoyenne dans les démocraties. L'étude des groupes d'intérêts, de leurs rôles et de leurs impacts dans les démocraties mène à l'exploration des fonctions d'agenda (agenda-building, agenda-setting) et des nombreux mécanismes d'influence (influence interpersonnelle, two-step flow of communication, etc.) qui lient les acteurs en société. Ces théories mettent en évidence la principale motivation de l'astroturfing : influencer les agendas. Par la suite, le concept d'espace public pose les bases normatives de ce que serait la communication démocratique idéale (délibération, création et publicité de l'opinion publique). Ces critères sont ceux auxquels nous confrontons l'astroturfing pour juger de ses effets sur la communication démocratique et sur la démocratie. La recherche empirique menée est de nature exploratoire mixte. Son objectif principal est de déceler un nombre significatif de cas d'astroturfing dont l'analyse permet de dresser un portrait de ce phénomène communicationnel. Par une recherche documentaire sur le Web, 99 cas (s'appuyant sur 548 documents) sont débusqués. Un questionnaire ouvert guide l'analyse de contenu de ce corpus et permet d'identifier les processus de création et de dénonciation de l'astroturfing, ainsi que les objectifs poursuivis et les cibles visées. Dans un troisième temps, les unités d'informations sont catégorisées afin d'identifier les caractéristiques générales du phénomène de l'astroturfing. L'analyse univariée des résultats nous apprend que l'astroturfing est orchestré par une grande variété d'acteurs (entreprises privées, citoyens, gouvernements, OBNL). Il est aussi dénoncé et diffusé par le truchement de nombreux véhicules communicationnels (médias traditionnels, Web 2.0, blogues, etc.). L'astroturfing cible tant l'opinion publique, le consommateur, que le gouvernement. Il a pour objectif d'influencer les enjeux légaux et commerciaux, de même que l'opinion publique au sens large. Les moyens de communication qui soutiennent les stratégies d'astroturfing sont multiples et variés, mais ceux liés aux technologies de l'information et des communications (Web, Web 2.0, blogues, etc.) sont prépondérants. L'analyse bivariée des résultats de cette recherche permet d'établir des liens entre certaines variables et catégories, d'où émerge un portrait global des stratégies astroturfs les plus récurrentes. L'interprétation des résultats fait état, entre autres, des apports de la thèse au développement des connaissances en communication, en proposant une définition, une typologie des stratégies d'astroturfing (action, campagne, groupe conjoncturel, groupe pérenne) ainsi qu'une modélisation de l'astroturfing. Finalement, la discussion apporte des arguments en faveur de l'hypothèse de départ. En effet, les résultats de recherche démontrent que l'astroturfing est une stratégie de communication qui participe à la création et à l'influence des agendas public, politique et médiatique. D'autre part, l'ancrage des données dans les approches et concepts du cadre théorique (espace public, mécanismes de communication démocratique idéale, etc.) démontre que l'astroturfing est nocif puisqu'il corrompt les processus de communication démocratique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : astroturf, groupes d'intérêts, influence, agenda-building, espace public, citoyens.
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Le Parti Bleue : analyse de réception d'une campagne publicitaire « électorale » auprès de son public-cible québécois

Champagne, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Dans la lignée des études de réception de type qualitatif, cette étude vise à découvrir les réactions et les impacts politiques suscités par la campagne publicitaire de Labatt, le Parti Bleue, auprès de représentants de son public-cible de l'époque, les jeunes adultes québécois âgés de 18 à 24 ans. C'est par une démarche intuitive de compréhension de l'expérience vécue par ces derniers que nous avons questionné certains individus qui ont perçu, sélectionné, mémorisé, interprété et jugé les messages du parti politique fictif présentés dans le cadre de la 38e élection générale canadienne tenue à l'été 2004. Préalablement ciblés par les critiques émises à l'encontre de cette campagne comme étant susceptibles de se laisser influencer négativement par un tel effort de « dérision » ou encouragés dans leur cynisme envers la politique de par le traitement humoristique des messages à thème politique, six jeunes adultes dressent le portrait de leurs réactions et dévoilent leurs opinions face à cette campagne décriée autant qu'acclamée. Ainsi, une rencontre individuelle avec chacun d'entre-eux nous a permis de saisir les différentes interprétations et façons dont a été reçue cette campagne humoristique à thème politique se calquant ouvertement sur celle des partis réellement en lice, en plus de découvrir si, tel que nous l'anticipions, certains apprentissages (politiques ou médiatiques) ont pu être tirés par le public des messages du Parti Bleue. En définitive, nous découvrirons le regard que portent certains individus sur la politique, la publicité et l'humour; tout en comparant leurs propos à ceux des intervenants qui les ont évoqués. Constatant qu'il est plus aisé de décrire ce que l'on croit être le comportement des autres (davantage si l'on juge qu'il diffère du nôtre), cette étude révèle que les jeunes sont plus politisés que leurs prédécesseurs le croient. L'intérêt et l'assiduité de consommation des médias des répondants interfèrent et se reflètent d'ailleurs dans leur façon de lire les contenus médiatiques ainsi que de résister à leur influence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Publicité, Politique, Humour, Réception, Perception, Appréciation, Interprétation, Élections, Impact, Parti Bleue, Labatt.
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Les influences de Gunnar Myrdal dans le domaine de l'économie du développement

Monderie-Larouche, Magali 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'économiste Suédois Gunnar Myrdal et son œuvre. Gunnar Myrdal est un institutionnaliste dont les idées s'insèrent dans la discipline de l'économie du développement. La vie, les études, la carrière et l'influence de cet auteur sur la discipline de l'économie du développement et sur la politique seront abordés et analysés pour répondre à la question de recherche : Quel regard Gunnar Myrdal pose-t-il sur le développement, comment cela se traduit-il dans ses écrits et quelle fut son influence en politique et sur la pensée en économie politique? En plus de se pencher sur les principaux concepts de l'œuvre de Gunnar Myrdal qui sont le développement centré sur l'humain, la démocratie et l'égalité, la planification économique, l'État-providence national et l'État-providence mondial, ce mémoire tentera une comparaison des idées de l'auteur avec les autres penseurs de l'économie du développement pour arriver à le situer dans cette discipline. Ce mémoire démontre l'importance de Gunnar Myrdal et de ses idées car cet auteur prolifique a non seulement joué un rôle prédominant dans la politique de développement de son pays, la Suède, mais avec ses idées innovantes, il a contribué à influencer tout le domaine de l'économie du développement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gunnar Myrdal, Économie du développement, Institutionnalisme.
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Furthering national development through sport, the case of Qatar / Poursuivre le développement national par le sport, le cas du Qatar

Ishac, Wadih 27 June 2018 (has links)
Lorsque nous parlons de relations internationales, nous parlons généralement de diplomatie et d'investissement, Le sport peut être utilisé comme outil pour améliorer la diplomatie entre les pays, ainsi que pour développer les intérêts économiques et sociaux. De plus, le sport occupe une place importante dans le repositionnement de l'image d'une nation, tout en améliorant le processus d'intégration des jeunes générations dans le monde. L'un des principaux intérêts, du point de vue du gouvernement, est de créer un lien affectif positif avec la nation hôte de l’évènement sportif. Ce qu'on appelle le soft power. Le but de ce travail est d'explorer certaines des façons dont le sport est utilisé pour générer ce pouvoir, et comment il peut contribuer à générer du contrôle ou à provoquer de l'influence, en se concentrant sur l'État du Qatar. Ce travail est séparé en trois parties principales. Je présente d'abord le développement du sport et la manière dont les événements sportifs ont été utilisés par différents pays et régimes politiques, ainsi que l'impact généré. Deuxièmement, j'essaie de comprendre l'impact généré par l'investissement du Qatar dans l'équipe de football française du Paris Saint-Germain. Et troisièmement, en mesurant l'impact socio-psychologique généré par la jeune génération en organisant des événements sportifs internationaux, le cas du championnat du monde de handball 2015. Ce travail vise à clarifier comment un tel investissement est perçu comme une opportunité de développement au sein de la société, et d'améliorer la diplomatie. En se concentrant sur l'évolution dont le sport est utilisé comme un outil important dans le processus de socialisation des jeunes dans la société mondiale. Sur la base de mes recherches, le résultat de l'investissement dans le Paris Saint-Germain était une situation «gagnant-gagnant» entre la France et le Qatar sur le plan social, économique et politique. De plus, l'utilisation des événements sportifs a eu un impact émotionnel positif, faisant admirer aux résidents la vision du gouvernement. La jeune génération, quelle que soit sa nationalité, a une vision positive des efforts du gouvernement pour s'améliorer et se développer. La vision du gouvernement du Qatar était saillante pour la jeune génération au Qatar. / When we mention international relations, we generally talk about diplomacy and investment, but there are other ways of promoting the interests of a government on the international stage. Sport can be used as tool to improve diplomacy between countries, as well as developing economic and social interests. Additionally, sport takes an important place in shaping the image of a nation, while it improves the integration process of young generations into the world. One of the main interests, from a government perspective, in the use of sport, is to generate a positive emotional connection to a host nation - what is known as soft power. The aim of this work is to explore some of the ways in which sport is used to generate this power, and how it can provide a type of control or influence. Specifically, it will focus on the State of Qatar. This work is separated to three main parts. First I present the development of sport and the way sport events were used by different countries and political regimes, and the impact generated. Second, I try to understand the impact generated from Qatar investment in the French football team Paris Saint-Germain. And third, I measured the socio-psychological impact generated on the young generation from hosting international sport events, as in the case of the Handball World championship 2015.This work sets to clarify how allowing such investment is perceived as an opportunity for development within the society, and to improve diplomacy. Additionally, focussing on the young generation allows me to study the evolution of how sport is an important tool in the process of socialization of young people into global society. Based on my research, I argue that the result of the Paris Saint-Germain investment was a "win-win" situation between France and Qatar on the social, economic, and political level. Also, using sport events generated positive emotional impact, making the residents admire the vision of the government. The young generation, regardless nationality has a positive view of government efforts to improve and develop itself - the Qatari government's vision was salient to the young generation in Qatar.
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La guerre en Afghanistan : l'impact des manoeuvres de palais

Keays, Jason 02 1900 (has links) (PDF)
À travers un cadre poststructuraliste, ce mémoire cherche à évaluer l'impact sur la durée et l'ampleur de la guerre en Afghanistan du discours de contre-insurrection (COIN) ainsi que celui des « manœuvres de palais » entrepris par des penseurs stratégiques influents au sein des Forces armées américaines dans la période 2008-2011. Nous verrons qu'au sein des institutions américaines de la sécurité nationale, il existe deux doctrines en compétition parmi les penseurs stratégiques : celle du contre-terrorisme, et celle plus récente de contre-insurrection. Chacune d'entre-elle propose une méthode différente pour faire la guerre en Afghanistan. Par une série de manœuvres de palais, c'est-à-dire des actions entreprises au sein des institutions du pouvoir afin d'influencer les décideurs, les promoteurs de la doctrine de contre-insurrection on progressivement réussit à faire appliquer leur doctrine en Afghanistan, avec comme conséquences, un accroissement de la présence militaire dans ce pays, et une hausse marqué de la violence. Pour le démontrer, nous procéderons d'une part à une mise en contexte afin de tracer l'origine de cette guerre et une généalogie qui permet de comprendre le régime de vérité qui structure les discours de ces penseurs stratégiques. D'autre part, nous évaluons le déroulement de trois séries de manœuvres de palais décisives : celles qui ont eu lieu pendant les trois premiers mois de la présidence d'Obama; celles de l'été 2009; et celles qui se sont produits pendant l'été et l'automne 2010. À travers ce récit, nous verrons en détails les conséquences de ces manœuvres. ______________________________________________________________________________
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Le rôle de la presse dans la constitution du littéraire au Bas-Canada et au Brésil au cours du premier XIXe siècle : vers la formation d'une culture nationale dans les collectivités neuves des Amériques

Doyon, Nova January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse envisage la formation des cultures nationales au sein de deux collectivités neuves des Amériques, alors que s'enclenche, au toumant du XIXe siècle, un mouvement d'émancipation politique dans la majorité des sociétés coloniales. Constatant que l'émergence d'un espace public s'effectue à la même époque au Québec et au Brésil, parallèlement à la diffusion des Lumières et à l'implantation d'une presse politique, j'ai voulu comparer le processus de formation du champ intellectuel au sein de ces deux collectivités. En étudiant plus particulièrement les procédés littéraires mis en oeuvre dans le discours des joumaux bas-canadiens et brésiliens du premier XIXe siècle, j'ai tenté de mieux comprendre le rôle des périodiques dans la constitution du littéraire. De par sa position hégémonique au sein du champ intellectuel, la presse apparaît alors comme une véritable locomotive de la vie intellectuelle bas-canadienne et brésilienne. Le corpus est constitué principalement de journaux d'opinion mais aussi de revues encyclopédiques. Pour le Québec, je me suis attardée principalement aux années 1817-1819 afin de proposer un portrait du milieu éditorial au début du XIXe siècle et de cerner plus spécifiquement le fonctionnement de la presse à cette époque. Du côté brésilien, je me suis intéressée plus largement aux périodiques publiés entre 1808 et 1840 afin de présenter un plus vaste éventail de pratiques littéraires déployées dans la presse des premières décennies du XIXe siècle. L'introduction s'attarde aux répercussions de l'implantation de l'imprimerie dans les sociétés coloniales et décrit l'impact occasionné par les changements politiques sur le sentiment identitaire des collectivités québécoise et brésilienne. Les trois premiers chapitres se penchent sur la mise en place des institutions de la vie littéraire au sein des collectivités bas-canadienne et brésilienne et prennent en compte les enjeux politiques propres à chacune des sociétés. Ces chapitres permettent de cerner dans quel contexte se fait l'apparition de la presse et ainsi de mieux saisir son rôle à la fois politique et culturel. Les chapitres 4 et 5, qui analysent plus directement les joumaux bas-canadiens et brésiliens, permettent précisément de voir la presse à l'oeuvre dans la constitution du littéraire et d'une culture nationale. L'analyse du discours joumalistique bas-canadien et brésilien montre ainsi que c'est au sein du milieu intellectuel, et avec le politique, qu'émerge progressivement le littéraire; il s'illustre dans une écriture qui commence à se reconnaître comme telle à travers les polémiques, les débats sur la culture, la critique et le recours à la fiction. Proposant une analyse pragmatique du littéraire en contexte américain, ma thèse entend contribuer à une relecture de l'histoire littéraire québécoise du premier XIXe siècle grâce à l'apport d'une démarche comparée intercontinentale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Brésil, Presse, Littérature, Culture nationale, Collectivités neuves, 19e siècle.
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L'incidence des fuites non-autorisées sur la politique étrangère des États-Unis : stratégie d'influence bureaucratique ou coup d'épée dans l'eau?

Prémont, Karine January 2010 (has links) (PDF)
La littérature spécialisée sur le processus décisionnel menant à l'élaboration et à l'application de la politique étrangère des États-Unis néglige l'étude des fuites non-autorisées d'informations confidentielles. En fait, les rares auteurs qui s'y intéressent les présentent principalement comme des tactiques d'influence bureaucratique, jugées la plupart du temps efficaces, sur le processus décisionnel et, par extension, sur la politique étrangère américaine. Une étude préliminaire de 30 fuites a permis d'établir trois constats: d'abord, il y a des différences importantes entre les conséquences des fuites autorisées et celles des fuites non-autorisées sur l'élaboration de la politique étrangère, ces dernières ayant en général plus d'impact puisqu'elles sont par définition inattendues. Ensuite, les classifications existantes ne permettent pas de bien comprendre les motivations et les objectifs visés par les personnes qui orchestrent les fuites. Finalement, les conséquences des fuites non-autorisées ne sont pas fortuites. Ces résultats ont mené à la formulation de l'hypothèse suivante: pour qu'une fuite non-autorisée ait une conséquence directe, c'est-à-dire soit capable d'influencer la politique étrangère des États-Unis, quatre éléments doivent être présents simultanément: (1) il y a un manque de cohésion au sein de l'équipe décisionnelle entourant le président, (2) la Maison-Blanche n'a pas de position claire au sujet de l'enjeu visé par la fuite (3) le président n'exerce pas un leadership positif et (4) les médias critiquent l'administration de façon soutenue concernant l'enjeu visé par la fuite. Si un seul de ces éléments est absent, il semble que les fuites non-autorisées ne peuvent avoir que des conséquences indirectes: elles ne seront alors pas en mesure d'agir de manière significative sur la politique étrangère américaine bien qu'elles peuvent avoir des effets sur les conseillers ou sur les mécanismes décisionnels. De même, si tous les critères sont absents, les fuites non-autorisées n'ont aucune conséquence, directe ou indirecte, sur le cours de la politique étrangère des États-Unis. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Présidence des États-Unis, Maison-Blanche, Processus décisionnel, Fuites non-autorisées, Politique étrangère des États-Unis, Leadership présidentiel, John F. Kennedy, Lyndon B. Johnson, Richard Nixon, Gerald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, George H. Bush, Bill Clinton, George W. Bush.
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L'impact socio-politique de la privatisation de la Minoterie d'Haïti

Alcius, Gérard Kennedy January 2008 (has links) (PDF)
L'accession de nombreux pays du « tiers-monde » à l'indépendance, dans les années 60, avait suscité de nombreux espoirs de libération, de prospérité et de bien-être dans le coeur de ces populations lourdement touchées par le mal-développement souvent depuis la création même des pays en question. Mais les maux graves dont souffraient déjà ces pays, doublées des transformations rapides et profondes que devaient connaître le monde dans les décennies subséquentes ont fait que les conditions de vie dont avaient hérité ces populations, sont allées en se dégradant et en se détériorant sans cesse. Pour des raisons très complexes qu'il n'est pas de notre propos d'expliciter dans ces pages, quelques pays seulement ont réussi à enclencher solidement un cycle de développement durable et autonome des pays qui comme la Corée du Sud sont parvenus, mais au prix d'imposants sacrifices, à s'inscrire dans le « club select » des nations riches et industrialisées. Pour la très grande majorité des autres et ce, malgré des nuances importantes que nous ferons en temps et lieu il s'est agi d'un développement inégal et dépendant, la plupart du temps d'un mal-développement fondé sur l'inégalité sociale, l'exploitation éhontée des ressources naturelles, la réalisation de projets « régressifs, arrivistes ou parasites » planifiés de l'intérieur ou encore de projets « hétéronomes et aliénants » parachutés de l'extérieur d'un développement conclu de manière autoritaire, sans support, appui et décision démocratique, d'un mal-développement réalisé sans la participation requise, sans l'intégration des mouvances et des mouvements sociaux, sans l'intégration et la représentation démocratique des masses et des travailleurs. Avec la chute du mur de Berlin et l'achèvement d'un processus de mondialisation de plus en plus « contraignant » pour les Nations et leurs Institutions politiques, il n'est pas surprenant que la « privatisation » des entreprises publiques soit apparue, pour ces pays rongés par la corruption, le favoritisme, l'endettement, le clientélisme, l'inefficience, la sous-production, l'exclusion comme la panacée pour soigner les maux dont souffraient leurs économies respectives. D'autant plus que nombreux furent ceux qui étaient tentés de suivre l'exemple des pays d'Europe de l'Est, leurs anciens modèles dont tous s'étaient lancé à divers degrés dans un programme assez drastique et assez ambitieux de privatisation de leurs entreprises publiques: l'époque de la construction du « socialisme », même dans ses variantes « nationalistes », était maintenant révolue. C'est à partir de ce contexte d'ensemble qu'il faut analyser le programme de privatisation des entreprises publiques mis en oeuvre en Haïti, un des pays les plus pauvres du monde, un pays qui souffre de manière encore plus criante que les autres de tous les manques et de tous les maux dont souffrent déjà les pays mal-développés et les nations mal nanties qui l'entourent. De l'esclavage immonde à la dictature sanguinaire puis de la dictature politique répressive à la dictature des bandes criminelles et des groupes « militarisés », Haïti représente malheureusement l'exemple parfait de ces pays n'ayant jamais connu de développement un tant soit peu authentique et harmonieux. Au tournant des années 1990, le pays a dû accepter ce qu'il faut bien appeler une « tutelle » internationale, ce dernier sombrant tous les jours davantage dans l'anarchie, la guerre civile endémique, le chaos le plus total, tous ces fléaux du sous-développement qui s'accompagnent toujours, on le sait, de phénomènes de pauvreté extrême, de famines, de pandémies, de dilapidation irrationnelle des quelques ressources disponibles, etc. Il ne pouvait plus être question, dans ces conditions, d'un programme limité et frileux de réformes administratives; ces réformes, dans le passé, avaient prouvé leurs limites et leur incapacité à relancer le développement et l'économie du pays. Dorénavant, les organismes internationaux exigeaient d'Haïti un programme de privatisation radical et ambitieux soit la privatisation de toutes les grandes entreprises nationales/publiques existantes dans le pays. C'est de là qu'a émergé le fameux programme « d'ajustement structurel », conçu pour l'essentiel à Washington (U.S.AID) et à New-York (ONU et PNUD), mais que les dernières autorités haïtiennes mises en place ont vite fait d'entériner et de ratifier. Dans les circonstances, ce programme a obtenu l'aval de la plupart des acteurs engagés dans l'aventure, y compris la plupart des acteurs locaux embarqués dans l'aventure de la privatisation; l'adoption du programme par le parlement haïtien permettant d'obtenir des aides substantielles de diverses natures, du financement à court et à moyen terme, un rééchelonnement de la dette nationale, enfin une aide « multiforme » pour la reconstruction des institutions démocratiques et la stabilisation de la situation politique dans le pays. Parmi les neuf entreprises ciblées par le programme de privatisation amorcé, c'est la Minoterie, qui deviendra en 1997 les Moulins d'Haïti (production de la farine), qui sera la première à « vivre » le processus désigné: réception des appels d'offre par le CMEP, analyse de la viabilité de ces mêmes appels d'offre, sélection du candidat le meilleur puis cessation au privé de l'entreprise en fonction des modalités déterminées par le Conseil de Modernisation des entreprises publiques organe politique et juridique créé par le Parlement et le gouvernement d'Haïti pour mettre en oeuvre le fameux programme. Il est indéniable que la privatisation de la Minoterie d'Haïti a engendré un certain nombre de conséquences positives et ce, pour les niveaux où l'on situe l'analyse. Au niveau de l'entreprise: productivité locale nettement améliorée, meilleure répartition et allocation des ressources rares disponibles, introduction de technologies et de méthodes d'organisation du travail plus efficientes, gestion plus rationnelle et plus rigoureuse, financement plus adéquat, etc. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: exigences et demandes en termes de distribution des produits, de transport, de diffusion, de mise en marché, de rationalisation des opérations, etc. Au niveau du marché des produits alimentaires: vérité des prix sur le marché, structuration du marché, etc. Au niveau global: comme transformation pouvant servir d'exemple, comme redéfinition d'un cadre légal/réglementaire, comme processus de production plus transparent, etc. Mais il serait naïf de croire que l'opération n'ait pas engendré son lot d'externalités (peu dommageables dans certains cas et très dommageables dans d'autres cas) et d'effets pervers dont certains commencent à peine à être décelés et analysés. Au niveau de l'entreprise: chômage cyclique, déclassement de plusieurs catégories de travailleurs, perte des points de repère, des traditions et du sens du lien communautaire, désolidarisation, apprentissage douloureux de l'état de salarié du privé, déstructuration des modes de vie associés à la productivité antérieure. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: transformation des façons de faire et des exigences, modification des habitudes et des attentes, accroissement de la concurrence, etc. Au niveau du marché des produits alimentaires: apport de produits nouveaux et en quantité différente, transformation dans les moeurs, etc. Au niveau global: transmutation dans les valeurs Initiative privée, réussite, envie, convoitise, ambitions, etc., transformation du statut des travailleurs, bouleversements dans les réseaux familiaux, dans les formes d'économie « archaïque », etc. En concentrant l'analyse sur les deux vecteurs retenus, soit la structure organisationnelle édifiée et déployée dans un premier temps et les externalités/effets pervers engendrés dans un deuxième temps, nous parviendrons, croyons-nous, à mieux cerner l'impact de la privatisation de la Minoterie sur la population haïtienne et le bien-être de cette même population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Privatisation, Modernisation, Programme d'ajustement structurel, Minoterie d'Haïti, Moulins d'Haïti, Structure organisationnelle, Externalités, Effets pervers.

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