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La construction d'une identité collective : la formation littéraire dans les mémoires des écrivains américains et canadiens à Paris dans les années 1920

Durling, Eric 09 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur le thème de la formation littéraire d'un groupe d'écrivains américains et canadiens qui s'installent à Paris dans les années 1920 dans le but de vivre des expériences littéraires formatrices. Le corpus est formé de mémoires de leurs séjours parisiens. Je cherche à montrer, dans une perspective postcoloniale, ce qui motive ces Nord-Américains à chercher en France une initiation à une vie littéraire qui leur est impossible dans leur pays d'origine. La réalisation de cette communauté parisienne est également examinée sous cet angle postcolonial mais les notions d'identité et d'altérité qui y résident sont aussi soumises à la pensée de Gilles Deleuze et de Félix Guatarri, à travers les concepts de la déterritorialisation, du devenir et de la ligne de fuite. Différence et identité sont aussi parmi les préoccupations des auteurs du corpus lorsqu'ils partagent leurs réflexions sur l'état de leur langue, leur littérature et leur écriture à l'époque de leurs expériences parisiennes. Une analyse de ces délibérations s'appuie sur une théorie postcoloniale avec l'apport de Deleuze et Guatarri mais démontre également l'intérêt du choix, de la part de nos auteurs, du genre des mémoires dans la transmission de leur histoire. Dans la première partie, « L'émergence d'une identité collective », je me suis employé à montrer la motivation qui pousse les auteurs du corpus, ainsi que des dizaines de milliers de personnes en provenance du continent américain, à quitter leur pays d'origine pour s'installer à Paris. Certes, la force des monnaies américaines et canadiennes face au franc français pendant la décennie qui suit la Première Guerre mondiale est un facteur non négligeable du phénomène, mais le rôle que joue la capitale française, ne serait-ce que dans l'imaginaire de ces expatriés, en tant que capitale internationale des arts et lettres, semble davantage déterminant dans leur choix de faire partie d'une communauté littéraire dans cette ville. Paris représente, à leurs yeux, l'antithèse de la culture dominante petite-bourgeoise. Il est aussi démontré que le passé colonial britannique des États-Unis et du Canada étouffe les jeunes générations et qu'il empêche les aspirants écrivains parmi eux à trouver leur voix/e. La deuxième partie, « Lieu et communauté à Paris », porte sur l'appropriation par nos auteurs des lieux géographiques et des espaces sociaux. Dans le premier chapitre, il est question d'une géographie de la ville que construisent les expatriés. Ils s'associent, en tant que communauté littéraire, principalement au quartier Montparnasse, lui-même assimilé dans leur imaginaire au Quartier Latin, lieu géographique traditionnel des artistes de la rive gauche parisienne. Mais la présence sur la rive droite de la Seine des institutions, banques, services postaux et autres, qui desservent particulièrement les membres de cette communauté expatriée, signifie inévitablement l'annexion de cette partie de la ville au territoire initial de la rive gauche. De la même manière, des localités extra-parisiennes sont rattachées, par les membres de la communauté littéraire, à leur étendue géographique, en tant qu'espaces de création qui complètent les lieux de stimulation qu'ils découvrent à Paris même. J'étudie ensuite, dans le deuxième chapitre de cette partie, l'appropriation, de la part de nos auteurs, d'espaces sociaux parisiens. Puisqu'ils cultivent peu les contacts avec leurs homologues français, la formation de leur communauté littéraire se vit surtout à travers leurs relations aux gens de lettres anglophones déjà établis dans la ville, tels James Joyce et Ezra Pound, ainsi qu'à leurs semblables fraîchement débarqués dans la capitale française. Leurs récits prennent souvent des allures, donc, de portraits de l'artiste, s'apparentant alors au roman d'apprentissage. Ces portraits se construisent à partir de l'élément narratif primordial des mémoires - l'anecdote - et de composantes rhétoriques - métonymies et synecdoques. J'examine les images de cette société qui sont construites à partir de ces figures par lesquelles chacun des auteurs cherche à se représenter à travers un ensemble. La troisième partie, « Identité et différence », s'intéresse à l'identification de nos auteurs à leur littérature nationale ainsi qu'à l'identité collective qu'ils se construisent et qui s'effectue à travers la rédaction de leurs mémoires. Je m'interroge, dans le premier chapitre de cette partie, sur la manière dont l'expérience parisienne modifie le regard que portent ces jeunes écrivains sur le caractère et la qualité des lettres que produit leur pays. Paris leur offre un laboratoire pour se développer et contribuer à leur littérature nationale. Les maisons d'édition et des revues littéraires de langue anglaise de cette ville font paraître des écrits expérimentaux et encouragent l'exploration d'une langue et d'une écriture nord-américaine autres que celles qui ont cours au Canada et aux États-Unis à cette époque. Mais ces organes littéraires soulèvent peu d'intérêt commercial et même s'ils permettent à certains de se faire connaître pour ensuite être sollicités par un éditeur américain, la fin de l'aventure parisienne est vue par nos auteurs, dans leurs récits, comme un revers de leur rêve littéraire. Enfin, dans le deuxième chapitre de cette partie, je cherche à démontrer le lien entre le genre des mémoires et la fabrication d'une identité collective. À partir de l'analyse d'un article de Marcus Billson, une des seules véritables études du genre, j'appliquerai les trois positions rhétoriques du mémorialiste – le témoin, le participant et l'historien – à chacun des récits du corpus. Ce genre se distingue notamment de celui de l'autobiographie puisque ce dernier s'intéresse principalement au développement du sujet individuel tandis que l'auteur des mémoires s'identifie à sa société en se préoccupant du rôle social qu'il a joué dans sa vie. Le choix de ce genre semble alors s'imposer à nos auteurs qui désirent représenter leur formation littéraire dans le contexte d'une société particulière - celle d'une communauté littéraire parisienne - qui se définit par son opposition à sa culture d'origine mais qui, paradoxalement, constitue un des chapitres les plus riches de son histoire littéraire. ______________________________________________________________________________
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La réception de la littérature russe par la presse française sous la Monarchie de juillet (1830-1848)

Artioukh, Ekaterina 02 October 2010 (has links) (PDF)
Le présent travail se propose d'étudier la réception de la littérature russe dans son ensemble par la presse française de l'époque de Louis-Philippe. On redécouvre dans ses subtilités complexes et hasardeuses toute la problématique politique et culturelle inhérente à l'acclimatation et l'implantation de la littérature russe, encore peu connue : relations entre deux pays, statut de la langue-source, traductions, réseaux d'information, reflets de la vie littéraire. Dans une Europe apparemment pacifiée, la France voit émerger une nouvelle classe d'intellectuels que la " question sociale " sollicite autant que les productions littéraires. Les journaux, les revues jouent un rôle accru de médiation culturelle et deviennent un pouvoir - ou un contrepouvoir - qui informe, juge et critique, dont les titres d'ailleurs proclament assez l'ambition : L'Europe littéraire, Le Globe, Revue des Deux Mondes, Revue Indépendante et d'autres encore. On verra comment les jugements littéraires ne peuvent s'abstraire des considérations sociopolitiques. Les articles journalistiques relèvent ainsi d'une catégorie toujours bien vivante : histoire, politique et littérature mêlées. Ecrire sur la littérature russe dans les années 1830-1840 n'est-ce pas aussi se situer par rapport à Louis-Philippe et Nicolas Ier ?
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Le rôle de la presse dans la constitution du littéraire au Bas-Canada et au Brésil au cours du premier XIXe siècle : vers la formation d'une culture nationale dans les collectivités neuves des Amériques

Doyon, Nova January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse envisage la formation des cultures nationales au sein de deux collectivités neuves des Amériques, alors que s'enclenche, au toumant du XIXe siècle, un mouvement d'émancipation politique dans la majorité des sociétés coloniales. Constatant que l'émergence d'un espace public s'effectue à la même époque au Québec et au Brésil, parallèlement à la diffusion des Lumières et à l'implantation d'une presse politique, j'ai voulu comparer le processus de formation du champ intellectuel au sein de ces deux collectivités. En étudiant plus particulièrement les procédés littéraires mis en oeuvre dans le discours des joumaux bas-canadiens et brésiliens du premier XIXe siècle, j'ai tenté de mieux comprendre le rôle des périodiques dans la constitution du littéraire. De par sa position hégémonique au sein du champ intellectuel, la presse apparaît alors comme une véritable locomotive de la vie intellectuelle bas-canadienne et brésilienne. Le corpus est constitué principalement de journaux d'opinion mais aussi de revues encyclopédiques. Pour le Québec, je me suis attardée principalement aux années 1817-1819 afin de proposer un portrait du milieu éditorial au début du XIXe siècle et de cerner plus spécifiquement le fonctionnement de la presse à cette époque. Du côté brésilien, je me suis intéressée plus largement aux périodiques publiés entre 1808 et 1840 afin de présenter un plus vaste éventail de pratiques littéraires déployées dans la presse des premières décennies du XIXe siècle. L'introduction s'attarde aux répercussions de l'implantation de l'imprimerie dans les sociétés coloniales et décrit l'impact occasionné par les changements politiques sur le sentiment identitaire des collectivités québécoise et brésilienne. Les trois premiers chapitres se penchent sur la mise en place des institutions de la vie littéraire au sein des collectivités bas-canadienne et brésilienne et prennent en compte les enjeux politiques propres à chacune des sociétés. Ces chapitres permettent de cerner dans quel contexte se fait l'apparition de la presse et ainsi de mieux saisir son rôle à la fois politique et culturel. Les chapitres 4 et 5, qui analysent plus directement les joumaux bas-canadiens et brésiliens, permettent précisément de voir la presse à l'oeuvre dans la constitution du littéraire et d'une culture nationale. L'analyse du discours joumalistique bas-canadien et brésilien montre ainsi que c'est au sein du milieu intellectuel, et avec le politique, qu'émerge progressivement le littéraire; il s'illustre dans une écriture qui commence à se reconnaître comme telle à travers les polémiques, les débats sur la culture, la critique et le recours à la fiction. Proposant une analyse pragmatique du littéraire en contexte américain, ma thèse entend contribuer à une relecture de l'histoire littéraire québécoise du premier XIXe siècle grâce à l'apport d'une démarche comparée intercontinentale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Brésil, Presse, Littérature, Culture nationale, Collectivités neuves, 19e siècle.
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La réception de la littérature russe par la presse française sous la Monarchie de juillet (1830-1848) / The reception of Russian literature by the French press of July Monarchy (1830-1848)

Artioukh, Ekaterina 02 October 2010 (has links)
Le présent travail se propose d’étudier la réception de la littérature russe dans son ensemble par la presse française de l’époque de Louis-Philippe. On redécouvre dans ses subtilités complexes et hasardeuses toute la problématique politique et culturelle inhérente à l’acclimatation et l’implantation de la littérature russe, encore peu connue : relations entre deux pays, statut de la langue-source, traductions, réseaux d’information, reflets de la vie littéraire. Dans une Europe apparemment pacifiée, la France voit émerger une nouvelle classe d’intellectuels que la « question sociale » sollicite autant que les productions littéraires. Les journaux, les revues jouent un rôle accru de médiation culturelle et deviennent un pouvoir – ou un contrepouvoir – qui informe, juge et critique, dont les titres d’ailleurs proclament assez l’ambition : L’Europe littéraire, Le Globe, Revue des Deux Mondes, Revue Indépendante et d’autres encore. On verra comment les jugements littéraires ne peuvent s’abstraire des considérations sociopolitiques. Les articles journalistiques relèvent ainsi d’une catégorie toujours bien vivante : histoire, politique et littérature mêlées. Ecrire sur la littérature russe dans les années 1830-1840 n’est-ce pas aussi se situer par rapport à Louis-Philippe et Nicolas Ier ? / The present work suggests studying the reception of Russian literature in whole by the French press under the reign of Louis-Philippe. All political and cultural subject matter inherent in the process of familiarization and integration of so little known Russian literature develops in its complicated and accidental subtleties: relations between the two countries, Russian as a source language, translations, information networks, reflections of literary life. In apparently pacified Europe, in France there appears a new class of intellectuals that is interested in both « social matter » and literary works. Newspapers and reviews play an increasing role in cultural mediation and hold a power or a counter-power, which informs, judges and criticizes, and whose titles proclaim their aspirations well enough: L’Europe littéraire, Le Globe, Revue des Deux Mondes, Revue Indépendante and others. We can see that literary judgments are inseparable f! rom sociopolitical considerations. So the articles are followed from the existent category: a mixture of history, policy and literature. Writing about Russian literature during the 1830s-1840s, does it really mean to position yourselves towards Louis-Philippe and Nicholas the First ?
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NORD CAP : Suivi de "La vie littéraire" de Mathieu Arsenault : formes et enjeux d'un objet littéraire non indentifié

Ruelens-Lepoutre, Arnaud 25 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Ce mémoire en recherche-création est articulé en deux parties distinctes, soit un roman et un essai. Nord Cap est un roman qui emprunte le genre du monologue intérieur, naviguant dans les pensées d’un vieil homme blessé qui repose dans une chambre d’hôpital. Hanté par son passé qui refait surface parfois sans prévenir, le narrateur propose un va-et-vient constant entre ses souvenirs et la réalité présente, qui se dégrade, pas à pas, jusqu’à sa mort qui devient inéluctable. L’essai sur La vie littéraire de Mathieu Arsenault, questionne cette œuvre à la narration et au genre incertains. L’objectif de cette étude est de montrer comment la narration éclatée de La vie littéraire convoque les formes du récit de la pensée et plus largement du récit intime, mais y échappe également et à quelles fins. Il est donc question de comprendre les caractéristiques de sa narration afin d’en saisir les enjeux selon qu’on l’associe au mode général du monologue intérieur ou qu’on y voit le résultat du croisement de plusieurs genres narratifs et de modes de discours issus des nouvelles formes de communication.

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