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Épidémiologie de la consommation des produits laitiers et le cancer de la prostate chez les Canadiens FrançaisBen Mabrouk, Jihène January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La relation entre les maladies parodontales et la prééclampsi : une étude cas-témoinsTaghzouti, Nawel January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Rôle des facteurs de risque familiaux, individuels et environnementaux dans les cancers de la thyroïde : analyse d'études cas-témoins / Family-related, personal and environmental risk factors of thyroid cancer : Analysis of case-control studiesLeux, Christophe 02 October 2012 (has links)
Objectifs : Les cancers de la thyroïde représentent environ 2% de l‘ensemble des cancers dans les pays développés mais sont les cancers les plus fréquents des glandes endocrines. L’incidence des cancers de la thyroïde se caractérise par de fortes variations géographiques dans le monde, les taux les plus élevés étant observés en Nouvelle-Calédonie, et par une augmentation régulière au cours des dernières décennies dans les pays occidentaux. Cette augmentation d’incidence est en grande partie attribuée à l’évolution des pratiques médicales mais pourrait aussi être en partie liée à une évolution des modes de vie et/ou à des expositions environnementales. En dehors de l’exposition aux radiations ionisantes dans l’enfance, les facteurs de risque de cancer de la thyroïde restent très mal connus. L’objectif de ce travail était d’étudier le rôle des antécédents familiaux de pathologie de la thyroïde, des caractéristiques de la vie hormonale et reproductive, des caractéristiques anthropométriques et des expositions environnementales et professionnelles dans l’étiologie des cancers de la thyroïde. Méthode : Les analyses reposent principalement sur une étude cas-témoins en population menée en France métropolitaine (étude CATHY). Nous avons également utilisé les données d’une étude cas-témoins menée en Nouvelle-Calédonie pour étudier le rôle des antécédents familiaux dans cette zone géographique de forte incidence. L’étude CATHY repose sur 621 cas diagnostiqués dans trois départements français (Calvados, Marne, Ardennes) entre 2002 et 2007 et sur 706 témoins, appariés par fréquence aux cas sur l’âge, le sexe et le département de résidence. L’étude cas-témoins en Nouvelle-Calédonie repose sur 332 cas diagnostiqués entre 1985 et 1999, et sur 412 témoins appariés par fréquence aux cas sur l’âge et le sexe. Résultats : Les résultats montrent une augmentation du risque de cancer de la thyroïde chez les individus ayant des apparentés de premier degré atteints de cancer de la thyroïde ou de goitre multinodulaire, en France métropolitaine comme en Nouvelle-Calédonie. Parmi les facteurs hormonaux et reproductifs, un âge tardif aux premières règles, une ménopause précoce et une parité élevée étaient associés à une augmentation du risque de cancer de la thyroïde. Une relation dose-effet inverse était observée entre la durée cumulée des cycles menstruels au cours de la vie et le risque de cancer de la thyroïde. La prise d’une contraception orale était associée à une diminution du risque de cancer de la thyroïde, avec une relation dose-effet inverse entre la durée de la contraception orale et le risque de cancer de la thyroïde. La taille, l’indice de masse corporelle et la surface corporelle étaient positivement associés au risque de cancer de la thyroïde. Une augmentation du risque de cancer de la thyroïde était observée dans certains secteurs d’activité professionnelle comme l’industrie du papier, l’industrie du caoutchouc et des plastiques, le travail du bois, la réparation automobile et la métallurgie. / Objectives: Thyroid cancer accounts for 2% of all cancers in industrialized countries but is the most common endocrine cancer. There is a marked worldwide geographic variation in thyroid cancer incidence, the highest incidence rates being observed in New Caledonia, and a constant increase of thyroid cancer incidence has been observed during the past several decades. Although the evolution in medical practice probably accounts for some of the increase, other factors such as environmental and/or lifestyle factors may also play a role. However, there are few established risk factors of thyroid cancer apart from ionizing radiation exposure in childhood. We aimed to investigate the etiologic role of a family history of thyroid cancer, of hormonal and reproductive factors, anthropometric factors and environmental and occupational exposures in thyroid cancer. Methods: Analyses mainly rely on a population-based case-control study conducted in metropolitan France (“CATHY study”). Data of a case-control study conducted in New-Caledonia were also used to investigate the role of a family history of thyroid cancer as a risk factor for thyroid cancer in this area where thyroid cancer incidence is very high. The CATHY study is based on 621 cases diagnosed from 2002 to 2007 in three administrative areas: the Calvados, the Marne and the Ardennes, and 705 controls matched to cases by age, sex and residence area. The New Caledonian case-control study is based on 332 cases diagnosed form 1985 to 1999 and 412 controls matched to cases by age and sex. Results: A family history of thyroid cancer or multinodular goiter in first degree relatives was associated with an increased risk of thyroid cancer in France as well as in New Caledonia. Among hormonal and reproductive factors, a later age at menarche, a younger age at menopause and a elevated number of full-term pregnancies were associated with an increased risk of thyroid cancer. An inverse relationship was observed between the cumulative number of menstrual cycles and risk of thyroid cancer. Oral contraceptive use was associated with a lower risk of thyroid cancer, and an inverse relationship was observed between oral contraceptive use duration and risk of thyroid cancer. Height, body mass index and body surface area were positively associated with thyroid cancer risk. Analyses by occupation showed a higher risk of thyroid cancer for workers in leather industry, in plastics and rubber industry, in papermaking, in wood manufacturing, in automotive repair and in metallurgy.
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Rôle des facteurs de risque familiaux, individuels et environnementaux dans les cancers de la thyroïde : Analyse d'études cas-témoinsLeux, Christophe 02 October 2012 (has links) (PDF)
Objectifs : Les cancers de la thyroïde représentent environ 2% de l'ensemble des cancers dans les pays développés mais sont les cancers les plus fréquents des glandes endocrines. L'incidence des cancers de la thyroïde se caractérise par de fortes variations géographiques dans le monde, les taux les plus élevés étant observés en Nouvelle-Calédonie, et par une augmentation régulière au cours des dernières décennies dans les pays occidentaux. Cette augmentation d'incidence est en grande partie attribuée à l'évolution des pratiques médicales mais pourrait aussi être en partie liée à une évolution des modes de vie et/ou à des expositions environnementales. En dehors de l'exposition aux radiations ionisantes dans l'enfance, les facteurs de risque de cancer de la thyroïde restent très mal connus. L'objectif de ce travail était d'étudier le rôle des antécédents familiaux de pathologie de la thyroïde, des caractéristiques de la vie hormonale et reproductive, des caractéristiques anthropométriques et des expositions environnementales et professionnelles dans l'étiologie des cancers de la thyroïde. Méthode : Les analyses reposent principalement sur une étude cas-témoins en population menée en France métropolitaine (étude CATHY). Nous avons également utilisé les données d'une étude cas-témoins menée en Nouvelle-Calédonie pour étudier le rôle des antécédents familiaux dans cette zone géographique de forte incidence. L'étude CATHY repose sur 621 cas diagnostiqués dans trois départements français (Calvados, Marne, Ardennes) entre 2002 et 2007 et sur 706 témoins, appariés par fréquence aux cas sur l'âge, le sexe et le département de résidence. L'étude cas-témoins en Nouvelle-Calédonie repose sur 332 cas diagnostiqués entre 1985 et 1999, et sur 412 témoins appariés par fréquence aux cas sur l'âge et le sexe. Résultats : Les résultats montrent une augmentation du risque de cancer de la thyroïde chez les individus ayant des apparentés de premier degré atteints de cancer de la thyroïde ou de goitre multinodulaire, en France métropolitaine comme en Nouvelle-Calédonie. Parmi les facteurs hormonaux et reproductifs, un âge tardif aux premières règles, une ménopause précoce et une parité élevée étaient associés à une augmentation du risque de cancer de la thyroïde. Une relation dose-effet inverse était observée entre la durée cumulée des cycles menstruels au cours de la vie et le risque de cancer de la thyroïde. La prise d'une contraception orale était associée à une diminution du risque de cancer de la thyroïde, avec une relation dose-effet inverse entre la durée de la contraception orale et le risque de cancer de la thyroïde. La taille, l'indice de masse corporelle et la surface corporelle étaient positivement associés au risque de cancer de la thyroïde. Une augmentation du risque de cancer de la thyroïde était observée dans certains secteurs d'activité professionnelle comme l'industrie du papier, l'industrie du caoutchouc et des plastiques, le travail du bois, la réparation automobile et la métallurgie.
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La relation entre les maladies parodontales et la prééclampsi : une étude cas-témoinsTaghzouti, Nawel January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Epidémiologie du cancer du col au Maroc / Cervical cancer epidemiology in MoroccoBerraho, Mohamed 21 December 2012 (has links)
Le cancer du col représente un problème de santé publique au Marco. L’objectif principal de cette thèse est d’améliorer les connaissances sur le cancer du col de l’utérus au Maroc en terme d’épidémiologie descriptive et analytique notamment par l’étude des principaux facteurs associés à ce cancer, son retard de diagnostic et sa prise en charge.Méthodologie Pour répondre à notre objectif, trois études ont été menées. La première étude, rétrospective sur dossier d’hospitalisation, sur les stades de diagnostic et les résultats des traitements du cancer du col. La deuxième étude, transversale, sur les facteurs liés au retard de diagnostic du cancer du col et la troisième étude, cas-témoins multicentrique avec appariement individuel sur l’âge, sur les facteurs de risque du cancer du col de l’utérus. Résultats La première étude a montré la vulnérabilité socioéconomique de la population des femmes atteintes de cancer du col et a mis le point sur les problèmes du retard de diagnostic et de l’accessibilité aux établissements de soins auxquels elles sont confrontées. L’étude a mis l’accent sur la durée du suivi insuffisante et le nombre élevé des perdues de vue. La deuxième étude, a montré que les femmes âgées de moins de 50 ans, analphabètes, non mariées, les femmes au foyer, les femmes résidant en milieu rural, les femmes résidant à plus de 100Km du lieu du diagnostic du cancer, les femmes sans antécédents de cancer du col et les femmes n’ayant pas eu comme premier symptôme des saignements gynécologiques étaient plus à risque du retard de diagnostic du cancer du col. L’étude cas-témoins a confirmé que l’infection à HPV est le facteur de risque majeur du cancer du col. Les autres facteurs de risque du cancer invasif du col utérin étaient : la parité élevée, le faible niveau d'éducation, l’existence de multiples partenaires sexuelles chez le mari, les rapports sexuels pendant les menstruations et les antécédents d’IST. La limite majeure de notre étude cas-témoins est liée au manque de puissance statistique pour l’étude de l’association avec d’autres facteurs tels que les facteurs nutritionnels. Conclusion Les études réalisées dans le cadre de notre thèse, en dépit de leurs limites, constituent une source d’information pour la recherche scientifique sur le cancer du col au Maroc et dans les pays similaires. Elles contribuent à l’amélioration des connaissances sur le cancer du col au Maroc et par là des attitudes et pratiques des différents corps sanitaires vis-à-vis de ce cancer. Elles ont permis de définir les populations à risque de cancer du col et à risque de retard de diagnostic et, ainsi de mieux les cibler dans les programmes de dépistage d’information et d’éducation. Les résultats de nos travaux de recherche pourraient représenter une « situation de référence » utile pour tout programme d’évaluation concernant le cancer du col au Maroc. Ceci devrait permettre dans le futur de mieux évaluer à long terme l’efficacité des programmes de dépistage, de vaccination, des traitements et de l’éducation pour la santé. / The main objective of this work was to improve knowledge about cervical cancer in Morocco in terms of descriptive and analytical epidemiology including the study of the main factors associated with cancer, the delay in diagnosis and its management. Methods : To meet our objectives, we conducted three studies. The first (Study of diagnosis stages and treatment outcomes for cervical cancer), is a retrospective study using data from hospital records of patients with cervical cancer in the major cancer centers in Morocco. The second study (Study of factors related to delay in diagnosis of cervical cancer), transversal, with recruitment of cervical cancer patients. The third study (Study of risk factors for cervical cancer) was a multicenter case-control study with individual matching on age. Results : The first study showed the socio-economic vulnerability of the population of women with cervical cancer and the problems of delayed diagnosis and access to health facilities. In addition, this study focused on the inadequate length of the follow-up and the high number of lost to following-up. The second study showed that women aged less than 50 years, illiterate, unmarried, women at home, women living in rural areas, women living more than 100km from the place of cancer diagnosis, women without history of cervical cancer and women who have not had, as the first symptom, a gynecological bleeding were more at risk of delayed diagnosis of cervical cancer. The case-control study confirmed that HPV infection is the major risk factor for cervical cancer. The other risk factors for invasive cervical cancer identified in our study were: the high parity, the low educational level, husband's multiple sexual partners, sex during menstruation and the history of venereal diseases. Conclusion : The studies conducted in the context of our thesis, inspite of their limitations, are considered as a rich source of information for scientific research on cervical cancer in Morocco and in similar countries. They have improved the knowledge on cervical cancer in Morocco and thus should improve the knowledge, attitudes and practice of different health practitioner’s for cervical cancer. They helped to define population at risk of cervical cancer and of delayed diagnosis. Therefore, it allows them to be better targeted by the screening, information and education programs. The results of our research also represent a "reference situation" for any evaluation program for cervical cancer in Morocco. This should help, in the future, to better assess the long-term effectiveness of screening programs, vaccination, treatment and health education.
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Prévalence et facteurs de risque professionnels de la maladie de Parkinson parmi les affiliés à la Mutualité Sociale AgricoleMoisan, Frédéric 25 November 2011 (has links) (PDF)
La maladie de Parkinson est l'une des principales pathologies neurodégénératives, mais il existe peu de données françaises sur sa fréquence. Des études antérieures suggèrent que l'exposition aux pesticides est un facteur de risque de maladie de Parkinson ; la population agricole représente donc une population particulièrement intéressante. Nous avons étudié l'intérêt d'une méthode utilisant les remboursements de médicaments antiparkinsoniens pour identifier les patients parkinsoniens parmi les affiliés de la Mutualité Sociale Agricole dans cinq départements en 2007 en développant, à partir de 1 114 consommateurs de médicaments antiparkinsoniens, un modèle prédictif dont nous avons estimé les performances (sensibilité =92,5 %, spécificité = 86,4 %, statistique c = 0,953 %). A partir de ce modèle, nous estimons que la prévalence de la maladie de Parkinson dans les cinq départements est de 6,20 ‰ après18 ans et de 2,76 ‰ après standardisation sur l'âge et le sexe (population française de 2007comme référence). La prévalence est 1,3 fois plus élevée dans les cantons où la densité en exploitations spécialisées en vergers et autres cultures permanentes est la plus élevée ; ce typed'exploitation est caractérisé par une utilisation intensive de pesticides, notamment d'insecticides. Des informations détaillées sur l'utilisation professionnelle de pesticides ont été recueillies dans une étude cas-témoins (331 cas, 660 témoins). Nous observons une association entre la maladie de Parkinson et l'utilisation intensive (nombre élevéd'applications par an) de fongicides et d'insecticides. Parmi les différents types d'exploitations, une association avec la maladie de Parkinson est uniquement retrouvée pour l'utilisation de pesticides dans les exploitations viticoles. Enfin, l'association avec l'exposition professionnelle aux pesticides semble plus marquée pour la présentation clinique de la maladie caractérisée par la présence d'un tremblement de repos
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Etude des facteurs nutritionnels et métaboliques de la cancérogenèse hépatique chez des patients atteints de cirrhose / Nutritional and metabolic factors of hepatocellular carcinoma among cirrhotic patientsRizk-El Zraiby, Maud 27 September 2019 (has links)
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est, dans le monde, le 5ème cancer le plus fréquent pour les hommes et le 7ème pour les femmes. En Europe, la France a un taux élevé à 7,8/100 000 habitants en 2018 (10 624 nouveaux cas estimés). Malgré les progrès, le pronostic du CHC est encore très sombre : il est la 4ème cause de mortalité par cancer au niveau mondial, avec une médiane de survie de 10 à 11 mois.Le CHC se développe dans 80% des cas sur une cirrhose due à une intoxication alcoolique chronique, une infection virale B ou C, ou plus rarement une pathologie métabolique. Les patients atteints de cirrhose ont un risque très élevé de développer un cancer mais également d’autres complications infectieuses liées à des processus d’inflammation chronique du foie. Il est donc indispensable d’identifier les facteurs intervenant dans le risque de complications et en particulier de CHC dans cette population pour mettre en place des actions préventives adaptées. L’alimentation est une source importante de composés bioactifs, en particulier pro- et anti-inflammatoires et représente un facteur modifiable potentiel. Les facteurs nutritionnels liés à la carcinogenèse hépatique sont donc encore mal définis. De plus, ces études ne sont pas toujours transposables dans une population aux habitudes alimentaires occidentales, et surtout n’ont pas été réalisées chez des patients atteints de cirrhose, pourtant les plus à risque de développer un CHC mais qui ont sans doute une alimentation spécifique.L’étude cas-témoin "CiRCE" (investigateur principal : Pr Hillon) offre l’opportunité de travailler sur les facteurs de risques environnementaux, nutritionnels et métaboliques du CHC chez des patients cirrhotiques, toute étiologie confondue. Cette étude est coordonnée par l’équipe EPICAD du centre de Recherche Inserm UMR 1231 « Lipides, Nutrition Cancer » avec le soutien du Centre d’Investigation Clinique Inserm1432/CHU de Dijon. Six centres hospitaliers (Besançon, Dijon, Metz, Nancy, Reims, Strasbourg) ont inclus entre 2008 et 2012 des malades atteints de cirrhose compliquée de CHC (428 cas) ou non compliquée de CHC (760 témoins). En plus du recueil standardisé de données cliniques, et d’une collection biologique, un questionnaire alimentaire a permis l’estimation de la consommation de 208 aliments, boissons et plats.La comparaison des cas et des témoins permet d’étudier le risque de CHC chez des patients atteints de cirrhose. L’ensemble de ces données constitue une base de travail très riche pour une thèse d’Université dans l’objectif de préciser le rôle des facteurs alimentaires dans la survenue de complications chez des patients atteints de cirrhose, en particulier la survenue d’un CHC. Plusieurs approches ont été abordées :1/ par aliments permettant de confirmer les hypothèses du WCRF/AICR mais chez des patients atteints de cirrhose2/ par profils de consommation alimentaire définis à priori permettant une approche plus intégrée de l’alimentation.3/Utilisation du Diet Inflammatory Index conçu pour estimer le potentiel inflammatoire de l’alimentation.4/ Focus les lipidesCes résultats qui manquaient encore dans la littérature pourraient amener à des recommandations nutritionnelles spécifiques à cette population de patients bien particulière et très à risque de complications graves et en particulier de CHC. / Hepatocellular Carcinoma (HCC) is worldwide the 5th most common diagnosed cancer in men and the 7th in women and the 4th cause of cancer death with a median survival between 10 and 11 months. The incidence rate in France is relatively high (7.8/100 000 with 10 624 estimated new cases in 2018). HCC prognosis is very poor due to the difficulty to diagnose it at an early stage. Around 80% of HCC occur in the setting of cirrhosis, mainly caused by alcoholism, chronic infections with HBV and HCV or metabolic syndrome. Cirrhotic patients have a high-risk to develop chronic inflammation or other liver complications that can progress toward cancer. Thus, it is important to identify the risk factors of these complications, and mainly HCC, in this specific population in order to define preventive tools.Diet is composed of several bioactive components and represents a modifiable factor with preventive potential. Associations between dietary factors and HCC risk have been little investigated and results were conflicting. It has been suggested that some foods, such as fruit, vegetables, fish and white meat, have a protective effect, whereas red and processed meat seem to be associated with an elevated risk of HCC. Strong evidence exists only for the relationship between liver carcinogenesis and coffee consumption. The previous results require confirmation especially in occidental countries and in such a high-risk population suffering from cirrhosis, for which food choices may differ.The French multicenter case-control study CiRCE (main investigator: Pr Hillon) was conducted to identify the environmental, nutritional and metabolic risk factors of developing HCC in cirrhotic patients with different etiologies. This study is coordinated by the EPICAD team from the National Institute for Health and Medical Research Inserm UMR1231 “Lipid Nutrition Cancer” with the collaboration of the Clinical Investigation Center of Dijon CHU. Between June 2008 and December 2012, cirrhotic patients with HCC (428 cases) or without HCC (760 controls) were recruited in six academic hospitals of the North-East of France (Besancon, Dijon, Metz, Nancy, Reims and Strasbourg). In addition to clinical data, every patient has to fill a diet history questionnaire that included 208 food items. A biobank has been also constituted.The comparisons between cases and controls allow investigating the HCC risk in cirrhotic patients.All these data are of great interest to investigate the relationships between dietary and metabolic factors and the risk of HCC or occurrence of complications in cirrhotic patients.
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Prévalence et facteurs de risque professionnels de la maladie de Parkinson parmi les affiliés à la Mutualité Sociale Agricole / Prevalence and professional risk factors of Parkinson's disease among affiliates of the Mutualité Sociale AgricoleMoisan, Frédéric 25 November 2011 (has links)
La maladie de Parkinson est l'une des principales pathologies neurodégénératives, mais il existe peu de données françaises sur sa fréquence. Des études antérieures suggèrent que l'exposition aux pesticides est un facteur de risque de maladie de Parkinson ; la population agricole représente donc une population particulièrement intéressante. Nous avons étudié l’intérêt d’une méthode utilisant les remboursements de médicaments antiparkinsoniens pour identifier les patients parkinsoniens parmi les affiliés de la Mutualité Sociale Agricole dans cinq départements en 2007 en développant, à partir de 1 114 consommateurs de médicaments antiparkinsoniens, un modèle prédictif dont nous avons estimé les performances (sensibilité =92,5 %, spécificité = 86,4 %, statistique c = 0,953 %). A partir de ce modèle, nous estimons que la prévalence de la maladie de Parkinson dans les cinq départements est de 6,20 ‰ après18 ans et de 2,76 ‰ après standardisation sur l’âge et le sexe (population française de 2007comme référence). La prévalence est 1,3 fois plus élevée dans les cantons où la densité en exploitations spécialisées en vergers et autres cultures permanentes est la plus élevée ; ce typed’exploitation est caractérisé par une utilisation intensive de pesticides, notamment d’insecticides. Des informations détaillées sur l’utilisation professionnelle de pesticides ont été recueillies dans une étude cas-témoins (331 cas, 660 témoins). Nous observons une association entre la maladie de Parkinson et l’utilisation intensive (nombre élevéd’applications par an) de fongicides et d’insecticides. Parmi les différents types d’exploitations, une association avec la maladie de Parkinson est uniquement retrouvée pour l’utilisation de pesticides dans les exploitations viticoles. Enfin, l’association avec l’exposition professionnelle aux pesticides semble plus marquée pour la présentation clinique de la maladie caractérisée par la présence d'un tremblement de repos / Parkinson's disease is one the main neurodegenerative diseases, but there are little French data on its frequency. Previous studies suggest that pesticide exposure is a risk factor for Parkinson's disease; the agricultural population is therefore particularly interesting. Westudied the value of a method using antiparkinsonian drugs claims to identify Parkinson's disease patients among members of the Mutuality Sociale Agricole in five districts in 2007 by developing, based on 1,114 antiparkinsonian drugs users, a predictive model and estimatingits performances (sensitivity = 92.5%, specificity = 86.4%, c-statistic = 0.953). Based on thismodel, we estimate that the prevalence of Parkinson's disease in the five districts is of 6.20 ‰after 18 years and 2.76 ‰ after standardization on the age- and sex-distribution of the 2007 French population. The prevalence is 1.3 times higher in cantons where the density of farms specialized in orchards and other permanent crops is highest; this activity is characterized by intensive use of pesticides, especially insecticides. Detailed information on professional useof pesticides were collected in a case-control study (331 cases, 660 controls). We observed anassociation between Parkinson's disease and intensive use (high number of applications peryear) of fungicides and insecticides. Among different types of farms, an association with Parkinson's disease is only found for pesticide use in vineyards. Finally, the association with occupational exposure to pesticides seems more pronounced for the clinical presentation of the disease characterized by the presence of resting tremor.
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Facteurs de risque de cancer du poumon chez la femmePapadopoulos, Alexandra 24 January 2012 (has links) (PDF)
Le cancer du poumon chez la femme était une maladie rare au début du XXème siècle. Son incidence a fortement augmenté durant ces vingt dernières années dans les pays développés et particulièrement en France du fait de l'augmentation de la consommation de cigarettes dans la population féminine. L'étude des risques de cancer du poumon liés à la consommation de cigarettes des femmes a soulevé la question d'une éventuelle plus grande susceptibilité des femmes vis-à-vis du tabac dans la survenue du cancer du poumon par rapport aux hommes. Les résultats des études épidémiologiques sur le sujet sont divergents et l'hypothèse selon laquelle les hormones joueraient un rôle dans cette plus grande susceptibilité des femmes a été proposée pour expliquer ces différences. Objectifs : Les objectifs de cette thèse sont de donner des estimations récentes du risque de cancer du poumon chez la femme associé à la consommation de cigarettes en France, de comparer le risque de cancer du poumon chez les femmes et chez les hommes et d'étudier le rôle des hormones dans le risque de cancer du poumon.Matériel et méthodes : L'étude de la consommation de cigarettes chez les femmes et la comparaison des risques de cancer du poumon associé à cette consommation a été réalisée à partir des données de l'étude ICARE. Les cas de cancer du poumon ont été identifiés dans 10 départements incluant un registre général de cancer. Au total, 2276 cas de cancer du poumon chez les hommes et 2780 témoins ont été inclus ainsi que 650 cas de cancers du poumon féminins et 775 témoins. Les témoins étaient issus de la population générale, avec une distribution âge et sexe conforme à celle des cas et une répartition par statut socioéconomique conforme à celle des départements dont sont issus les cas. L'analyse du rôle des hormones et des facteurs reproductifs sur le risque du cancer du poumon a été menée par une analyse poolée, réunissant 9 études internationales. Cette étude a été réalisée dans le cadre du consortium ILCCO. Au total, 4547 cas et 4176 témoins ont été inclus dans l'analyse.Résultats : Notre étude a montré que le risque de cancer du poumon associé à la consommation de cigarettes est 8 fois plus élevé chez les femmes fumeuses par rapport aux non fumeuses en France. La quantité moyenne fumée, la durée totale de consommation et le délai depuis l'arrêt sont les 3 principales caractéristiques de consommation qui modulent le risque de cancer du poumon. La fraction de risque attribuable à la consommation de cigarettes est estimée à 55% [47 %-63 %]. La comparaison du risque de cancer du poumon entre les hommes et les femmes est très influencée par la présence des non fumeurs. . Bien que nous n'ayons pas trouvé de différence de risque de cancer du poumon entre les hommes et les femmes fumeurs lorsque l'on considère tous les types histologiques réunis, nous avons constaté que les femmes relativement aux hommes étaient plus à risque de cancer à petites cellules et de cancer épidermoïde, qui sont les types histologiques les plus liés à la consommation de cigarettes. Concernant l'étude sur le rôle des hormones dans la survenue de cancer du poumon, nos résultats montrent que plus l'âge à la ménopause est tardif et plus la durée des cycles menstruels est longue, moins le risque de cancer du poumon est important. Nous avons également montré que l'ovariectomie était associée positivement avec le risque de cancer du poumon. Conclusion : Nos résultats semblent indiquer que les femmes fumeuses sont peut-être plus à risque de développer un carcinome à petites cellules ou un cancer épidermoïde par rapport aux hommes fumeurs. L'étude sur les facteurs hormonaux a montré une association négative avec l'exposition prolongée aux hormones, qui n'est pas très cohérente avec un risque de cancer du poumon associé au tabac plus important chez les femmes que chez les hommes.
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