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Beaux-arts et critique dans la presse parisienne sous la Restauration (1814-1830) / Fine arts and criticism in Parisian press during the Restoration (1814-1830)Lachenal-Taballet, Lucie 18 November 2017 (has links)
La Restauration est une période charnière pour la critique d'art en France. La législation de la presse se libéralise et le nombre de périodiques augmente considérablement. La création artistique elle-même connaît des transformations importantes : la remise en question de la hiérarchie des genres, le questionnement de l'imitation, l'affirmation de la sensibilité romantique, l'évolution du statut de l'artiste, etc. Ce travail propose une étude des critiques, de leurs pratiques d'écriture ainsi que des grands débats esthétiques du moment. Il repose sur un corpus renouvelé d'articles publiés sur les beaux-arts dans la presse parisienne de l'époque, englobant les comptes rendus des Salons mais également toutes les autres actualités artistiques (concours académiques, inaugurations de monuments, articles généraux sur les arts, etc.). La réflexion qui s'articule en trois temps a pour but de mettre en relief les principaux enjeux de la critique de cette période. L'étude de l'intertextualité des critiques mais aussi celle des débats du moment (les sujets et les sources d'inspiration à privilégier, le romantisme, la tension entre talent individuel et école française) permettent de tracer les différentes conceptions artistiques des critiques qui coexistent. Les débats politiques intenses de cette période ne sont pas sans effet sur les textes critiques, qui possèdent parfois une forte résonance idéologique. Enfin, le critique s'affirme comme une voix nécessaire et comme un régulateur du monde artistique, exigeant un droit de regard sur la politique artistique et plus largement sur toutes les initiatives visant à promouvoir les arts et les artistes. / The Restoration is a pivotal period for art criticism in France. Press Jaws are loosened and the number of periodicals raises significantly. The artistic practice itself faces profound changes: the progressive questioning of the hierarchy of pictorial genres and of imitation theory, the assertion of a romantic sensitivity and the evolution of the status of artists in society, etc. This thesis proposes a study of the critics, theirs writing practices and the most important artistic and aesthetic debates of the time. It draws upon a renewed corpus of articles on the fine arts published in the Parisian press of this period, taking into account not only Salons reviews but also other artistic events such as academic competitions, inaugurations of monuments, general articles on fine arts, etc. Following a tripartite structure, this study aims to put into perspective the major concerns of the criticism of the Restoration period. The study of the intertextuality of the critical texts as well as the main debates (prevalent subjects and sources of inspiration, romanticism, the tension between individual talent and French school) allows us to map the critics' various coexisting artistic concepts. The intense political debates of the time also have an impact on art criticism, and at times ideological motivations resonate strongly in the articles. Finally, the critics assert themselves as a necessary voice and as a regulator of the art world, claiming the right to judge not only the government's artistic policy but more generally ail the initiatives intended to promote arts and artists.
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Entre le trône et l’autel : la grande aumônerie de France sous l’Empire et la Restauration (1804- 1830) / Between throne and altar : the “Grande Aumônerie de France” under the first Empire and the Bourbon Restauration (1804-1830)Hême de Lacotte, Rémy 12 December 2012 (has links)
La grande aumônerie désigne traditionnellement, en France, le clergé chargé de l’exercice du culte auprès dusouverain et de ceux de ses sujets attachés à sa personne. Longtemps cantonné à la cour, ce service connaît, desa recréation par Napoléon au moment du passage à l’Empire jusqu’à sa suppression par la monarchie deJuillet, un développement sans précédent. L’amalgame de différentes composantes, à commencer, sous laRestauration, par l’aumônerie militaire, transforme le modeste département aulique en une institution présenteà l’échelle nationale, dont les effectifs équivalent à ceux d’un petit diocèse. Le présent travail s’interroge sur lamanière dont l’existence d’un tel clergé affecte concrètement le fonctionnement du système concordataire, àtravers l’étude de ses structures, de son personnel et de son activité pastorale. Il pose aussi la question du poidspolitique du clergé de cour dans la direction des Affaires religieuses en régime constitutionnel. Il conclut surun constat : celui de la marginalisation, avant même sa disparition, de la grande aumônerie, soulignant parcontrecoup la solidité des institutions de régulation des cultes mises en place par Bonaparte. L’antique alliancedu Trône et de l’Autel fait alors place, définitivement, à la relation purement administrative de l’Église et del’État. / The “Grande Aumônerie” traditionally refers, in France, to the clergy in charge of the exercise of the ministryto the sovereign and, among his subjects, to all those attached to his person. A long time confined to the court,this service knows, from its restoration by Napoleon until its removal by the July Monarchy, an unprecedentedgrowth. The incorporation of various components, which the most important is certainly, under theRestoration, the military chaplaincy, converts the modest aulic department into a national institution, whosenumbers equall to those of a small diocese. This work examines how the existence of such a clergy actuallyaffects the running of the Concordat System, through a detailed study of its structures, its staff and its pastoralactivity. It also raises the question of the political weight of the court clergy in the management of religiousaffairs in a constitutional government. Eventually a finding stands out : the marginalization, even before itsdisappearance, of the “Grande Aumônerie”, which, by contrast, underlines the soundness of the institutionsestablished by Bonaparte in order to regulate the religions. The ancient alliance of Throne and Altar then givesway, definitively, to the merely administrative relationship between Church and State.
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Maximien Lamarque : un général en politique (1770-1832) / Maximien Lamarque (1770-1832), Napoleonic general and member of the LandesEspinosa, Gonzague 05 January 2017 (has links)
Immortalisé par Victor Hugo dans Les Misérables, le général Lamarque est surtout connu pour ses funérailles qui ont dégénérées en juin 1832, en une insurrection républicaine réprimée par le pouvoir orléaniste. Pourtant, sa vie ne saurait se résumer à cette image d’Épinal : grâce à des archives souvent inédites ou peu exploitées, le travail de l'historien a permis de dissocier le mythe, qui s'est construit autour du personnage, de la réalité historique pour dresser un portrait inédit de ce Landais engagé dans les affaires de son temps. Issu de la bourgeoisie de robe, il adhère rapidement aux idées d'une Révolution qui lui donne les moyens d'être un acteur des événements : garde national,Jacobin, officier dans un bataillon de volontaires. Instruit et cultivé, il est également pourvu d'un grand courage physique. Sans jamais appartenir aux premiers cercles du pouvoir, il est proche des membres de la famille Bonaparte qui assurent son ascension.Sa carrière militaire sous l'Empire n'est toutefois que de second ordre et c'est à la périphérie de l'Europe qu'il se distingue dans la contre-guérilla. Déçu par la Restauration, il rallie Napoléon lors des Cent-Jours qui l'envoie en Vendée. Cette affectation le compromet durablement aux yeux du pouvoir royaliste qui ne voit plus en lui qu'un général bonapartiste. Exilé, il ne revient en France qu'en 1818 et embrasse une carrière littéraire tout en cherchant à garder son rang dans la société. Au contact de l'opposition libérale, il renoue avec la politique au quotidien. Sa reconversion en politique n'est pourtant pas une évidence. Ce n'est qu'en 1828 qu'il devient député et ce n'est que sous la monarchie de Juillet qu'il devient un héros populaire. / Immortalized by Victor Hugo in « Les Misérables », General Lamarque is mainly known for his funerals in June 1832, which turned into a republican insurrection,suppressed by Orléanist power. However, his life could not be summarized by this stereotyped image : thanks to unexploited or less exploited archives, the historian’swork permitted to dissociate the myth shaped around his character from historical reality, to get an original portrait of this character from the Landes. Coming originally from the bourgeoisie of the robe, he soon stuck to Revolution ideas which gave him the means to be an actor of events : National Guard, Jacobin, officer in a Volunteers Battalion. Educated and cultured, he also came complete with his physical courage. He never was a part of first circles of power, he was close to the House of Bonaparte which provided his rise. His military career under the Empire is yet only second-rate. It is atthe Europe's periphery he stands out in Guerrilla warfare. Disappointed by theRestoration, he rallied to Napoleon during The Hundred Days, who sent him to theVendée. This posting sustainably compromised him to the eyes of royalist power whichonly saw him as a Bonapartist general. Exiled, he only came back to France in 1818 and decided for a literary career as well as he tried to keep his position in society. Through contact with the liberal opposition, he joined politic in everyday life. This change of career was not obvious though. He only became a Member of Parliament in 1828. Hewas only recognized as a popular hero under July Monarchy.
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Louis de Bonald homme politique, de la fin de l’Ancien Régime à la monarchie de Juillet. Modernité d’une métaphysique en action face au réel historique / Louis de Bonald, Political Figure from the late Ancien Régime to the July Monarchy. Modernity : Metaphysics in Action vs History in the MakingBertran de Balanda, Flavien 12 September 2016 (has links)
On retient généralement de Louis de Bonald (1754-1840) la paternité d’une doctrine contre-révolutionnaire, comme son rôle de chef spirituel des ultras sous la Restauration. Une relecture de l’œuvre du philosophe, confrontée à des sources moins étudiées (articles de presse, opuscules, discours parlementaires, correspondance), mais surtout complétée par un matériau inédit (dont des extraits sont produits en annexes) a permis une approche transversale de la vie et de la carrière de cet homme politique au sens le plus contemporain du terme : de la fin du règne de Louis XV à celui de Louis-Philippe, ce métaphysicien à la théorie globalisante (on a pu le considérer comme le père de la sociologie) a sans cesse mobilisé cette dernière pour agir sur le réel historique, tout en l’enrichissant, voire la redéfinissant progressivement. Induisant une méthode pluridisciplinaire et s’inscrivant dans une chronologie vaste, ce travail a tenté de déconstruire l’image stéréotypée d’un penseur figé dans la nostalgie d’un Ancien Régime dont il aurait souhaité le retour, et dont la postérité se cantonnerait aux divers courants conservateurs ultérieurs. Personnage de son temps, s’inscrivant pleinement dans le propos régénérateur de l’époque post révolutionnaire, Bonald se présente au contraire sous une facette inattendue, celle d’une incontestable modernité : de l’âge romantique à l’âge industriel, les questions qu’il pose à son temps, et, partant, au nôtre, sont bien souvent terriblement actuelles. Quant à ses réponses, elles nous ont conduit à suggérer des pistes d’interprétation nouvelles autour de concepts tels que ceux de contre-utopie ou encore de contre-subversion. Bonald, en somme, est tout autant moderne dans son rapport à son siècle que dans sa dimension atemporelle, qu’on pourrait qualifier d’intempestive. / For most readers, of his time and until now, Louis de Bonald (1754-1840) was the father of a counter-Revolutionary doctrine, acting as a spiritual leader of the Ultras under the Restoration. A closer reading of the philosopher’s work, confronted with less-studied sources (articles published in the press, monographs, parliamentary speeches, correspondence) and completed by some unpublished material (extracts of which are published in our appendix) opens up a more transversal approach to the life and career of this politician, in the most contemporary sense of the word: from the end of Louis XV’s reign to the beginning of Louis-Philippe’s, Bonald, who is considered to be a forerunner of sociology, unceasingly mobilized his all-embracing theory of metaphysics to impact real history in the making, bringing enrichment and, gradually, even redefining it. Drawing on a multidisciplinary method, and taking into account a broad chronology, we have endeavored to deconstruct the stereotype of a thinker considered to be frozen in time, yearning for the return of the Ancien Régime, whose thinking put him on the path of an ultra-conservative heritage. A figure of his time, participating to the full in the post-Revolutionary discourse on regeneration, Bonald, unexpectedly and undoubtedly, reveals the face of a Modern. From the Age of the Romantics to the Industrial Age, the challenges which he defined in his time, are still incredibly relevant to ours. As for his answers, they lead us to put forward new interpretations of concepts such as counter-utopia or counter-subversion. Overall, Bonald is just as pertinent for his contemporaries as for our century and beyond. His thinking could be construed as timeless in nature.
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Les finances de Paris sous la Restauration : une analyse quantitativeBédard, Richard 16 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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