O presente trabalho consiste em examinar a presença dos elementos característicos do choro tradicional nos âmbitos melódico, harmônico, rítmico e formal no Choo Torturado de Camargo Guarnieri buscando investigar os afastamentos composicionais em relação ao paradigma da definição de choro vigente em sua época. Estes afastamentos estão fundamentados basicamente no conceito de Pantonalidade estabelecido por Rudolph Reti em Tonality, Atonality, Pantonality – A sudy of some trends inTwentieth Century Music (1958).

Orientador: Claudiney Rodrigues Carrasco / Dissertação (mestrado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Artes / Made available in DSpace on 2018-08-04T12:00:51Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Hashimoto_FernandoAugustodeAlmeida_M.pdf: 4149973 bytes, checksum: d15042c65bc70d8fdf2514c3a87345ae (MD5) Previous issue date: 2003 / Resumo: o texto pretende realizar a análise musical da peça intitulada "Estudo para Instrumentos de Percussão", composta em 1953 por M. Camargo Guarnieri, sendo esta a primeira peça escrita somente para instrumentos de percussão no Brasil, baseando a pesquisa na abordagem das estruturas gerais da análise musical. A obra musical serve de pano de fundo para a realização do levantamento da história da percussão sinfônica no Brasil, bem como investiga a importância, as influências e as repercussões causadas pela peça dentro do cenário musical brasileiro perante os percussionistas e compositores da época / Mestrado / Artes / Mestre em Artes

Magister Artium - MA

Pessimiste, misogyne et sadiste: ces termes constituent une analyse concise de l'oeuvre littéraire de Joris-Karl Huysmans (1848-1907). Etemellement insatisfait, il se servait de ses livres comme véhicules pour exprimer ses réactions en face du microcosme parisien qu'il fréquentait. C'est que rien ne le touchait -- mouvements politiques, questions sociales, ou causes naturelles -- ses réflexions se portaient sur son “moi”. Bien qu'il n'ait jamais permis à la vie de son milieu de le dominer, deux problèmes l'ont touché intimement (selon ses oeuvres autobiographiques): la quête d'un repas acceptable et la recherche désespérée d'une femme idéale. On trouve que ces deux thèmes s’entrepénètrent dans les oeuvres de Huysmans et qu'ils en sont le fil conducteur de ses débuts littéraires jusqu' à la fin de sa carriére littéraire. L'oeuvre de J.-K. Huysmans se divise assez nettement en trois parties chronologiques, selon la foi esthétique ou religieuse qu'il met en évidence dans les livres. Sous la rubrique de "roman naturaliste" se trouvent ses premières oeuvres: Marthe, (1876) Les Soeurs Vatard, (1879) En ménage, (1881) et A Vau-l'eau. (1882). A ce groupe on peut rattacher ses recueils, L'Art modeme (1883) et Croquis parisiens (1880). Le groupe de livres "décadents" comporte A rebours, (1884) Là-bas, (1891) et un recueil de critiques d'art, Certains, (1889) et un roman écrit à cette époque mais qui n'est pas, à proprement parler, "décadent" -- En rade (1887). Les oeuvres de la troisieme catégorie que l'on a consultées sont nettement "catholiques" au point de vue du sujet: En route, (1895) La Cathedrale, (1898) Sainte Lydwine de Schiedam. (1901) De Tout, (1902) L'Oblat. (1903) Trois Primitifs, (1905) et Les Foules de Lourdes (1906). Dans chacune de ces oeuvres, de Marthe aux Foules de Lourdes, on est conscient de la présence de la Femme, une présence qui ronge l'esprit et le coeur de l'auteur. Huysmans, dans les "oeuvres naturalistes" se révèle hanté par les souvenirs, à peine cachés, d'une trahison materelle: il se sert d'un personnage autobiographique dans ses premiers livres (et dans tous ceux qui suivent) pour discuter interminablement son enfance malheureuse, son dégoût de la femme sur le plan physique, et son désir contradictoire d'être "en ménage" avec une femme qui ne salt que raccommoder et faire de la cuisine. Huysmans subit le tiraillement de cette dichotomie -- femme physique contre femme spirituelle -- pendant toute son oeuvre. Son insatisfaction sexuelle et émotionnelle se voit aggravée dans les "oeuvres décadentes", jusqu' à la névrose. Les thèmes de la cuisine et de l'amour redoublent de leur intensité pour refléter l'incapacité de Joris-Karl de trouver du bonheur ou de valeurs affectives; et 1auteur/héros est poussé aux manifestations sadiques. Huysmans, dans ses livres "catholiques", est à la fin de son odyssée personnelle, et peu à peu, il comprend que le havre d'affection maternelle qu'il s'était créé sous la forme de Notre-Dame, n'est qu'un mirage. Chaque année lors de la fête de la Nativité, Elle se révèle une femme perfide, voire sexuelle, comme toutes les autres, et Huysmans reste une épave flottante aux limbes. La réaction de l'auteur à ce refus ultime par une Mère adoptive est un renforcement infini des tendances sadiques qu'il a montrées dans ses livres antérieurs en faee du refus féminin. Les oeuvres "catholiques" de Huysmans ne sont point des expressions didactiques sur la "bonne voie" a suivre; au contraire, Joris-Karl s'y abandonne a un sadisme porté sur le plan littéraire; on ne trouve guère que des répertoires de douleurs féminines. "L'Art, la Femme, le Diable et Dieu furent les grands intérêts de sa vie mentale...."* dit Paul Valéry à propos de Huysmans. Toutefois, il nous semble qu'il sied de donner une place toute spéciale à la Femme. Nous nous proposons de montrer dans cet essai que sa hantise de la femme -- une trahison maternelle et la quête résultants d'une femme idéale, insexuée et maternelle qui puisse suppléer à l'affection qui lui a été arrachée, est le fond même de la psychologie de J.-K. Huysmans. Dans sa quête idéaliste, constamment déjouée par la femme "sexuelle", Huysmans ne fait autre chose que de recourir aux expressions sadiques qui révèlent l’essence veritable de ses livres, qu'ils soient "naturalistes", "décadents" ou "catholiques". / Arts, Faculty of / French, Hispanic, and Italian Studies, Department of / Graduate

Tesis para optar al Grado de Doctor en Filosofía con mención en Estética y Teoría del Arte / La tesis investiga la tensión entre lenguaje y pensamiento en Maurice Blanchot. Para ello elaboramos el concepto de distancia como clave de lectura. La distancia sería la que desplaza el sentido cuando aparece. Esto genera tensión porque se produce una resistencia al sentido por la materialidad del lenguaje. Este es el modo en que operan sus textos. Esta distancia es lo que mueve el pensamiento de Blanchot a develarla como sentido diferido. Hemos ordenado la tesis en tres partes y en cinco capítulos. En la primera parte establecemos el modo en que la distancia articula el tiempo en la modernidad filosófica y el romanticismo de Jena. El vínculo con la síntesis como tendencia que busca hacer efectiva la realización de la obra en la historia. Aquí la distancia está subordinada a la potencia del pensamiento. Esto organiza el lenguaje y lo vuelve representación de ese objetivo. En la segunda parte nos ocupamos de la operación de la distancia en el pensamiento de Blanchot a partir del análisis que hace de otros autores. Las nociones que tratamos son: la experiencia del relato, lo neutro, la muerte y el origen. La inacción, ausencia de tiempo, mediación inmediata, la proximidad de lo otro y el desplazamiento de la acción como realización en la tensión entre pensamiento y lenguaje. La semejanza como desplazamiento de sentido en el análisis de la imagen en cuanto a materia y significación. En la imagen la distancia emerge como la cosa misma. En la tercera parte, la tesis analiza la escritura de la comunidad. En ella se articula la proximidad de lo otro como apertura de la comunidad a lo excluido que la produce. El cuerpo y la escritura como necesidad material desplaza la fusión de la comunidad como obra realizada o en proceso de realización. Esa alteridad se haría evidente con la insuficiencia que implica el exceso de la carencia. La muerte aparece como el exceso de esa carencia en el prójimo. La escritura desplaza la obra y muestra la distancia. Por ello, tratamos la noción de comunidad como aquella donde opera la distancia como inminencia.

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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Made available in DSpace on 2015-09-17T15:25:48Z (GMT). No. of bitstreams: 0 Previous issue date: 2015-03-26. Added 1 bitstream(s) on 2015-09-17T15:46:33Z : No. of bitstreams: 1 000847808.pdf: 24372974 bytes, checksum: 12f8ebc13525d85b9818be3ab42aa7c8 (MD5) / A parceria entre a poetisa Suzanna de Campos e o compositor Camargo Guarnieri resultou em 18 canções para canto e piano. Neste estudo apresentamos as principais características poéticas e musicais de cada uma das canções desses dois artistas proporcionando, assim, um leque de informações e dados que objetivam servir de inspiração para o intérprete. No estudo da poesia, apresentamos o poema original, sua forma, seu ritmo, sua métrica e sua sonoridade. No estudo da música, fornecemos informações sobre a melodia, o ritmo, a dinâmica, o acompanhamento e a forma da canção. Os aspectos musicais foram destacados a partir do texto, já que foi ele o primeiro a inspirar o compositor e é através dele que os intérpretes podem desvendar os segredos da canção, para que o ouvinte receba a plenitude de seu significado poético e musical. Através do estudo das canções pudemos constatar uma íntima relação entre a escrita da linha vocal de Guarnieri e a prolação livre do português brasileiro. A metodologia proposta e utilizada para o estudo das canções é resultado da compilação de ideias e sugestões de vários musicólogos e da própria autora e, além de contribuir para a riqueza interpretativa das 18 canções estudadas, pode servir de modelo para estudo de outras canções. Um levantamento das principais características estilísticas de composição das canções foi feita, com intuito de familiarizar o leitor com a escrita guarnieriana. Todas as 18 canções foram editoradas com base nos manuscritos do compositor e essa editoração apresenta transcrição fonética e tradução para o inglês. / The partnership between the poet Suzanna de Campos and the composer Camargo Guarnieri resulted in 18 art songs for voice and piano. In the current work, we present the main poetical and musical characteristics of each of the songs by those artists, offering, thus, a host of information and data that aim at serving as inspiration for the interpreter. When studying the poem, we presented the original text, its form, rhythm, meter and sonority. When studying the music, we pro vided information about the melody, the rhythm, the dynamics, the accompaniment and the form of the song. The musical aspects were highlighted using the text as lens, being as it was the first inspiration to the composer and it is through it that interpret ers can uncover the secrets of the song, so that the listener receives the plenitude of its poetical and musical meaning. Through the study of the art songs, we could evidence an intimate relationship between Guarnieri's vocal lines and the free prolation of the Brazilian Portuguese. The methodology proposed and used for studying the songs is the result of the compilation of ideas and suggestions from various musicologists and the author herself and, beyond contributing to the interpretative riches of the 18 songs studied, may serve as a model for the study of other songs. A survey of the main compositional stylistic characteristics of the songs was undertaken, with the objective of getting the reader acquainted with Guarnieri's writing traits. All of the 18 art songs were edited using the composer's manuscripts and this editoration includes phonetic transcriptions and translations into English.

After being "work in progress" for nearly 23 years, Gunnar Ekelӧf’s long; "Waste Land" poem or quotation-mosaic A Mӧlna Elegy appeared in 1960. For the purposes of this study I have had access to the original manuscripts, notebooks and letters of Gunnar Ekelӧf. Part I As is also the case with T. S. Eliot's: The Waste Land, the critical appraisal of Gunnar Ekelӧf's open-form poem A Mӧlna Elegy has been marked by the dominance of a holistic approach to literature; the work has accordingly been described! either as chaotic and structureless and seen as reflecting Ekelӧf's evolving, contradictory views of art during the long period of genesis or the attempt has been made to reconcile the: chaotic impression which the poem makes with the traditional criterion of "textual, unity" by recourse to: the notion of musical structure or to the idea of the lyrical "I" as focal point and unifying principle. The first part of this: study has been devoted to: an examination of those extrinsic elements in Ekelӧf's world view and aesthetics which motivated his use of the open structure in A Mӧlna. Elegy: his aesthetics of the indistinct and interest in the: active reader role his aesthetics of the incomplete. Works by Egbert Faas, Umberto Eco and Fritjof Capra have provided the conceptual framework for the notion of the open-form, i.e. of Western art forms which make use of trains of thought common to Eastern mysticism and modern physics and to which the traditional notion of "organic unity" is not germane. Part II The second half of this study concerns itself with an exploration of the question of the supposed influence of T. S. Eliot on Gunnar Ekelӧf, the subject of considerable debate among Swedish critics; the centre of interest has been the possible influence of Eliot's Four Quartets on Ekelӧf's collection Ferry Song (1941) and, more importantly, the possible influence of The Waste Land on A Mӧlna Elegy. Several aspects of the Eliot-Ekelӧf interference hypothesis have been examined: the history of Eliot's supposed influence on Ekelӧf in critical circles; Ekelӧf's reception of Eliot-Ekelӧf’s attitude towards the concept of "influence"; his views on the question of his supposed dependency on Eliot; textual similarities in Ekelӧf's work which could conceivably be put forward in support of the Eliot-Ekelӧf influence hypothesis. / Arts, Faculty of / English, Department of / Graduate

Nous démontrons dans la partie reflexive de ce travail, que René Char tente de revenir, par diverses stratégies poétiques, à un langage qui n'opérerait plus, ou presque, de distinction majeure entre pensée et poésie, un langage qui se caractériserait par son dépouillement, ainsi que sa souplesse. Un langage dans lequel la poésie viendrait en quelque sorte au secours de la pensée, en prolongeant l'étendue de celle-ci, en préservant sa vigueur. Pour ce faire, nous prenons comme corpus principal les poèmes qui traitent de la poésie elle-même, et dont la plupart se retrouvent dans Fureur et mystère, La parole en archipel, ainsi que Les matinaux. Ces poèmes comptent parmi les plus éblouissants du poète, et ils illustrent à merveille sa conception de l'écriture et ses nombreuses obsessions, quant à l'élévation poétique de la parole. Nous avons divisé notre travail en cinq parties en prenant, comme point de départ, la volonté du poète de cerner la poésie, c'est-à-dire de prendre l'acte d'écriture comme sujet premier et tremplin poétique. Nous traitons ensuite de la brièveté et du dépouillement poétique, ainsi que de l'extrême importance du silence, en ce qui a trait au large déploiement des résonances. Nous traitons également, dans la troisième partie, du retour à un langage originel, ainsi que de la volonté du poète d'engager la totalité de son être dans l'acte d'écriture. Ce point important nous mène, en quatrième partie, au thème crucial de la violence poétique, engendrant mouvements et tensions, et se résolvant en légèreté, en souplesse, visées ultimes de l'écriture de Char. Nous tentons enfin, dans la dernière partie, de souligner l'apport majeur du poète de Fureur et mystère dans notre propre démarche poétique. Nous traitons plus particulièrement de notre détachement par rapport au surréalisme, ainsi qu'à la conception idéalisée de la femme qui s'y rattache. Nous démontrons du même coup l'influence importante de Char, en ce qui concerne le dépouillement et la maîtrise de l'exaltation, dans notre recueil de poèmes : Le travail au noir. / Dans la partie poétique, enfin, nous conservons cette volonté de maîtriser l'exaltation pour poursuivre un objectif d'épurement, et tenter de tracer les contours d'une poésie qui se voudrait à la fois discrète et perçante, brièveté et fulgurance. Le travail au noir est sans ornements, c'est un travail de l'inutile ("Vaste et long tâtonnement de paroles vers les vallées de l'inutile verdoyant"), se tramant dans l'obscurité, à l'insu de tous. 11 s'agit de retrouver les traces de son fleuve entre les lignes de la vie oublieuse... S'il y a, encore une fois, ce constant souci du dépouillement, c'est afin de ne pas se laisser prendre aux pièges d'une musique trop éclatante, ainsi que par des débordements qui, inévitablement, finissent par étouffer les sentiers possibles du poème. Il ne s'agit pas ici de séduire la multitude, donc, mais de nous apprendre quelque chose au sujet de nous-même, à prime abord. La poésie n'est pas un métier, elle est une vocation qui se superpose et agit sur toutes les autres facettes de notre existence. La gloire d'une telle recherche, d'une telle excavation, ne réside aucunement parmi les acclamations et les louanges. La prouesse la plus grande sera celle qui obligera le silence, et qui permettra du même coup l'enclenchement des résonances lointaines. C'est une musique de ± sillons en creux de main ¿ que nous nous proposons de pourchasser dans ce recueil. Musique secrète qui palpite derrière les murs, qui nous dévoile à nous-mêmes, qui nous force à l'ultime contrainte de l'attention et surtout, à la patience.